PDV Alex
Le mot était passé que James Reynolds avait été sérieusement menacé par Mr. Washington. Non seulement il avait écopé de trois semaines de retenue, mais apparement, Washington lui avait dit qu'au prochain faux pas rapporté, il serait renvoyé de l'établissement, alors heureusement, nous n'aurions plus à le craindre. En revanche, j'aurais vraiment aimé pouvoir voir ça, ça avait du être plutôt amusant.
Je jetai un regard à John pour environ la trentième fois en seulement une heure. Il discutait par messages avec Lafayette et Hercules. Cependant, je revins à l'écran de mon ordinateur avant qu'il n'aie le temps de me remarquer. Je n'écrivais pas vraiment, mais faisais courir mes doigts sur le clavier pour feindre être occupé. D'habitude, j'aurais pu écrire non stop, mais aujourd'hui, je ne parvenais pas à penser à quelque chose à noter. Alors je continuais juste à voler des regards à John quand il ne regardait pas.
Je devais l'admettre, il était très beau. Ses magnifiques cheveux bruns étaient presque toujours noués en queue-de-cheval, un peu comme moi. Ses sublimes yeux verts me coupaient le souffle chaque fois qu'ils rencontraient les miens, chocolats. Je pourrais me perdre dedans pour des heures. Bien sûr, il trouverait probablement ça effrayant si je me mettais juste à fixer son visage.
Pour être honnête, je me sentais différent en sa présence. Je me sentais... En sécurité. C'était un sentiment qui m'était étranger, par ailleurs. Je ne m'étais pas senti en sécurité depuis que j'avais une douzaine d'années. Je ne comprenais pas pourquoi je me sentais comme ça, mais c'était agréable. Et j'aimais bien John. Peut être plus que bien. Oh mon dieu, pensais-je. Je suis amoureux de lui, pas vrai ? Je ne pouvais pas le dire avec certitude. Je n'avais jamais été amoureux avant, mais j'avais l'impression que c'était ça. A ce moment, je fus frappé par l'inspiration, et je commençais à écrire.
Cold in my professions, warm in my friendships, I wish, my Dear Laurens, it might be in my power, by action rather than words, to convince you that I love you.
(NdT : Je laisse cette phrase en anglais, car je n'ai pas su retranscrire en français la beauté du célèbre texte écrit par Alexander Hamilton lui même.)
Je continuais à écrire jusqu'à être satisfait de ma lettre. Bien sûr, je ne lui montrerais jamais, mais je me sentais mieux d'avoir mit des mots sur mes sentiments. Je sauvegardais le document, et en ouvrit un nouveau, vierge, juste au moment où John venait vers moi pour me parler.
"Alors, qu'est-ce-que tu fais, Alex ?" Demanda-t-til de sa voix parfaite. Une part de moi-même voulait partager la mienne avec lui, mais je signais juste ma réponse, comme je le faisais toujours.
"Je suis juste en train d'écrire."
"Et qu'est-ce-que tu écris ?" Il semblait à présent vraiment curieux.
"Je ne sais pas encore. Je viens juste de finir quelque chose d'autre."
"Et de quoi ça parlait ?" Bon sang, John. Pourquoi tu dois être si curieux ?
"C'était juste une petite page de journal" Ouais... Partons sur ça.
"Je vois, eh bien, avant que tu ne commence quelque chose d'autre, il est minuit. L'heure pour toi d'aller au lit." J'eus un petit sourire. Il se comportait comme un papa poule. Acquiesçant, je fermais mon PC et le tendais à John. Il ne me laissait plus l'avoir la nuit après m'avoir attrapé avec à quatre heures du matin la veille. Apparement, dormir était une chose importante. Il se leva et marcha jusqu'à son côté du dortoir, et je me glissais sous ma couverture. Je ne m'endormis pas tout de suite, en revanche. Au lieu de ça, je fermais juste les yeux et méditais.
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(Traduction française) Say Something (Lams, Mute!Alex)
Fanfiction/Avant tout, ceci est une traduction française de l'histoire anglaise de MishaIsOurOverlord1 et JE N'AI AUCUN DROIT DESSUS. Il/elle m'a donné la permission de le faire et c'est très gracieux de sa part. Si vous aimez cette histoire, allez lui donner...