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Ivresse Idyllique

Jamais je n'aurai pensé un jour, que toi, tu me serais nécessaire pour vivre. Pour rire, pour sourire, pour manger, pour ressentir la chaleur en moi, pour reprendre goût à la vie que j'avais perdu depuis longtemps.

En si peu de temps, tu étais indispensable à ma vie.

En si peu de temps, tu es devenu ma vie.

En si peu de temps, tout cela pourrait dégénérer.

J'étais morte intérieurement depuis quelques mois, mais tu as su transformera vie morne en un enfer gai. Mon esprit était en suspens, ne voulant que le suicide, mais tu es apparu et tu l'as fait survoler au-dessus des grattes-ciels. Chaque particule de mon corps voulait partir loin d'ici, mais maintenant c'est une particulière envie de voyager avec toi qui m'envahit. Mon cœur émacié commençait à s'élimer, mais tu l'as tout de suite guéri tel un élixir.

Rien que ta présence suffisait à me balader, Cupidon m'avait balafrée. Avec le temps qui passait, je pensais que je cesserai de rêver de toi, mais rien n'y faisait, c'était irréversible. Tu étais une énigme pour moi que je devais absolument résoudre, un puzzle de 2000 pièces que je devais absolument finir.

Sûrement que, dans ma pupille quand tu apparaissais devant moi, le sentiment le plus pur sur la terre qui existe devait se refléter. Je m'obstinais à absolument te plaire, et ça en tournait presque à l'obsession. Mais si tu me parlais, c'est que je devais bien un minimum t'intéresser.

On m'avait dit de me méfier, que mon remède pouvait être aussi ma maladie. Je ne comprenais pas, on m'avait mise en garde, et conseillée de m'éloigner de toi, et même d'essayer de t'oublier.

Sauf que même bourrée, c'est ton prénom qui me vient à l'esprit en premier.

Poésies incertainesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant