Une histoire de Gang [Terminé]

14. Sauvée De Justesse.

PDV Lëila :

Manon me manque.
Malgré qu'elle soit un peu chiante parfois ça créée un vide dans la maison.

Il me tarde de défoncer les salops qui l'ont kidnappée.

Au bout d'un moment Maylis reçoit un message et on la voit sourire.

Je lui fait une remarque :
-T'es sérieuse, ta meilleure amie vient de disparaître et toi tu souris sur ton tel ?

Maylis me regarde puis sourit de plus belle, c'est bizarre d'habitude elle m'aurait frappé.

-Tu crois sérieusement que je sourirais si c'était pas une nouvelle pour Manon ! Je viens de recevoir un message ! On a une chance de la retrouver ! J'ai une adresse !

Au début de ça phrase elle était un peu énervé par ma remarque mais elle c'est radoucit à la fin cette fille est un peu bipolaire des fois !

PDV Manon :

Ça fait 18 heures que je suis là, d'ailleurs c'est l'heure, il risque d'arrivé d'une minute à l'autre.

J'entends la serrure s'ouvrir et le garde sors.
Le balafré rentre.

Je suis au bout je n'ai plus de force et je suis extrêmement fatiguée.
Je ne lève même plus la tête et n'essaie même plus de me défendre.
Je le laisse me massacre heures après heures.

Je souffre.

Mes amis me manquent, Maylis aussi, son rire et nos engueulades pour une histoire de jus d'orange.
Puis Aaron, tout me manque chez lui, La sensation que j'ai quand il m'embrasse tout !

Le psychopathe rentre donc et s'assoit comme d'habitude sur la même chaise que d'habitude et me repose les mêmes questions que d'habitudes sans comprendre que je n'y répondrai pas.

-Qui es tu, qui t'envoies ?

Et patati et patata, de toute façon j'ai même plus la force de répondre je ne peux plus bougé.
Tiens , c'est bizarre je l'entend plus...mais, il m'a toujours pas frappé ni coupé avec son couteau !

Je relève difficilement la tête et constate qu'il est en caleçon et qu'il me regarde d'un air pervers.

Oh non tout sauf ça non non !

-Peut être que ça ça te fera parler sale pute !!

Des larmes coulent sur mes joues, je ne les contrôlent pas.
Je tremble, le seul bruit que je fais son mes reniflement, je n'ai plus assez de force.

Il prend des ciseaux et déchirent mon teeshirt avant de le balancer.
Je pleure de plus belle.
Je ne veux pas me faire dépucelé par lui !
J'ai peur.
Je tremble.

Aller imagine que c'est Aaron ou je sais pas moi !
Non impossible !
Il est gros et n'a aucune présence de muscle.
Il est poilu.
Il déboutonne mon pantalon et le coupe avec son ciseau tout comme le reste.

A un moment, sa main est proche de moi.
J'utilise toute la force qu'il me reste afin de lui mordre la main.

Il hurle de douleur et me crie :
-AAAH pétasse tu m'échapperas pas !!!