Harry Potter et l'agression d'une Harpie

Chapitre 18 - Ginny la furie

Harry arriva devant la maison des Weasley et y entra. Il ne s'attendait pas à recevoir un journal en pleine face.

-HARRY POTTER! COMMENT OSES-TU PARLER DE NOTRE VIE PRIVÉE À CETTE GARCE? cria la voix enragée de Ginny.

-Cher gendre, voici ta fiancée qui est furieuse! murmura Arthur à l'oreille de Harry.

-Mais...de quoi parles-tu, Ginny? s'étonna l'Élu.

-LIS DONC CE FOUTU JOURNAL! TU VERRAS EN NOIR SUR BLANC CE QUE TU AS DIT À RITA SKEETER! TU AS LE CULOT DE M'ACCUSER, EN PLUS!

-Juste me donner le journal aurait été bien. Pas besoin de me le lancer en pleine face, grommela Harry dans sa barbe.

Il lut en diagonale le texte que Rita Skeeter, appelée la garce par Ginny, avait écrit dans la Gazette:

« Un mariage tant attendu annulé?

Bien que l'annonce des fiançailles de Harry Potter et Ginny Weasley aie été faite hier, je doute que le mariage aie lieu. Aujourd'hui, j'ai parlé avec Harry Potter, qui m'a répondu agressivement, car il vit des tensions dans son couple qui l'épuise. La cause de cela est qu'il doit enquêter chez l'équipe de sa fiancée pour une agression et elle est l'auteure de cette attaque. Après tout, pourquoi l'Élu serait si fâché si ce n'est pas cela? Nous savons tous que leur mariage va tomber à l'eau, mais une question demeure, combien de temps durera encore leur couple? Ce n'est qu'une question de jours. Mesdames, préparez vos plus belles robes, le Survivant sera sous peu célibataire! »

-Ginny! s'exclama Harry après avoir lu. Ce n'est qu'un paquet de mensonges! Je n'ai pas parlé de nous deux à Rita Skeeter! Cette femme est folle!

-PARCE QUE EN PLUS, TU ES ALLÉE LA VOIR?!? s'écria Ginny.

-Je devais savoir si Mme Dovjin était bien avec elle...écoute, cette foutue journaliste n'a jamais dit la vérité, elle ne fait que nuire avec ses faux articles!

-MAIS CE N'EST PAS UNE JOUEUSE QUI A AGRESSÉ GWENOG! RENTRE-TOI ÇA DANS LA TÊTE, HARRY POTTER! ARRÊTE DE CHERCHER DES PREUVES CONTRE NOUS!

Cette fois, le visage de Ginny devint rouge. Cela s'harmonisait parfaitement avec ses cheveux de feu.

Arthur et Molly, encore dans la maison, décidèrent de s'éclipser degors. Ils voyaient bien que le jeune couple devaient se parler.

La voyant énervée comme jamais, Harry franchit les derniers mètres qui la séparait d'elle et prit son visage entre ses mains.

-Ginny! Calme-toi, je t'en prie. Tout ce que cette folle essaie de faire est de nous séparer pour qu'elle puisse écrire un excellent article! Ignore ce qu'elle écrit, ne lis pas ça!

-Ce n'est pas seulement pour ça, Harry. Tu restes convaincu que c'est l'une des joueuses! murmura la rousse, la voix vibrante d'émotion.

Leurs visages étaient à quelques centimètres de distance. On sentait la tension dans l'air, la haine que Ginny avait dans son regard. C'était...électrisant. Harry ne l'avait jamais vu comme cela.

-Ginny, murmura Harry en posant son front contre le sien.

-Lâche-moi, veux-tu? Je retourne à la maison. Seule, s'exclama Ginny en en s'éloignant du jeune homme.

Elle partit en trombe du Terrier. Harry, voyant que sa promise était fâchée, décida d'aller prendre un whisky pur-feu au chaudron baveur.

Environ une heure plus tard, il retourna au Square Grimmaurd, la tête légèrement embrouillée.

Ginny était déjà au lit lorsqu'il entra.

Le Survivant vint la voir.

-Ginny? murmura-t-il en lui caressant le dos.

-Me touche pas. Va dormir sur le canapé! grogna-t-elle, la tête sou l'oreiller.

-Ginny...je ne veux pas que nos vies professionnelle et privée soient mélangées! Peu importe ce que je dois faire en tant qu'Auror, je ne veux pas que tu y penses quand nous sommes nous deux, ensemble, dit Harry en restant près d'elle et en continuant de lui caresser le dos.

-Plus facile à dire qu'à faire, railla-t-elle.

-Et pour ce que Rita a dit dans le journal, on a qu'à faire une sortie demain soir, tous les deux! Pour faire taire les mauvaises langues...continua-t-il sans tenir compte de sa réplique acerbe.

-Hum...on pourrait...

Harry sourit et l'embrassa. Bien que Ginny répondit à son baiser, elle le repoussa après quelques secondes.

-Va manger, te laver, puis te coucher de TON bord de lit! ordonna-t-elle.

-Merci de te soucier de mon bien-être et moi aussi, je t'aime! murmura-t-il.

Il fit tout de même ce qu'elle lui dit et revint se coucher une vingtaine de minutes plus tard.

Alors qu'il comptait l'embrasser sur la tempe, Ginny le repoussa avec son pied, les yeux toujours clos.

Elle était têtue et compliquée, mais il l'aimait comme cela.