Fuann Fallhawkhill

Prologue

Je m'avance vers le centre de la pièce et aperçois un autel de pierres grises.

Le bruit de mes pas résonne dans chaque recoin de cet endroit oppressant. 

Je n'ose presque plus respirer.

J'ai l'impression que chaque pierre qui jonche le sol me regarde avec méfiance. 

Le seul éclat de lumière, qui éclaire le centre de cette salle, m'aveugle.

Mes talons battent la poussière déposée par les années sur la roche. 

Les racines de l'arbre ancien pendent du plafond ce qui donne encore plus une ambiance ténébreuse.

L'impression que l'autel s'enfuit à chaque fois un peu plus lorsque je m'avance s'arrête quand mon bassin est heurté par ce reposoir.

Sur celui-ci, il y a une boite.

Elle est en bois.

Un bois sombre.

Encore plus sombre que du pin.

Je ne connais pas cette matière.

Un symbole est gravé dessus, maladroitement.

Ça a été fait avec un petit couteau, car les traits ne sont pas bien distincts.

Comme si on l'avait fait en vitesse.

Je tends une main vers cette fameuse boite, au même moment un craquement se fait entendre dans mon dos.

Je me retourne rapidement pour vérifier la pièce.

Ce n'était qu'une chauve-souris.

Ma main se pose enfin sur ce coffret, je sens alors la magie parcourir l'entièreté de mon corps ce qui me force à fermer les yeux.

C'est comme une décharge électrique partant de ma paume jusqu'à mes pieds en passant par mes épaules, ma nuque, mon dos, mon ventre, mes cuisses, mes genoux et mes mollets.

Lorsque j'ouvre les yeux, une lueur aurore fait briller mes veines le long de mon bras.

La boîte s'illumine légèrement.

Mon pouls s'accélère.

Ma main est comme fixée sur cet objet.

Il commence à trembler.

D'un coup,  le petit coffre s'ouvre et une flamme en sort comme une bête sauvage.

Je tombe en arrière sous la surprise.

La flamme de l'entité est d'une telle impétuosité que la pièce devient en un clin d'œil un véritable brasier. 

Sa puissance est étouffante.

Je n'arrive presque pas à bouger.

Je tente de discerner les formes de cet esprit.

Il n'a pas de forme.

Je remarque que les flammes se rapprochent de moi, je n'ai que deux options : fuir ou me battre contre un monstre qui va sans doute me tuer dans d'atroces souffrances.

Mon choix se fait rapidement.

Je me lève d'un bond, tourne les talons et m'élance à travers le labyrinthe que j'ai traversé quelques heures avant.

Bizarrement j'ai l'impression de connaître ce lieu comme ma poche avec la peur.

L'esprit de flamme me poursuit toujours.

Malgré mon âge de jeune fille, l'entité me suit de près.

Mes foulées s'allongent au fur et à mesure que je cours.

La peur sans doute. 

Mes chevilles vont finir par céder tellement mes pas sont lourds.

Je voit enfin la fin de ce dédale de malheur.

Je m'imagine déjà à sauter sur le côté pour échapper aux griffes de cet être démoniaque.

Alors que je prends mon appel, il m'attrape la cheville.

Il me tire en dessous de lui.

La flamme s'éteint peu à peu laissant place à de la fumée sombre que je distingue à peine.

Je tousse quasi-immédiatement.

La créature pousse un cri effroyable.

Je sens ma gorge se serrer.

Mon souffle ne passe presque plus.

Une larme de douleur coule le long de ma joue.

Je ferme les yeux pensant que ma dernière heure est arrivé.

Soudain plus rien.

Plus un bruit.

Plus de pression sur ma gorge.

J'ouvre les yeux.

L'être a disparu.

Je me relève, veillant à regarder chaque endroit où j'aurais pu avoir mal.

Mais rien.

Plus aucune trace de ce qu'il vient de m'arriver.

Dans ma tête, des millions de questions surgissent.

Mais je me sens fatiguée.

Je décide de rentrer au village pour me reposer, je mettrais tout ça au clair demain avec ma marraine.

----------------------------------------FIN CHAPITRE---------------------------------------

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Yo les lecteurs/lectrices,

Alors comme avant-gout de ma nouvelle histoire, ça vous plaît ?

Vous pensez que cette fille est l'héroïne ? 

Quelle est cette créature ? Enfin cet esprit ?

Pourquoi en parlerait-elle à sa marraine ?

Ça fait pas mal de questions... Je suppose que vous en avez d'autres,  n'hésitez pas à les poser on ne sait jamais, un indice par-ci par-là... Ah ah ah !

 Bon, tchao les p'tits guys !

À la revoyure !

(oui je l'ai depost repost ^^')