Chapitre 3

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- Je crois qu'il est temps de m'expliquer ce qu'il se passe. Qu'est-ce qu'il va m'arriver ? 

- L-les gens qui ont une note supérieure à 95/100 sont emmenés... et ne reviennent jamais... M'apprend ma mère.

- Et tu sais ce qu'il leur arrive ?

- Je... non...

- Tu veux dire qu'ils vont me kidnapper ?

- En quelque sorte...

- Mais ils n'ont pas le droit ! m'exclamais-je, indignée.

- Mais tu veux faire quoi ? Refuser d'aller avec eux ? C'est impossible, Cheryl.

- Et pourquoi ?? Vous allez les laisser m'emmener sans rien dire, c'est ça ??

- Bien sûr que non, mais il y a deux ans, les Scott ont essayé de cacher leur fils... ils... Elle s'arrête soudainement.

- Ils quoi ?

- Laisse tomber, mais je peux te dire une chose, Cheryl... C'est malgré tout mieux comme ça, tu peux me croire.

Je me lève brusquement de mon lit d'hôpital, arrache maladroitement –à cause de ma vue encore trouble- les fils qui me retenait et part furieusement de la chambre avec une dernière parole.

- Je croyais que vous teniez à moi... je me suis apparemment trompée.

- Cheryl, tu ne comprends pas, nous n'avons pas...

Je n'entends pas la suite. Je suis si déçue... et la seule personne pouvant me remonter le moral est bien Cham. Je me glisse dans un placard, et joint mon commandeur portable.

« Contacte Cham s'te plait »

« Excusez moi, je n'ai pas bien compris. »

« Putain c'est pas le moment là ! Je suis pas d'humeur, merde ! »

« Excusez moi, je n'ai pas bien compris. »

« Raaah ! Pourrais-tu, s'il te plait, contacter mon meilleur ami, Cham ? »

« Qui voulez-vous que je contacte, Cheryl ? »

« CHAM !! »

« La connexion s'établit... Bip... bip... bip... »

- Cheryl ?

- Cham ! S'il te plait, remonte moi le moral !

- Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est à cause de ta note ?

- En partie...

- Raconte moi, tu as sûrement besoin de « vider ton sac », comme on disait avant.

- Juste, vous avez vos résultats ?

- Non, ils ont suspendus la cérémonie, elle reprendra demain.

- A cause de... moi ?

- Non, prends pas la grosse tête, non plus ! Mais après ton évanouissement, le public a commencé à se rebeller.

- Bref, dis moi quelque chose qui peut me faire rire, j'ai besoin de me détendre.

- Alors, quand on avait dix ans...

Moi, CherylOù les histoires vivent. Découvrez maintenant