Aout 2014: partie 2

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Ah! Home sweat home! Je retrouvait enfin mon appartement chéri. Assise devant la télé à regarder bêtement les pub pour les protections hygiéniques (pur hasard) j'écoutais d'une oreille innocente ma mère toujours aussi zen du côté de mon soucis de pied (mais toujours aussi stresser pour sont travail ou autres entre parenthèses) au téléphone avec une de ses amie que je déteste le plus: Martha. Elle parlais de mon pied. Mais curieusement, je perçu dans sa voix de ma mère une pointe de peur et de doute. Et à ma grande stupéfaction, elle parlais de l'éventuelle intervention chirurgicale. Oh mon dieu. C'est à ce moment là, mesdames mesdemoiselles messieurs, c'est à ce moment là que j'ai su ce qui m'attendait. Même si je n'en avais qu'une infime partie d'idée, mes yeux se sont agrandis. Et mon cœur rata un battement. Oh là là! Mais..... qu'est-ce qui va se passer...? Oh là là là là le suspens est à son comble!
Jeudi. Ou vendredi, je ne sais plus trop. En tout cas, à l'hôpital. SOS main. C'est le nom de l'établissement (oui je sais c'est très bizarre c'est pour les mains et les pieds, c'est d'ailleurs un peu pour ça qu'on y va entre parenthèses) donc, on attendait à l'accueil notre tour. C'est long.... je ne vais pas inventer la suite parce que je ne m'en souviens plus très bien donc je ne vais pas vous mentir. Car mentir est un pécher. Ne mentez jamais (sauf pour la bonne cause)! Et donc au final, on est arrivé après une longue attente dans la salle d'échographie. J'en ai passer plein par la suite, mais la c'était la première fois. En fait ça allait, on applique un gel gluant sur le pied et avec une sonde ou je ne sais pas trop, en tout ces un truc qui ressemblait à un rasoir géant, pour voir l'intérieur de ton pied. D'ailleurs je ne sais pas trop comment les médecins font pour y voir quelque chose parce que moi tout ce que je voyais, c'était des tâches blanches noires et grises. Cette partie de mon histoire est vraiment très chiante (pardon du terme) à écrire et peut-être à lire, mais restez s'il vous plaît! Ne partez pas le plus croustillant arrive dans.... pas très longtemps! Vous deviez vous en douter un peu, les résultats n'étaient pas bon. Il fallait m'opérer d'urgence. On m'a préparé une chambre, et avec ma mère on a attendu très longtemps. Ce qui m'avais énervé, c'était comment les infirmières me parlais: elle devait croire sûrement qu'elles travaillaient à l'étage "psychiatrique" pour me parler comme si j'étais une attardée mentale! Mais bon, je n'avais même pas dix ans... Ensuite une infirmière est venue me poser la perfusion et elle m'a fais avalé un liquide rose en me disant que c'était de la grenadine, alors forcément j'y ai cru et j'ai avalé. Grosse, grosse erreur. Je me rappelle que le goût était tellement amère qu'on aurait dit de la bile de crapaud ou un truc dans le genre. Ouuuuh beurk! Et le moment est arrivé de me laisser partir en salle d'anesthésie pour m'injecter je-ne-sais-quoi dans mon petit bras. On a pris l'ascenseur avec un infirmier et je suis arrivé. En fait j'étais déjà un peu sonnée avec le liquide bizarre à la bile de crapaud de tout à l'heure donc je ne me rappelle plus bien, mais je me souviens qu'il y avait une file d'attente
interminable de lits roulants dans l'allée pour se faire anesthésier. Quand ce fut mon tour, l'anesthésiste ma fais quelques piqûres mais la seule qui m'a réellement détendue c'était celle avec le liquide vert, je me sentait bien après, comme dans un rêve éveillé. En salle d'opération, je pense que mes souvenir sont faux, car dans ma tête, je voyais un gros monsieur, un chirurgien version boucher avec une espèce de pince, qui s'acharnait sur mon pied avec du sang partout... l'horreur. Je me suis rendu compte depuis peu que, c'était impossible. Mais bon l'essentiel, c'est que je sois vivante.
Là où j'ai souffert, c'est après. Quand on m'a déposer dans ma chambre, j'étais seule, mais je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite vu mon état, et quand elle est arrivé je lui ai dit: " Maman, j'ai faim! Tu peux appeler une infirmière s'il te plaît, mais pas celle qui m'a donné le truc dégueu, là mais une autre parce que j'ai super envie d'un truc bon." Un truc bon... à dix-huit heures trente à l'hôpital...! Ça n'existe pas.  J'ai du manger une gaufre dure et un jus de raisin aussi acide que du vomis. Et la douleur commençais déjà à se réveiller donc j'ai pris un paracétamol et on est partis très loin de cet horrible hôpital de Lille-sud. Ah au moins chez moi, on ne jouais pas avec ma santé.

Voila pour ce deuxième chapitre, je suis vraiment désolée mais je le trouve nul, mais ne vous inquiétez pas, je vais tout faire pour que les autres soit plus agréable à lire. Et désolé du retard! Bisous ❤️

Après la douleur....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant