Notre Nouvelle Réalité (LUTTEO) Tome 2

Chapitre 7

Petit à petit chacun d'entre nous rejoins son lit, à la fin il ne reste plus que Jazmine, Gaston, Jim, Ramiro et moi. Je décides à mon tour d'aller me coucher, je dis bonne nuit aux rescapés de cette soirée et monte dans la chambre de Matteo. Quand j'ouvre la porte, il est profondément endormi malgré la lumière de sa chambre encore allumé, la bouche entrouverte, le visage serein. Je me dirige vers mon sac pour récupéré mes affaires pour dormir, quand tout a coup je me prends les pieds dans quelques choses de dur sur le sol, mince Lino. Heureusement j'arrive à l'éviter dans ma chute, et je ne le réveil pas non plus. Je fonce ensuite dans la salle de bain, enfile mon pyjama en vitesse, me démaquille, éteint la lumière de la chambre et rejoins Matteo dans son lit en faisant bien attention d'enjamber le matelas de Lino cette fois. Essayant du mieux que je peux à me faire une place dans ses bras sans le réveiller, et avant de plonger dans les bras de Morphée je lui murmure à l'oreille ; 

- Je t'aime. 

J'émerge difficilement ce matin, les quelques bières de la veille font souffrir mon organisme. De ma main droite j'explore de ma main droite le lit, quand je tombe sur une parcelle de peau douce, je me met à la caressé délicatement, mais la sensation me semble pas habituelle, la peau de Matteo est plus rugueuse habituellement, son corps et plus musclé aussi. Surprise de cette nouvelle sensation j'ouvre les yeux ; 

- AHHHHH !!!

Ce n'est pas Matteo que je suis en train de câliner mais Lino ! Que fait il dans le lit et où est Matteo ?!  En plus félicitation Luna tu viens de le réveiller en criant et maintenant il me fixe comme si j'étais une folle. Prise au dépourvue, je saute du lit et vais me planquer dans la salle de bain. Je suis a bout de souffle, comme si je venais de courir un marathon, je m'appuie contre le lavabo, dépose de l'eau sur mon visage histoire de me calmer, et reprends mes esprits. 

Une fois remise de mes émotions je décides de quitter la salle de bain et de descendre rejoindre le reste de la bande. Lino aussi avait fini par quitter le lit, le pauvre j'ai dû le traumatiser avec mon cri. Quand j'arrive dans le salon, Ramiro, Jim, Delfi et Pedro sont en train de colmater sur les canapés. Jazmine et Simon sont obnubilé par leur téléphone, quand à Matteo il est assis sur l'îlot central de la cuisine, torse nu, vêtu d'un short de basketteur qui retombe parfaitement sur ses hanches, tellement parfait. Je vais vers lui, lève la pointe des pieds pour atteindre la taille idéale, plonge ma tête dans son cou et inhale son odeur réconfortante du matin. 

- Bien dormi ? 

-J'aurais préféré un meilleur réveil !

Il se met à rire doucement, comme si son petit piège matinal était un triomphe à ses yeux. Mais ce moment de tendresse est vite interrompu par des hurlements venant de la chambre d'une chambre à l'étage. Je reconnais immédiatement la voix de Gaston et Nina ; 

- J'ai fais quoi de mal encore ?!

- Rien tu es tellement parfait Gaston !

Que se passe t-il, pourquoi se disputent ils ? Sa ne leur ressemble absolument pas, Gaston et Nina c'est le couple tranquille, posé, sans problème, là on croirait qu'ils ont prit possession des corps du melon et de la livreuse. 

- IL Y EN A QUI ESSAYE DE DORMIR !!!

Et cette dispute en agace plus d'un vu les remontrances de Nico. Vive la vie en colocation qui ne permet aucune intimité. Nina arrive furieuse, son sac à la main, j'en déduis qu'il est temps de partir. Mais alors que je me dirige vers la porte d'entrée, tout le monde me fixe d'un regard bizarre, je ne comprends pas pourquoi. Simon et Matteo sont même prit d'un gros fou rire. 

- Qu'est ce qu'il y a ? 

- Tu comptes partir en pyjama Luna ? 

Oups ... j'avais complètement oublié que je venais de me réveiller, et que je suis même pas encore habillé ou lavé. Je remercie Lino de son intervention en lui posant un bisou sur la joue, ce qu'il le fait rougir, si Matteo n'existerait pas, je tomberais surement amoureuse de ce petit d'ange. Dans mon dos j'entends une remarque blessante de la part d'Ambre mais je l'ignore comme tous les membres présent dans cette pièce ;