Bonjour.

Les exposés

Je vous avais prévenu de son arrivée. Maintenant c'est pas mon problème si vous êtes pas prêts à lire ce chapitre authentique rempli de rage.  Commençons. 

Ce chapitre va être assez particulier (c'est le premier et le dernier je vous assure) étant donné que c'est une histoire qui vient de m'arriver, et je peux vous assurez que j'étais vraiment énervée (si si je vous assure). Je vais l'agrémenter de quelques informations en plus. 

En ce beau week-end d'octobre, un exposé s'apprête à être commencé en SVT. J'appelle ma partenaire de groupe, de type "je ne fous rien car insérezuneexcuseici" (premier type que je vais aborder d'ailleurs). Je lui demande donc de commencer sa partie, comme toute personne normale souhaitant avoir une bonne note. Cette personne, que l'on va appeler "Lila"me répond oui bien sûr, je le fais demain. Je précise que l'exposé est pour le lundi. 

MAIS. Parce qu'il y a toujours un mais, ce type de personne est connu pour sa capacité à prendre les gens pour des pigeons. Sauf que je déteste vraiment être prise pour une débile, vraiment. 

Reprenons. 

Les "Lilas" sont donc connus pour rien faire et avoir une bonne note grâce à la personne qui a travaillé, en l'occurence moi.  Elles sont aussi spécialistes en inventage d'excuses toutes plus alambiquées que les autres, comme l'authentique et vrai "mon ordinateur, qui est un macbook pro Retina 2017,buggue je ne peux donc pas travailler". Oui, on m'a réellement sorti cela. Vous comprenez donc mon énervement, ma frustration. Ces personnes vont tout faire pour ne pas travailler, même si tu leur demandes une image, par principe, elles ne vont pas le faire. Point, pas de négociations là-dessus. Enfin, cette personne se ramène le jour de l'exposé avec une tête de chien battu, fait semblant de pleurer pour au final, après la fin de l'exposé, te demander si ce qu'elle a fait était bien. Je rappelle aux personnes qui appartiennent à ce type, que non, enregistrer trois images, imprimez quatre pages avec du texte en taille 44 , ce n'est pas bosser. Ce n'est même pas le strict minimum, c'est plutôt le " foutage de tête". 

Passons, je n'ai guère envie de parler de cette histoire plus longtemps. 

Ensuite, nous pouvons rencontrer un autre extrême, celui de la personne qui veux tout faire à sa manière, allant de la répartition des parties (moment crucial d'un exposé, c'est celui qui va déterminer si vous allez vraiment bosser ou non) à la couleur des puces du PowerPoint. Et elle s'assure également que tout le monde a bien mis une marge de 0,0087809TG657 cm entre l'image une et le texte deux. Je la nomme JMFDCQTD (je m'en fous de ce que tu dis). Aussi, elle va bien rappeler à tout le monde que, "ta partie c'est nulle, à cause de toi on va avoir 0". Mais on est bien d'accord, au final, c'est souvent cette personne qui est la plus reloue entre le premier type dont je vous ai parlé. Après, chacun ses goûts j'ai envie de dire. 

Parlons de cette personne qui ne fout rien, mais qui prend l'initiative de mettre la pression à tout le monde. C'est souvent l'acolyte de la JMFDCQTD de ce que j'ai pu remarquer. Pendant les deux moments où les partenaires se regroupent, elle est toujours sur son portable, écoute un mot sur trois (si vous avez de la chance, les puristes ne viennent carrément pas) et se permet de commenter l'inexactitude des propos de la personne qui a bossé, pour au finir passer pour une vrai débile. Parce que ce qu'elle a dit, ça n'a aucun rapport avec le reste. C'est comme mettre de l'ananas sur les pizzas ou mettre le lait avant les céréales quoi (me tapez pas). 

On peut aussi relever la personne qui, à l'oral, parle très doucement et très vite. Non non, très mauvais choix, vraiment pas une bonne idée. Parce que déjà, la note est souvent collective (je ne sais pas qui a décidé de faire ça, parce que c'est vraiment, mais alors vraiment, la pire idée qu'il y ait jamais eu, après l'invention de la téléréalité par exemple). Je ne me gêne pas pour lui faire remarquer alors qu'elle est en train de parler, ce qui fait que toute la classe entends un "MAIS PLUS FORT" bien gentil et empreint d'une solidarité qu'on peut ressentir, elle traverse la classe comme une vague. Et trempe malheureusement le professeur, qui lève la tête pour nous dévisager longuement et secouer la tête. Le problème quand on crie ce plus fort, c'est que cela va faire stresser encore plus la personne qui va parler de plus en plus vite et de plus en plus doucement. Quel bonheur, lorsque vous prenez votre tête entre vos mains pour demander à Dieu ce que vous avez bien pu faire pour mériter cela. 

J'ai terminé sur les exposés aujourd'hui, je tiens à dire que je vous avais prévenu qu'il y avait TOUJOURS des problèmes, la preuve. 

Bref, je vous dis au revoir pour un nouveau chapitre :) 

Chapitre pas relu, grosse flemme demain je me lève à 6h50 et je suis un bébé en manque de sommeil.