CHAPITRE 1 : The Outbreak

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10 Décembre 2016, Rennes. Quelques heures avant le début du Désastre.


Je soupirais en jetant mon manuel sur mon bureau. Je n'arrivais plus à me concentrer.

Ça faisait des heures que je révisais pour mon examen d'anatomie du lendemain, et je saturais.

Mais je pensais y arriver, ça faisait deux semaines que je ne voyais plus la lumière du jour pour réviser.

J'étais en première année de médecine et c'était dur. Heureusement, j'avais des colocs formidables qui faisaient tout pour m'aider à réussir : la cuisine, le ménage. Comme j'étais loin de ma famille, c'était essentiel.

Je me levais pour m'étirer. Ça me fit du bien, étant donné que ça faisait 5 jours que je n'étais pas du tout sortie de chez moi.

Pour rire, mon coloc Maxime me traitait de marmotte qui hiberne.


Il pouvait bien parler, lui non plus ne sortait jamais de chez nous. Sauf pour faire les courses et s'acheter des jeux vidéos, sa grande passion.

Après mes étirements, je partis me regarder dans mon miroir.

J'aimais me regarder. Ça pouvait paraître un peu narcissique mais c'était la vérité.

J'étais plutôt grande, 1m70. J'avais une silhouette équilibrée.

Je portais mes cheveux bruns au carré, c'était plus pratique. C'était mes yeux que je préférais chez moi : ils étaient d'un beau bleu clair. J'avais quelques taches de rousseur sur les joues.

Après ma petite inspection, je sortis de ma chambre.

Je commençais à avoir vraiment faim, et en plus j'entendais que Maxime était dans la cuisine. Parfait. J'avais hâte de bavarder de tout et de rien avec lui.


- Hey ! fis-je en souriant pour le saluer.


Il me rendit mon sourire.

Maxime et moi avions le même âge, soit 19 ans.

Il était un peu plus petit que moi, et était brun aux yeux marrons. Je l'appréciais beaucoup.

Et je savais que lui aussi m'aimait beaucoup. Je doutais même du fait qu'il ait des sentiments pour moi.

Si c'est le cas, il n'avais jamais osé m'en parler.


- Salut, Cassiopée ! Alors, tu survis à tes révisions ?

- Oui, j'ai fini !

- Ah super, on va pouvoir se mater un film ce soir ! Tu as faim ? Je t'ai préparé des pâtes. Je sais que Bastien aurait fait mieux, mais bon...

- Arrêtes, c'est bien des pâtes. Merci mon chou, répondis-je en rigolant.


Bastien, c'était notre autre coloc. Il était un peu plus âgé que nous, il avait 24 ans.


- Au fait, tu as des nouvelles de lui ? demandais-je, plus sérieuse.

- Oui, il m'a appelé hier. Il tient le coup, ça lui fait du bien d'être avec sa famille.


Ça faisait plus d'une semaine que Bastien était retourné vers sa famille, dans le Finistère. Sa Maman venait de décéder d'une longue maladie.

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