Protego

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Ginny: Fiche moi la paix Malfoy. 

Elle a un air de dégoût dans la voix. Mais garde malgré tout cet air assuré qu'ont tous les Weasley excepté Ronald.

Drago: Pas question. Tu vas me dire où et pourquoi vous vous réunissez ? 

Lui, il a l'air déterminé. Normal pour un Serpentard. Mais on ne se frotte pas à ma meilleure amie comme ça ! 

Ginny : On  fait ce qu'on veux ! On est juste un groupe d'amis. 

Drago: Ne me fais pas croire que Potter ne mijote rien. 

Ginny ne dis rien. C'est une fille courageuse. Et elle a beaucoup de cran.

Drago: DIS MOI CE QUE VOUS PRÉPAREZ ! Ou alors,Je révèle ton petit secret!
Dit-il d'une voix mieleuse.

Ginny: Quel secret ? Tu n'es au courant de rien. 

Elle a soudain une certaine angoisse. Ça s'entend.

Drago: Je sais qui lui a envoyé la carte en deuxième année. 

En effet, la rousse est raide dingue d'Harry depuis sa première année. Et en deuxième, pour la St Valentin, elle a envoyé une carte anonyme au jeune brun. Cette dernière criait  et chantonnait "Il a les yeux verts comme un crapaud frais du matin ..." 

Il y a un moment de blanc, puis : 

-Je préfère avoir une honte monumentale devant tous les élèves de Poudlard plutôt que de te révéler quoi que ce soit. 

Du courage Ginny. Bienvenue chez les Gryffondor.  Je vois Malfoy s'énerver puis sortir sa baguette. Ça Non, certainement pas !  Je peux lire dans les yeux de Ginny qu'elle n'est pas sûre de savoir se défendre. Je saisis ma baguette et surgis dans la pièce. Ils sont surpris. Ginny est soulagée de me voir. Je regarde Malfoy et dit:

-Laisse-la tranquille.

J'essaie d'avoir l'air menaçante du mieux que je peux. 

-Non. 

Il est tellement... insupportable!

-Si elle se met en colère, ses "reducto" ne pardonnent pas. 

Ginny me sourit. Lui pas. 

-On ne t'a rien demandé ! Espèce de sang de bourbe!  

-STUPEFIX ! 

Drago est projeté contre la porte des toilettes. Je vois alors Mimi Geignarde qui regarde la scène avec curiosité. Elle est incorrigible. Je fais signe a Ginny de courire.  Elle refuse d'abord. Puis après avoir insisté, elle court en me promettant  de revenir avec de l'aide. 

-EXPELIARMUS 

Ma baguette vole de l'autre côté de la salle. Je m'apprête à aller la chercher quand Drago lance un endoloris qui me rate de justesse. 

-TU ES COMPLÈTEMENT FOU ! 

-ENDOLORIS 

Cette fois il me touche. Je me tortille, hurle. Je suis par terre et je perds tous mes moyens. Les larmes perlent au coin de mes yeux.Je souffre.Tout est flou. Ça dure plusieurs minutes (ou heures?) Je n'en peux plus. C'est horrible. Comme-ci on m'enfoncait des milliers de lames de tout côtés. Je souffre. Je crie. Mes forces s'épuisent.  D'un coup ça s'arrête. J'entends des cris lointains. Puis je sens que quelqu'un m'attrape. Je reprends un peu connaissance. Je suis sur les genoux de Fred. Il a vraiment  l'air inquiet. Il tient ma main  gauche dans la sienne. Ma seconde main s'est agrippé à ses vêtements. Il parle à voix basse. 

-Tout va bien Mione. Reste avec moi. Ça va aller. Reste avec moi, Granger.

Il est tellement attentionné. Ginny a dû leur dire où j'étais. Je tourne la tête. Georges règle ses comptes avec Malfoy. Puis les paupières se sont fermée et le visage inquiet de Fred y est resté gravé. Et c'est la dernière chose dont je me souvienne. Je me réveille dans un lit de Gryffondor. Ce n'étais qu'un rêve ? Je me redresse et Georges est là. Non ce n'était pas qu'un rêve. Je porte ma main droite  a ma tête. Les muscles sont encore tout endoloris.

-Que s'est-il passé ?

Fred, qui était agenouillé à mon chevet et qui tenait toujours ma main gauche, me réponds.

-Tu t'es évanouie dans mes bras. 

Il rougis. Et je me sens rougir aussi. D'une part parce que nos mains sont entrelacées et d'autre part parce que le souvenir de lui, me prenant dans ses bras, me murmurant que tout va bien,  se montrant protecteur et attentionné me revient à l'esprit. Sans oublier l'épisode du Patronus!

-Georges a règlé son compte à l'autre abruti puis je t'ai porté jusque dans notre dortoir.

Et pourquoi pas à l'infirmerie? J'ouvre la bouche mais ...

- Si on t'avais emmené à l'infirmerie, tu aurais eu plus d'ennuis que Malfoy. Avec Ombrage... 

Je les remercie. Il me comprends réellement en un regard ? Mais c'est quel genre de magie ça ?

-J'ai dormis combien de temps ?

-2heures.

-Mince ! Et mes cours ? 

Ils rient . 

Georges me réponds. 

-On a dit à Harry que tu ne te sentais pas bien. On a aussi dit à Ginny de n'en parler à personne. Du coup, tout le monde pense que tu es malade.

-Merci. 

Georges me demande si je me sens mieux. Je lui réponds de manière affirmative. Fred me demande si je suis assez rétablie pour faire une blague au vieux crapaud. Je lui réponds que oui, mais que les buses approchent. Et que je dois étudier. Ils me disent alors qu'ils ont un plan mais qu'ils ont besoin de mon génie pour élaborer... des fusées d'artifices?  Ils refusent de m'en dire plus. J'accepte quand même de les aider. Nous passons donc le reste de la semaine dans les toilettes du deuxième étage  à élaborer ces fusées à chaque fois que je n'avais pas cours. On a également fait quelques blagues par-ci par-là. C'est vraiment amusant. L'inventivité des Jumeaux, le cran de Ginny et mon savoir forment un combo d'enfer ! Durant toute la semaine, l'histoire du Patronus a trotté dans ma tête, me déconcentrant même lors de certains cours à la grande surprise d'Harry et Ron. Fred hantait tous mes rêves. Il m'a ensorcelée ou quoi ? Bref. Maintenant que les fusées sont prêtes, je peux profiter de mon temps libres pour étudier et aider Harry et Ron  à réviser. Seamus m'a demandé  de l'aide. Comme je n'ai plus envie d'avoir quoi que ce soit à  voir avec lui, Je lui ai dit que je devais faire quelque chose avec  les jumeaux. On aurait dit qu'il allait les tuer. Vers la fin de la semaine, Ginny vient me voir. Elle m'emmène à l'abris des regards  .

-Hermione.

-Quoi? 

-Toi et les jumeaux vous vous êtes beaucoup rapproché ces derniers temps. C'est une bonne chose ! Maintenant on fais des blagues à 4 mais ... voilà , Fred... a l'air ... de beaucoup s'intéresser à toi.

Je commence à avoir très chaud tout à coup.

-Si c'est une blague de vous trois, elle n'a strictement rien de drôle. 

-Non, Hermione ! Je te jure que ce n'est pas une blague. Georges et Moi on pense que toi et Fred vous vous aimez, mais que vous ne voulez pas vous l'avouer à vous même.  Je suis là pour jouer les électro-chocs. Parce que si je me trompe pour Fred, je ne pense pas me tromper pour toi.

Je ne réponds rien. Tout se bouscule dans ma tête. Mon rythme cardiaque s'accélère. Je sens mes joues rosir. Non, je ne suis pas amoureuse de Fred. Je ne peux pas. Il est le frère de mon meilleur ami, le grand blagueur qui s'attire tant d'ennuis... et il y a son jumeau... Je ne comprends pas... Je ne peux pas aimer Fred.  Mais d'un autre côté ... 

À la vie-FREMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant