Together

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                 • Together •

♦ Ashley ♦

~ Studio Syco ~

22 Juillet 2013, 10h52, Londres.

 - Je t'écoute, me dit-il en me serrant d'avantage dans ses bras.

Je le remerciai d'un petit sourire, alors que j'eu de nouveau envie de me coller à lui, d'être encore beaucoup plus proche que je ne l'étais déjà physiquement. Même psychiquement d'ailleurs... Je me sentais tellement proche de lui, mais en même temps tellement loin... il y avait cet énorme gouffre qui nous séparait. Ce gouffre invisible mais bien présent. Par ma faute. Ce gouffre appelait l'oubli...

 - Tout ça...ça à commencé un peu avant... , commençais-je. Mais j'avais encore beaucoup de mal à parler de cet évènement de vive voix. Cela faisait certes, un an, mais même un an après j'avais du mal. Beaucoup de mal. J'arrivais à le reconnaitre dans ma tête, mais à voix hautes, c'était une toute autre affaire... 

Je sentais que les larmes menaçaient de couler. Je ne voulais pas craquer devant lui, pourtant je sentais que je pouvais et qu' il ne me jugerait pas. Que bien au contraire il me soutiendrait et m'apporterait compréhension et peut-être même une forme d'amour. Il passa un bras autour de mon buste au niveau de mon sternum, sans me faire mal. Il était tellement doux. Comme toujours. Et au fond de moi je savais que dans mon passé, notre passé il ne m'avait jamais fait de mal. Du moins pas intentionnellement.

- Avant quoi Ley...? S'enquit il tendrement alors qu' il déposait un baiser sur mon cuire chevelu, son souffle chaud buttant contre la chaire de ma nuque. Les poils sur cette dernière se dressèrent alors que je frissonais, complètement réceptive à son corps autant qu' à ses paroles.

Je reprenais douloureusement mon souffle, soufflais un bon coup pour me libérer de toute ma tension. Une tension qui nouait mes muscles de mes épaules, de mes omoplates... Apparemment sans que je n'ai dit ou fait quoique ce soit pour lui faire comprendre que j'avais des nœuds de tensions, il entreprit de me faire un massage. Je frissonais au contact de ses long doigts fin et agiles sur ma peau alors que je le sentis contre moi, esquisser un sourire. Il savait très bien quel effet il avait sur moi.

  - Merci, chuchotai-je entièrement reconnaissante de son geste. Pour toute réponse il m'embrassa la joue longuement et tendrement, son front posé contre l'une de mes tempes. Tout ça en poursuivant de me masser. Je me sentais à mon aise avec lui, comme je ne m'étais jamais sentie à l'aise avec qui que ce soit.

- Avant... la.. la mort de mes parents... , chuchotai-je au moment où les larmes s'écoulèrent de mes yeux. Je sentis la surprise se faire lorsque son corps se figea derrière moi et qu'il tressaillit. Il me serra très fort contre lui m'insufflant par ce geste de la force, du courage et du soutient. Mais je le sentais légèrement trembler contre moi, ce qui me permis de comprendre qu' il était tout aussi touché par ce fait que je l'étais.

- Je l'ignorais... j'aurais tellement aimé les rencontrer un jour... dès que tu me parlais d'eux... enfin je voyais bien à quel point tu les aimais - aimes -, ils avaient l'air si sympathique, prévenant... Ashley ma puce... je suis sincèrement désolé, toutes mes condoléances, mumura-t'il.

Silencieusement, et c'est seulement parce qu'il était si près de moi qu'il put l'entendre, mais je le remerciais, sincèrement touché par ses propos, alors qu'il semblait vouloir m'éloigner de la douleur, bien qu'il ne peuve rien faire pour moi à moins qu'il soit doté de super pouvoir magique  de résurrection! Me serrant toujours très fort contre ses bras, je sentis doucement son parfum, un parfum qui m'était tout aussi famillier que l'était son visage ou encore le parfum de mon propre frère. Au fin fond de mon cerveau, je sentais encore quelque chose de nouveau se réveiller, mais je n'arrivais pas à tirer le fil de mes souvenirs, alors encore une fois je restais dans le noir le plus complet quant à la façon dont je l'avais rencontré une première fois, mais aussi quant à ce qu'il représentait pour moi dans le passé. Parce que j'étais sûre et certaine d'une chose: ce souvenir qui remuait en moi était entièrement lié à lui. 

Au bout d'un moment, je repris mes esprits, alors que me reprenant émotionnellement je me forçais à laisser de côté mon angoisse à l'idée de parler. Non pas parce que je ne lui faisais pas confiance, bien au contraire. Non seulement parce que cela aller être la première fois que je parlais de cela à quelqu'un. Mais je savais aussi que cette forte angoisse était tout autant liée à la peur que Jenna ou Maria arrive et ne me surprenne en train de les dénoncer à un des "concurrents direct" de Jenna. Bien sûr, elles ne se rendaient pas compte qu'il n'y avait aucune concurrence entre Jenna et les One Direction. Comme si elle était supérieur à eux! Eux, ils ont le talent, la sympathie, sont modestes, attachant, contre la violence, redevable... En fait ils sont tout le contraire de Jenna! 

 - Enfin... elles avient déjà mis en place leur plan, bien avant que mes parents meurent... C'était simple, elles m'avaient entendus chanter, avaient compris que j'avais du talent, elles m'ont proposés un marché: je devais être l'auteur compositrice et interprète de Jenna, mais dans l'ombre. En échange, j'aurais le droit à  50 % des recettes... Je savais que c'était un mensonge, mais en plus je ne voulais pas, ça n'était pas moi. Je n'étais pas une imposteure, je ne vendais pas mon talent. Mes parents avaient une heine farouche pour Jenna autant que pour Maria. Si elles continuaient à me harceler pour que j'accepte, mes parents les avaient menacés de porter plainte... Elles ont cessés... jusqu'à ce jour...

To be continued...

Best Song EverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant