Au revoir papa, au revoir maman...

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-Comme vous avez pu le remarquer, cette enseigne est assez grande. Dans celle-ci vous pouvez trouver de nombreuses pièces comme une bibliothèque, un salon, une infirmerie, un réfectoire, des salles de cours et autre. Vos enfants ressortiront de cette endroit métamorphoser si ils en ressortent bien évidemment. Elles vous seront méconnaissables. Les autres informations dont vous auriez pu avoir besoin vous on déjà été distribuée sur la feuille que vous aviez reçu. Quelqu'un aurait-il des questions ? demanda madame Krownsky.

- Ce sera des chambres de combien ? se renseigna une des six mères.

- Elles seront dans des chambres de six et toutes ensemble.

- Quelles sont les règles qu'elles doivent respecter ?

- C'était inscrit sur la feuille que vous avez reçu ! L'avez-vous au moins lu ?

- Désolé, et oui je l'ai lu... Ce n'est qu'un simple trou de mémoire... Excusez-moi...

-Bon si vous avez terminer on peut passer à la suite non ?

-Oui oui... demanda la femme en baissant les yeux.

- Quelqu'un aurait encore des questions ? dit Mme Krownsky.

Toutes les parent firent non de la tête presque simultanément. Si j'étais ici pour une autre raison je rirais de la situation mais là... J'avais une boule au ventre; je crois que c'était de la peur, je ne connais pas vraiment ce sentiment. Mais j'étais en colère; très en colère.

- Si personne n'a de questions, passons à la suite: l'heure des "au revoir".

Certains parents se regardèrent. Ma mère et mon père aussi. Ils se lancèrent un regard plutôt étrange mais je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il voulait dire.

- Allez allez ! Dîtes leur au revoir !

Les pères et les mères commencèrent à se déplacer, d'abord discrètement puis plus sûrement. Mes parents avaient encore échangé le même regard mais cette fois-ci j'avais compris pourquoi. Je pensais qu'il voulait parler de quelque chose qui avait un rapport avec moi mais non, ils parlaient tous les deux de l'heure. Ils ne vont pas me laisser ici comme même ! Ils n'ont pas le droit ! Ils ne peuvent pas m'abandonner comme ça ! Mais jusqu'à preuve du contraire ils peuvent me laisser dans ce bâtiment avec des personnes que je ne connais pas ou plus tôt un bâtiment d'où on ne revient jamais !

Ma mère s'avança avant mon père, ils paraissaient pressés comme si ils attendaient quelque chose.

- Au revoir. dit ma mère sur un ton assez rapide. Elle ne semblait pas être affectée ni touchée par le faîte qu'elle ne me reverra pas.

Mon père dit exactement la même chose, sans aucun ton. Je n'ai pas éprouvé le besoin de leur dire au revoir ou plutôt je n'en n'avais aucune envie de le dire. Ils ne méritent pas que je le leur dise et je mérite encore moins de rester ici. En signe de mon approbation, j'ai croisé mes bras, je leur ai peut-être lancé aussi deux à trois regards mauvais. En attendant qu'ils partent je me suis contentée d'observer les autres. Certains parents paraissaient un peu affectée mais pas énormément non plus. A côté de la fille violente de toute à l'heure, il y avait le même garde qui l'avais tenue avant, elle ne pouvait rien faire ni tenté avec lui à côté. Elle les regardait d'une façon qui ferait froid dans le dos à n'importe qui; même au plus grand des meurtriers du monde entier. Une autre fille l'observait, je ne pouvait voir que le côté droit de son visage; le reste du corps était caché par sa mère qui était positionnée juste devant elle. Je pouvais voir son œil droit qui était vert, ses cheveux bouclés portés en chignon, son visage délicat, le côté droit de son nez ni fin ni gros,... Il me semble qu'elle porte des lentilles.

Mme Krownsky ordonna à tous les parents de sortir d'ici et de laisser les enfants ou plutôt les adolescentes.

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