Never give up

-Chapitre 1-

" Au cœur de l'incertitude il y a toujours l'espoir, aussi fragile soit-il " - Robert Choquette

Durant plusieurs jours Amélie chercha un professeur de MMA, sans succès. Elle demanda du coté des amis de son père mais tous lui répondaient avec regret que de nos jours il fallait connaître la personne pour être sur de ne pas se faire avoir. Elle questionna ses propres amis de la Fac au cas ou ils sauraient quelque chose. Elle supplia son frère de l'aider à trouver quelqu'un qui puisse l'entrainer mais celui ci, toujours énervé de leur dernière altercation l'ignorait à la seconde où elle ouvrait la bouche.

Pourtant elle possédait tout le matériel nécessaire : gants de boxes, mitaines, protège dents. Mais chaque soir, lorqu'elle rentrait de ses cours en voyant son sac ADIDAS noir contenant ses affaires qui était posé au près de son lit, elle savait pertinemment qu'elle n'allait pas s'en servir. La bonne odeur de cuir neuf des sacs de frappes, les amitiés qui forment au cours de combats, le plaisir de revenir à chaques entrainements, tout ça lui manquait terriblement. En revanche Amélie ne se décourageait pas, elle se répétait souvent que l'espoir fait vivre.

Un après-midi, alors que le frère et la sœur Wages regardant la télévision, assis à chaque extrémités du canapé afin d'avoir aucun contact avec l'autre, leur mère arriva devant eux toute pomponnée.

Ils la dévisagèrent durant quelques secondes, sachant que ce n'était pas l'habitude de celle ci de se faire aussi belle. On aurait put dire qu'elle avait un rendez-vous. Un rendez-vous à 17h, habillée en robe de cocktail robe ? Nan pas vraiment.

" - Tu vas où, demanda Dylan encore ébahi.

- Ce soir nous avons un invité ! Je l'ai rencontré au travail, c'est un de nos clients à la boutique. On a eu une certaine affinité tout les deux et j'aimerai vous le présenter, ce soir.

- Faut que moi aussi je sorte la robe de soie ou bien ?

- Et moi faut que je m'habille en chemise cintré et pantalon à pinces ?

- Rhoo ... Arrêtez un peu ! Bon il arrive vers 20h. Je compte sur vous pour être prêt à l'heure et faire bonne impression. "

Ils l'écoutèrent sans obstiner et allèrent chacun s'occuper à une activité respective. Amélie alla préparer le dîner pendant que son frère rangeait la maison. Ils étaient toujours fâchés mais ils allaient tous les deux faire un effort pour une soirée. Leur mère, Annabelle, leur avait dit que ça n'était pas la peine de sortir le grand jeu mais ils voulaient vraiment mettre leur famille en valeur. Ils allaient accueillir un étranger et il allait sûrement devenir le petit ami officiel de leur mère alors il fallait montrer une bonne façade d'eux même.

Alors que Amélie finissait de se maquiller, vers 19h30, son portable qui était posé sur sa coiffeuse se mit à vibrer. Elle regarda qui l'appelait avant de décrocher. C'était sa meilleure amie, Kim qui qui voulait lui parler. Cette Chinoise-Vietnamienne avait grandi avec Amélie, elles se connaissaient depuis l'enfance. Son vrai nom était Kim Liên mais tout le monde l'appelait Kim. A la mort du père de son amie elle venait tout les jours voir Amélie, la réconforter, lui changeait les idées et la poussait à retrouver une vie sociale.

" - Buonjourno, segnorina Wages ! Come sei ?

- Hey Hey ! Je vais bien demoiselle Liên. Et vous même ?

- Merveilleusement bien. Qu'est-ce que tu fais ce soir chérie ?

- Rencontrer mon futur beau père !

- Oooh ! Je te laisse et tu as pour mission de tout me raconter en détail ! Bisous ma chérie. "

Le petit *bip* qui indique que la conversation est terminée se fit entendre. La jeune fille souriat bêtement, Kim était vraiment génial. A travers uen conversation téléphonique Amélie pouvait imaginer clairement les réactions de son amie, ses yeux qui s'illuminent à chaque propositions de sorties.

La sonnette de porte fit sortir Amélie de ses pensées. Elle descendit les escaliers les plus vite possible, sa robe en dentelle blanche la serrait légèrement au niveau de la poitrine, ce qui l'essouffla encore plus arrivée en bas des escaliers. Elle ouvrit la porte et découvrit un homme d'une quarantaine d'années. Ses cheveux étaient brun et ses yeux marrons. Physiquement il faisait l'affaire ! Il était musclé et sa chemise laissait apparaitre un tatouage d'un bracelet Maori sur son bras musclé.

Amélie l'invita à entrer et prévint sa mère que son inviter était arrivé. Tout les deux allèrent dans la cuisine et discutèrent un peu. Amélie monta alors dans la chambre de son frère pour l'avertir que le petit ami de leur mère était là. Lui aussi avait prit sa soeur aux mots, il portait un chemise blanche cintré, un jean et des Vans noirs. Malgré les baskets, Dylan ressembler à quelqu'un de vraiment classe.

Le frère et la soeur descendirent tout deux en racontant une blague. Mais arrivés à la porte de la cuisine, Dylan se stoppa net l'air sous le choc. Il regarda dans les yeux l'inviter mais les détourna rapidement. Amélie avait bien évidemment remarqué que quelque chose n'allait pas.

" - Les enfants, Steve, on va passés à table ?"

Tous les cinq s'installèrent à table et commencèrent à déguster le délicieux poulet aux olives que faisait si bien Annabelle. Amélie et Dylan mangèrent en silence laissant leur mère et Steve discuter tranquillement. Les assiettes se vidèrent très rapidement et le moment du dessert arriva plutôt plus vite que prévu. La soeur de Dylan l'obligea à l'aider à débarrasser et à préparer le dessert.

" - Bon dit moi c'est quoi ton problème avec Steven, questionna Amélie en chuchotant. Ne crois pas que je ne vois pas tes regards menasseurs depuis tout à l'heure.

- Ok, mais alors ne dit rien.

- Promis, dit-elle levant la main droite.

- De toute façon tu ne vas pas me croire ... Le type qui est assis à notre table traque mon gang depuis des mois. Il est flic et je crois ... Nan j'en suis sur, il m'a reconnu.

- Pardon ?!

- Je t'avais dis que t'allais me croire ! Je t'ai fait un nombre incroyables de signals de détresse et tu n'as rien remarqué, s'exclama t-il appuyé sur le plan de travail.

- Quoi le signal qu'on a inventé quand on avait 5 ans ?!

- Quand TU avais 5 ans !

- Mais comment veux-tu que je m'en souvienne moi ?!

- Peu importe. "

Son visage se contracta et on put voir sa mâchoire se contracter au maximum. Il avait l'air très en colère mais Amélie savait très bien que la honte et la désillusion s'y mêlaient. Ils apportèrent les desserts et dirent à la mère qu'ils les laissaient seuls et qu'eux allaient faire un tour.

La nuit ne laissait pas apparaitre la lune ce soir et les étoiles n'éclairaient pas suffisamment les rues pour y marcher sans trébucher sur quelque chose. L'air était frais, glacial par moments.

Deux ombres se détachèrent du décor, elles marchaient rapidement.

" - Où on va ?

- Désolé p'tite sœur mais j'ai besoin que tu me couvres, encore une fois. Faut qu'on aille voir les gars.

- Les gars ?

- Pourquoi tu fais la conne ce soir. On va voir les gars du gang peu-être nan !! "

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Bonsoir tout le monde ! J'espère que le chapitre vous a plut.

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Auriez-vous une idée de ce qu'il va se passer dans le chapitre suivant ?