Chapitre 9: Nature et vagabonds

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Ginny était assise sur un banc de la table à manger, un bras en écharpe parce qu'elle avait été désartibulée lors du transplanage. C'était elle qui était étendue aux pieds d'Hermione quand Harry s'était levé. Cette dernière l'avait soignée et remise sur pied avant de lui bander le bras. Cela faisait quelques jours déjà et il y avait des progrès, mais Ginny avait toujours son bras immobilisé. Ils ne pouvaient pas transplaner tant qu'elle ne serait pas guérie. Harry prenait soin de Ginny comme la prunelle de ses yeux. Pendant qu'ils étaient occupés tous les deux, c'était toujours le même débat entre Ron et Viktor. Hermione s'occupait dans ses livres et tentait de ne pas prêter attention à leur bataille. Elle cherchait des indices pour détruire et trouver des Horcruxes. Après quelques séances de sortilèges lancés sur le médaillon, elle s'était rendue à l'évidence qu'un sort, quelque chose de peu tangible, ne pourrait jamais venir à bout d'un objet doublé de magie noire. Ils devaient faire appel à un objet. Un objet magique. Elle avait réuni tous les livres sur le sujet qui avaient bien voulu entrer dans son petit sac et depuis, elle feuilletait et prenait sans arrêt des notes. Qu'importe quel objet magique elle trouvait, il y avait toujours un point qui faisait qu'elle devait l'oublier. Elle soupira. Les garçons étaient encore entrain de se chamailler. Elle releva la tête, cherchant un endroit calme où elle pourrait repasser ses sources tranquille. Elle se leva et, avec sa pile de livres dans les bras, se dirigea vers l'extérieur, où elle pourrait se trouver une branche tombée dans le périmètre protégé autour de la tente. Elle aurait aimé que Ginny puisse l'aider, mais cette dernière ne pensait qu'à pouvoir guérir pour qu'ils puissent changer d'emplacement. Il commençait à faire froid, l'automne annonçait son arrivée en force. Elle resserra les pans de son manteau autour d'elle et ouvrit un livre, puis commença à chercher des indices dans les pages vieillies. Elle entendit des pas se diriger vers elle, de même qu'une vague odeur de chocolat. Harry avait sûrement fait du chocolat chaud à Ginny pour la réconforter. C'était devenu une habitude entre eux pour remonter le moral de la jeune fille. Une masse s'assit à côté d'elle et elle osa risquer un coup d'œil hors du livre. C'était Ron. Elle lui sourit et replongea le nez dans le livre. Elle n'était plus à Poudlard, mais cela ne l'empêchait pas de continuer à approfondir ses connaissances. Le jeune homme se racla la gorge et elle le regarda de nouveau. Lui tendant la tasse, il dit:

- Tiens, c'est pour toi. Harry en a fait pour Ginny et il en restait. Et puis, il fait froid dehors, que fais-tu ici?

- J'essaie de me concentrer à trouver des indices pour les Horcruxes. Et je ne sais pas ce que toi et Viktor faites, mais vous ne m'aidez pas vraiment.

Le rouquin rougit. Il débattait avec Viktor de qui entre eux deux était le mieux dans plusieurs domaines et c'était censé leur donner des points pour gagner Hermione. Même si Viktor avait soutenu qu'Hermione n'était pas un trophée, Ron n'avait rien voulu entendre. Il devait maintenant avouer que c'était idiot de sa part de penser une telle chose. Hermione était une personne et non un trophée, bien que l'objet de leur amour. Elle avait prit quelques gorgées de chocolat et s'était replongée dans sa lecture. Il se leva et la laissa seule, comme elle l'avait voulu en sortant dehors. Viktor s'était installé à la table de la cuisine et pratiquait des sortilèges sur la petite flamme dans le flacon.

- Hey. Qu'est-ce qu'on fait, maintenant? dit Ron.

- Tu vas pratiquer des sorts sur la flamme, j'ai terminé, répliqua Viktor.

- Quoi? Et toi?

- Je vais aller m'asseoir avec Hermione et l'aider à trouver ce qu'elle cherche dans ses livres. Cela fait une semaine maintenant, qu'Harry prend soin de Ginny, qu'on s'embrouille tous les deux et qu'Hermione s'isole pour chercher je ne sais quoi. Ça doit avoir une fin.

Ron voulut répliquer, mais il savait que Viktor avait raison. Ils ne faisaient rien depuis une semaine, tout ça parce que Ginny ne pouvait pas transplaner, et il en avait mare de rester planter là. Il prit la place de Viktor à la table, et celui-ci se leva et sortit de la tente. Viktor n'avait pas vraiment besoin de pratiquer de sortilèges, puisqu'il les maîtrisait déjà parfaitement, il ne faisait que s'occuper un peu. Hermione et ses livres venaient de lui offrir une porte de sortie. Il s'assit à côté d'elle et prit un livre sur ses genoux. Il lui tapota l'épaule, car la jeune fille était trop absorbée par sa lecture pour remarquer sa présence. Elle leva la tête et lui sourit.

C'est toi que je choisisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant