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Je t'aime. Une phrase, trois mots, sept lettres. Si vite prononcé, utilisé à mauvais escient, cette expression a perdu tout son sens. Pourtant, quand je te la soumet, c'est une réalité.

Dans mon sommeil nous ne sommes que deux ombres se complétant et formant sur le sol pour former le symbole le plus universel de l'amour.

Lors du solstice d'été, quand je suis loin de toi, la journée me paraît tellement courte, et lors du solstice d'hiver, quand tu es près de moi, la journée me paraît tellement longue.

Tu es le soliste qui a joué une douce mélodie dans mon cœur.

Malheureusement, notre dispute m'a fait sombrer dans les abîmes.

Mon visage occulté par cette capuche, mes yeux s'obstinent à chercher la tête vers le bas la deuxième partie qui ornait le sol dans mes doux rêves.

Les solstices sont redevenus tellement banaux sans toi.

L'orchestre symphonique a fini sa représentation.

Je t'aimais vraiment, je t'aime encore finalement.

Poésies incertainesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant