Cinq autres filles étaient présentes devant le bâtiment. Trois d'entre elles se débattaient, une d'entre elles paraissaient très violente; on pouvait voir un bleu sur le bras de sa mère et une énorme trace rouge sur la joue de son père. Deux agents arrivèrent et empoignèrent la jeune fille de façon à se qu'elle ne puisse pas bouger. Elle semblait avoir la rage mais elle avait beau se débattre et crier, les agents ne semblaient sentir aucune douleur et ne la laissèrent pas partir. Les deux autres filles étaient dos au mur, leurs regards semblaient menaçants et leurs bras étaient croisés. Peut-être ne savaient-elles pas ce que signifiait ce bâtiment. Tous les parents semblaient énervés et agacés. Seule une des six mères avaient laissait couler sur son visage une larme à l'égard de sa fille. A peine quatre minutes plus tard, la porte d'entrée s'ouvrit et tous se dirigèrent vers l'intérieur.- Entrez. dis un homme qui devait avoir à peu près quarante-cinq ans d'après Marie. Quelques uns de ses cheveux avaient pris un blanc, il avait une épaisse moustache et une barbe tirant un tout petit peu vers le blanc. Il était assez musclé mais à la fois fin ce qui attirait le regard. Plusieurs cicatrices étaient très visibles sur son visage, cela peut nous laisser penser qu'il avait dû participer à plusieurs bagarres assez violente. Il portait un costume rouge et noir très propre et une cravate blanche. Il conduisit les parents et leurs enfants dans une grande salle suffisamment éclairée. Les meubles étaient de luxe et tous étaient propres et ne contenaient aucune poussière. Plusieurs tableaux étaient accrochés dans la pièce. La plupart représentaient des portraits et étaient peins en noir et blanc; cela donnait un contexte un peu plus historique à la pièce. L'homme fit signe à tout le monde de prendre place sur les fauteuils en cuir rouge. Personne ne parla, seuls les regards en colère des adolescentes montraient leurs désaccord et leurs colères. Par la fenêtre ouverte on pouvait entendre le vent qui sifflait dans les feuilles des arbres. L'homme reprit la parole et toute l'attention fut placé sur lui.
- Mme Krownsky va bientôt arriver ne vous inquiétez pas. Un de nos serviteurs va vous apportez une tasse de café pour chaque adulte.
En effet, deux à trois minutes plus tard, chaque adulte sirotait tranquillement leurs cafés. Soudainement, des pas de femme en talon s'entendit. Elle était impressionnante, par sa taille, sa posture, ses vêtements qui se composés d'une jupe rouge assez courte et d'un haut rouge aussi, ses cheveux coupés au carré et minutieusement brossé, ses talons hauts lui donnaient l'impression d'être encore plus grande, sa montre noir,... Elle ne souriait pas et ses traits du visage étaient droits. Elle s'avança d'eux et les salua poliment; les parents et deux de leurs enfant la saluèrent en retour.
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L'évasion
HorrorMarie est laissée devant une sorte d'internat. Mais que va-t-il arriver ? Va-t-elle réussir à s'échapper ? Comment passeront-elles d'une vie assez agréable à un vrai cauchemar ?