L'évasion

Mon arrivée

-Maman ! Papa ! Où vous m'emmenez ? criai-je.
Mais mes parents ne répondirent pas.
Mon père qui conduisait augmenta la vitesse de notre belle voiture neuve.
- Dîtes moi où on va ! J'ai le droit de savoir ! m'énervai-je.
- Ça suffit ! C'est nous qui commandons alors tu te tais et tu nous laisses ! tonna mon père.
Je me tus même si je brûlais d'envie de cracher mon "venin". Je me contenta d'observer le paysage. Le reflet de mon visage se refléta à travers la fenêtre arrière de la voiture. On pouvait voir mes longs cheveux noirs et ondulés attachés en queue de cheval en arrière, mon teint pâle avec des tâches de rousseurs; ma bouche garnit de rouge à lèvre, mon petit nez fin, mes yeux verts, mes joues rondes,...
Par ma fenêtre, je voyais les paysages défiler mais sans en reconnaître un seul. Je savais que quelque chose clochait mais quoi ? Jamais mes parents ne m'auraient emmenée quelque part avec eux. Cela ne présageait rien de bon. Mais quelques minutes plus tard, je m'endormis roulée en boule sur moi-même. Une couverture blanche était posée sur moi ce qui m'empêchait d'avoir froid. Cette couverture blanche qui était devenue un peu grise au cours des années ne comportait aucuns trous. Je l'aimais beaucoup cette simple couverture.
Mes parents profitèrent que je dormais pour échanger quelques mots.
- Ce sera la dernière fois qu'on la verra alors évitons de se disputer avec elle, tu veux bien ? dit ma mère d'une voix si calme que cela étonna mon père.
- T'es drôle toi ! Tu sais très bien comment comment elle est ! Tu verras ça va vite dégénérer ! répliqua-t-il après un court instant de silence.
Après, plus un mot ne s'échangea jusqu'à ce que la famille fut arrivée. C'est Sophia, ma mère qui sortit la première de la voiture suivit de Jack, mon père. Sophia alla me réveiller en me secouant brusquement.
- Réveille toi ! hurla ma mère à mes oreilles.
- C'est bon ! Pas besoin de me crier dessus ! On est pas des animaux !
Je retirai ma ceinture et sorti de la voiture en lançant un regard menaçant à ma mère.
Nous avançâmes jusqu'à un grand bâtiment qui paraissait assez vieux. Lorsque je comprit ce qu'est ce bâtiment, je tentai de me sauver mais trop tard ! Jack m'attrapa par mes cheveux et me tira si violemment que je n'eus pas d'autre choix que de lui obéir.