Tu n'es plus seul

Chapitre 7

Harry ramena Ginny à la maison en souriant.

- Mon amour, ça te dirait qu'on passe finalement voir ta famille. Après tout, nous avons dû annulé ce repas alors qu'il est encore temps d'y aller. Nous pourrons ainsi montrer à ta mère les photos de bébé.

- Oh ! Harry ! Tu es l'homme le plus parfait du monde.

Tous les deux transplannèrent dans la nouvelle maison des Weasley. Quand Ginny entra, elle fut attirée dans une étreinte avec sa mère. Harry fut attiré par Arthur vers la table. L'homme lui proposa une bière au beurre qu'il accepta avec joie. Il s'installa juste à côté de Ron et Hermione. Sa femme ne tarda à prendre place à sa droite.

- Désolé de nous imposer mais Harry à eut une merveilleuse idée. Il est tellement fier de son enfant qu'il voulait vous montrer immédiatement les photos ! Elles sont un peu floues mais vraiment magnifique.

Rayonnante de bonheur, Ginny tendit ses quatre photos à ses parents. La jeune femme embrassa ensuite Harry. Le brun retint un gémissement de dégout. Tout dans la femme qu'il avait aimée lui donnait envie de vomir. Molly s'extasiait devant les quelques clichées, tout comme le reste de la famille.

- Oui, c'est vrai, je suis fier de cet enfant. Surtout qu'il a été conçu quand nous étions en Amazonie. C'était une bien belle période, clama Harry.

Soudain, Ron laissa tomber les photos dans ses mains. Il écarquilla les yeux de stupeur.

- Mais Harry... quand nous étions en Amazonie, il n'y avait pas Ginny.

- C'est vrai, remarqua soudain Milly. J'ai dû consolé Ginny tous les jours car ton départ lui pesait. Comment se fait-il que tu es... Non !

La femme rousse se leva d'un bond pale comme un linge. Elle venait de réaliser ce que signifiait les quelques phrases d'Harry. George se mit à hurler :

- Tu as trompé Harry ! Tu essaye en plus de faire croire à Harry que c'est ton enfant ! Tu es une trainée ! Tu entends ! Ordures ! Tu entaché notre réputation, tu nous roules tous dans la boue par tes actes !

Hermione dans un accès de colère, déchira les photos du bébé. Ginny était verte, et des larmes inondaient ses joues. Chaque personne dans la pièce lui hurlait des insultes. Seul Harry et son père restait silencieux. Soudain Arthur se leva et cria un retentissant : silence. Le calme retombe sur la cuisine.

- Harry, mon garçon. Comment as-tu appris la nouvelle ?

- Neville a fait des tests et je ne suis pas le père.

- Puisque tu nous apprends la nouvelle ainsi, je suppose que tu veux divorcer ?
- En effet Arthur.

- Très bien. Je te remercie de nous avoir prévenu et ne pas avoir jeté le discrédit sur notre famille. Dès demain, tu seras célibataire. En tant que chef de la famille, je ferais ce qui doit être fait.

Harry acquiesça. Un maigre sourire apparut sur ses lèvres. Et soudain, il éclata de rire alors que des larmes coulaient sur ses joues. Hermione passa un bras réconfortant autour de ses épaules.

- Ne t'en fait pas Harry. Tout sera bientôt réglé.

- Non, je suis pitoyable... J'ai abandonné mon fils, mon vrai pour ce bébé maudis. J'en ai fait de même avec l'homme qui m'aimait. Je suis un monstre.

- Raconte-moi tout mon garçon, demanda Molly.

Alors, Harry se mit à parler de Drago. De son amour pour le jeune homme et du fait que le blond éduquait son fils. Le brun sentait son cœur se serrer. Quand il se tut, Molly se releva. Elle frotta sa robe pleine de farine puis alla se saisir de la bouilloire sur le feu. Hermione réfléchissait à plein régime afin de trouver une solution. Pendant ce temps, dans le salon se trouvait le conseil de famille. Molly avait refusé de participer au lynchage verbal de sa fille par ses fils et son mari.