Rencontre

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Rencontre

Josie Wil

«Oh mon Dieu! Freddie, elle est morte!».

«Deli, petite peste, qu’est-ce qui t’as pris de l’emmener ici?».

«Je ne sais pas, je ne sais pas. C’est juste une fille que j’ai vu en entrain de dormir dans  parc et je me suis rendue compte que je l’ai déjà vue à l’école.».

«Mais, ce n’est pas une raison de la remmener ici! Tu l’as complètement terrorisée!».

«Mais, je ne voulais pas!».

«Pas étonnant d’ailleurs qu’elle veuille mourir! T’as sûrement dû lui donner le choc de sa vie!».

«Oh non, non, non…Freddie fais quelque chose! Je suis trop jeune pour aller en prison! Viens, Fred, viens ramasse tes affaires on va loin d’ici!».

«Delilah, ferme ta bouche et viens m’aider!».

Soudain, je sens deux personnes complètement choquées s’accroupir de chaque côté de mon corps. On me secoue par les épaules et on crie mon nom, mais je ne peux pas bouger…par encore, en tout cas.

«Oh regarde Deli, elle respire!», je me rends compte que c’était le commis, que j’avais vu plutôt dans la boutique, qui parle.

Ben tu vois corniaud, je ne suis pas morte et c’est impoli de parler d’une personne à la troisième personne!

«Oh merci mon Dieu! On ne va pas pourrir pour le reste de notre vie en prison!»

«Comment ça «on»? C’est toi qui l’a terrorisée et c’est à cause de toi que la fille est inconsciente!»

Hé! La fille a un nom! Attend que je me réveille!

«Tu oses abandonner ta petite sœur, Freddie?»

«C’est ton problème! J’y suis pour rien moi!»

«Hé! T’es là avec moi, alors tu assumes autant que moi!»

«Non! J’ai rien fait moi!»

«Tu ne vas pas me laisser tomber!»

«Je peux bien!»

«Tu n’es rien qu’un peureux qui ne peut pas s’assumer!»

«NON!»

«OUI!»

«NON!»

«OUI!»

Pendant que les deux personnes étaient à la limite d’en venir aux coups, j’ai pu reprendre une peu mes esprits et à me familiariser avec ma situation. Toujours étendue par terre, je vois que je suis dans un endroit que je n’ai jamais vu auparavant. Il y a une odeur qui flotte dans l’air. Et ça me donne l’eau à la bouche. Je jette un coup d’œil autour de moi et je m’aperçois que je suis, en fait, dans une boulangerie.

Ah oups…finalement, il s’agissait réellement d’une boulangerie. J’ai sûrement dû faire une folle de moi en m’enfuyant loin de la mystérieuse fille. Mais, d’un autre côté, je n’y prête pas attention. Josie rime avec folie et, apparemment, je ne pas passer une heure sans me ridiculiser totalement. C’est comme ça et je l’ai accepté il y a longtemps déjà.

Maintenant, je commence à douter de ce que j’avais cru. En la voyant à la verge des larmes, je me rends compte que la mystérieuse fille (il faut vraiment que je commence à l’appeler par son vrai nom!) ne me voulais pas de mal, au contraire. La mystérieuse fille n’est pas une kidnappeuse, ni une agresseuse, encore moins une harceleuse, mais elle reste un hominidé par contre.

Moi, c'est Josie... (EN PAUSE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant