Chapitre 9

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Spinelle se réveille, Neal dort encore, Moonlight est réveillé depuis un moment déjà. Quant à moi, j'ai eu droit à un sommeil fragmenté, je n'ai presque pas cessait de pensé à la blessure de Neal. Cela m'a permit de monter la garde, et de nous défendre en cas d'une attaque. Pendant cette presque nuit blanche, j'ai aussi pu étudié et apprendre par coeur l'itinéraire que nous devons suivre pour rejoindre mes parents. Je vois, à sa tête, que Spinelle a lui aussi passé une mauvaise nuit. Lorsque qu'il me dit qu'il a fait un cauchemar alors que je ne lui ai rien demandé, je me pose la question : Est-ce que sa pierre lui permet de lire dans les pensées ? Où est-ce que j'ai pensé à voix haute ? Un grognement se fait entendre vers Neal, il gigote sous sa couverture, sors ses bras et s'étire. Je suis content que sa blessure ne lui fait plus mal, et qu'aucun effet secondaire ne soit apparut. Tout aussi surpris que moi, il bouge son épaule pour vérifier sa guérison, j'aperçois aussi, ses doigts pincés sa peau. Le fait de se pincer pour vérifier qu'il est bien réveillé, m'amuse et me fait esquisser un sourire. Je me rend compte, quand peu de temps, ces deux hommes son devenus des ami et son rentré dans ma vie. Cela fait seulement deux jours que je l'ai connait, pour eux, cela doit faire cinq, puisqu'ils n'étaient pas dans le coma eux.
       
        Mes yeux se dirigent vers la carte que j'ai posé à côté de mon lit de fortune, elle est enroulée sur elle même. Un scintillement attire mon attention, un filet se créé, se tord et vient créé des mots que cette fois si je ne connais pas. Aucun mot auquel je pourrai le rattacher ne me viens à l'esprit. Je saisis la carte et la tends vers Spinelle. Ce dernier comprends tout seul qu'il doit tenté de déchiffrer le message venant d'apparaître. Les minutes passent, en signe de réflexion, les sourcils de Spinelle restent froncés. J'attends, ne sachant que faire. Des questions futiles apparaissent de temps en temps, je demande à Neal si tout va bien, si il n'a besoin de rien. Comme nous tous, il a faim, mais je n'ai pas de quoi mangé. J'avais prévu d'acheter de la nourriture au village ou nous étions. Je ne savais pas que nous allions être chassé. Mais bon, le passé est passé, ne revenons pas là dessus, concentrons nous sur l'instant présent et sur le nouveau message qui viens d'apparaître. Spinelle lève enfin la tête, malheureusement, lui aussi, n'a pas réussit à déchiffrer cette phrase. Ce nouveau problème est des plus étranges, contrairement à son précédent, il est dans une langue inconnue de nous tous. Seul point communs, l'écriture, se sont les mêmes symboles. Ce qui me permet de les lires sans pour autant les comprendre. De frustration, je lis à vois haute les mots:
"- Dveri Neba".
À ma grande surprise, un grondement résonne dans la pièce et nous fais tous sursauter, Moonlight y compris. Un bruit de frottement entre deux roches se fait entendre, avant de nous faire voir, malgré la faible flamme du feu de camp, un pan du mur en pierre se déplacer, laissant place à un profond tunnel, dont une faible lumière blanche illumine le fond. Nous restons abasourdi par ce mystérieux événement qui nous touche encore une fois. Les surprises n'ont pas cessé de jaillir depuis mon départ, c'est à peine si j'ai le temps de me poser cinq secondes. Je commences à plié mes affaires, bien décidé à allé voir d'un peu plus près le passage qui s'offre à nous. Mes camarades font de même, tout ça, dans un silence le plus totale. Je mets mon sac sur mon dos et commence à emprunté le tunnel. Mes pieds glissent sous des petits cailloux tombés du mur, et provoquent des petits grincement désagréable. Mon genou se plie lorsque Moonlight-chien me dépasse, il prends la tête de la file, tout content. La lumière blanche se rapproche de plus en plus, jusqu'à ce qu'elle nous aveugle complètement et ne nous fasse découvrir l'extérieur.
        Lorsque je vois ce qui nous attends à la sortie, je m'arrête brusquement et lève les mains. Un homme portant un uniforme gris et douveteux me rappelant les nuages, pointe vers nous une lance luisant sous la lumière du soleil. Son expression grave m'informe que nous ne sommes pas les bienvenue, qu'il n'est pas très content de nous voir. Il proclame solennellement :
"- Qui étés vous, que faites vous ici ?"
Je vois ses mains se resserré plus fermement au manche de son arme, lorsque Neal et Spinelle sorte du tunnel. Je lève les mains, écarte les doigts et dit calmement :
"- Ne vous inquiété pas, nous sommes juste de simples voyageurs qui viennent faire escale au prestigieux empire du Ciel".
Le soldat pas très emballé, nous dévisage de haut en bas, avant de murmuré assez fort pour que le l'entende:
"- Ça ne va pas passer."
Surpris, mes yeux s'ouvrent grand, comment ça, pourquoi n'allions nous pas passer. Une chose que je sais, c'est que quoiqu'il arrive, nous allons passer. Quitte à usé de la force si la parole ne suffit pas. Pourquoi nous renonçait il l'accès a l'Empire ? Y aurait il des problèmes, qui feraient fermé les frontières. Neal me demande:
"-Que se passe t'il ?
- Ce soldat, ne veut pas nous laisser passer, lui répondis-je froidement, la colère et l'incompréhension encore en tête."
Me vient alors en tête, une idée. Mon statut royal me permet normalement de voyager ou je veux, sans me soucier des frontières. Je pourrais révéler mon identité et nous permettre l'accès aux terres du Ciel. Révéler mon identité, voudrait dire, que le roi Karl me retrouvera plus rapidement et pourra me piégé dans la vallée de l'Empire, entourée de sommets enneigés. Est-ce un risque qui vale la peine être pris ? Devons nous faire demi-tour et trouvé une autre entrée ? Ou bien abandonné cette escale ? Je tente alors:
"- Pouvons nous savoir pourquoi l'accès à la vallée nous est elle interdite ?
- Vous n'auriez pas du arrivé par ici, répondit-il brièvement.
- Comment ça ? Intervient Spinelle dans la discussion.
- Cette endroit par lequel vous étés arrivé, et censé être secret, seul une poignée de personnes connaissent son existence et son moyen d'ouverture. Donc ce n'est pas normal que vous soyez là.
- Est-ce que cela affecte votre empire, demande Spinelle.
- Oui, sa sécurité est remise en question. L'article six cent quarante-quatre nous ordonne de livré toutes personnes étrangères aux autorités responsables. C'est à dire le dirigeant de la terre, notre empereur ou son Élite si le dirigeant ne serait disponible.
- D'accord, dis-je. Et il ne peut y avoir d'exception ?
- Aucune ne peut être tolérée. Peu importe votre statut social, l'argent que vous oserez donné. Rien ne passe, c'est la loi."
        Je sais à cette instant, que nous allons devoir faire ce qu'il dit, qu'aucun demi-tour n'est possible, que le destin s'acharne à nouveau sur nous. Je penses que l'assommer ou attaquer avec ma magie ne fera qu'aggraver la situation et nous rendre hors-la-loi au yeux des cieux. Cela m'étonnerait que ces derniers nous ouvrent la porte de leur maison après que nous ayons forcé les frontières:
"- Suivez-moi, dit le garde dont j'ai pu oublié l'existence pendant quelques instants."
Il se retourne sans crainte, il sait que nous n'oseront pas de l'attaquer. Nous le suivons en restant groupé. J'aperçois une immense tour dissimulée derrière un grand arme, je vois deux autres soldats nous observer d'un œil mauvais depuis leur perchoir. Le premier garde nous fais entré dans dans la fameuse tourelle. Simplement illuminée de torches, composée d'un tube transparent qui trône au milieu de la pièce à l'aspect terrifiant. Nous nous avançons jusqu'à ce dernier, je vois qu'il traverse la tour dans toute sa hauteur, nous pouvons voir le ciel et la lumière du jour. Une ouverture se créé instantanément dès que notre "gardien" descend un levier. Il nous ordonne d'entrer, ce que nous faisons inconsciemment.
        L'air et plus chaud à l'intérieur de l'immense cylindre que dans celui de la pièce adjacente. Le mercenaire réactionne le levier et referme ainsi notre prison de verre. Nous attendons là, sans savoir ce qui nous attends. Tout à coup, des trombes d'eau s'abattent sur nous et nous inondent de la tête au pied. Nous tentons de rester à la surface, malgré le poids de nos vêtements. La prison arrêté de se remplir dès que nos pieds ne touchent plus le sol. L'eau se réchauffe petit à petit, jusqu'à bouillonner. À ma grande surprise, cette température extrême ne me fait pas souffrir. L'eau bouillone ne plus belle jusqu'à ce qu'une fumée s'échappe et rejoins la sortie. Tout la matière liquide qui nous entoure, s'évapore. Je remarque que des parties de mon corps font à peu près pareil que l'eau, ils s'échappent. Le même phénomènes se produit chez les autres. Les poils de Moonlight s'envolent et se confondent à la nuée de vapeur d'eau. Mon corps se dissous, mais cela ne me fait mal, c'est plutôt agréable, j'ai l'impression de voler et d'être léger comme l'air. Peut-être que ce ne sont pas des impressions, je réouvre mes yeux et vois d'infimes parties de mon corps, et de celui des autres, volé au gré du vent et se dirigé vers la lumière.

C'est comme ça que l'Empire du Ciel punit les étrangers ?

Est-ce la fin pour nous ?

Sommes-nous mort ?

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Les Chroniques Du Cristal: Le Nécromancien De JadeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant