Acte II | Chapitre 4

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     Cela faisait bientôt deux ans que tu avais entamé ce long voyage pour être plus forte et pouvoir protéger tes proches. Ce matin-là tu étais arrivé à Sindria, un pays dont tu avais entendu parler pendant ton long voyage autour des mers et tu avais hâte de voir ce qui se passait.

     Tu ne connaissais rien de ce pays, tu ne savais pas qui était le roi ou encore les règles mais tu comptais bien y rester au moins pour trois mois voir même plus. Tu avançais dans les grandes rues bondées de la capitale quand une vieille dame chuta au sol. Tu te dépêchas et l'aidas à se lever alors que les autres habitants n'y firent point attention.

     Tu lui fis un sourire rayonnant puis commença à partir quand la vieille dame t'invita à la suivre chez elle. Au départ tu voulus refuser mais vue comme elle insistait pour t'avoir chez elle tu ne peux refuser.

     Elle était une femme plutôt aisée sur l'île, sa maison était somptueuse avec de vieilles décorations orientales, ce qui donnait un charme considérable à cette bâtisse. Vous aviez discuté sur le chemin, pendant votre conversation elle te proposa un travail dans sa maison comme tu venais d'arrivée sur l'île.

     Au départ tu avais été surprise tu ne t'y attendais pas mais tu ne cachas pas ta joie en l'acceptant. Tu avais accepté pour plusieurs raisons la première était que tu n'avais pas de logement la seconde est que cette vieille dame semblait très gentille. Puis pour finir elle te l'avait si gentiment proposé, tu ne pouvais pas refuser.

     Elle semblait, d'après ses traits assez tirés, fatiguer, elle devait avoir besoin de quelqu'un pour l'aider et sûrement besoin de compagnie. D'après ce que tu avais vu, dans cette ville tout le monde ne semblait pas très solidaire envers les personnes âgées enfin comme partout ailleurs.

     Tu entras dans la grande demeure, un jeune garçon arriva en courant pour semblait-il accueillir sa grand-mère mais il s'arrêta juste devant toi avec un air interrogatif. Il semblait avoir à peu près quatre, cinq ans. 

     Elle salua le jeune enfant tout en te présentant puis te montra ta chambre à l'étage, elle te donna les consignes pour faire tes tâches la journée. Tout cela consistait à faire le petit déjeuner, emmener Sool à ses classes, faire le marché, la cuisine du midi et soir, les lits, aller chercher Sool, lui faire faire ses devoirs, le forcer à se laver et enfin ta journée était fini.

     Si tu n'avais plus rien à faire tu étais en droit de vaguer à tes occupations, toi pendant ses temps là, tu écrivais dans ton journal ou dessinais assis sur le toit de la maison. Sool ne t'aimait pas beaucoup au début mais au fur et à mesure que tu l'aidais et que tu apprenais de tes erreurs, il avait finit par t'apprécier.

     Ce matin-là, où  tu avais réveillé Sool à l'heure, où il eut déjeuné et était lavé et habillé à temps pour partir à l'école. Tu avais pris ton manteau en étant en plein hiver, bien qu'il fesait moins froid que chez toi à Aisu.

     Pendant que tu marchais dans les grandes rues de Sindria tu tenais fermement la main de Sool pour qui ne se fasse pas emporter par la foule. Ayant mare de tout ce monde tu allas dans une ruelle sous le questionnement du jeune garçon.

     Tu le fis monter sur ton dos puis atterri accès facilement sur les toits sous le rire du jeune garçon qui semblait s'amuser. Tu croisas un jeune homme possédant des cheveux blancs qui semblait lui aussi ne pas vouloir croiser tout ce monde. Mais tu fus tout de même surpris tu ne pensais pas que tu pouvais croiser quelqu'un ici mais visiblement si.

     Tu continuas comme si de rien était, tu fis descendre Sool qui marcha devant toi en écartant les bras pour le pas tombé. Tu remarquas que le jeune homme que vous aviez croiser, vous suivait sûrement pour que vous ne tombiez pas.

- Sool ? Demandas-tu au jeune enfant.

- Oui one-san ? Te demanda t-il en retour.

- Tu veux manger quoi ce soir ? Demandas-tu plongé dans tes pensées.

- Un plat de ton pays ! Fit-il en se retournant avec un grand sourire joyeux.

- Oh ! Je vois, nous allons manger un... hum ... gratin dauphinois avec un coq au vin ! Fis-tu avec une voix enjouer.

- Mais one-san, je n'ai pas le droit à l'alcool ! Déclara le jeune garçon avec une voix boudeuse.

- Sa tombe bien car le vin cuit il n'y a plus d'alcool mais juste un petit goût ! Fis tu avec un grand sourire en le prenant dans tes bras pour sauter car vous étiez arrivé.

     Tu marchas en tenant la main du jeune garçon jusqu'à l'école auxquelles tu le laissas entrer. Une fois à l'intérieur ce fut ton tour de partir faire les courses pour ce soir et demain midi. Madame, elle partait voir des amis au palais, à ce que tu avais compris. Tu commenças tes emplettes alors que le jeune homme aux cheveux neige était reparti à ses occupations.

     La journée se passa très vite jusqu'au soir, tu mangeas avec tout le monde quand on toqua à la porte. Tu allas ouvrir mais tu fus pousser en arrière pour rentrer de force dans la bâtisse. Ils allèrent vers la propriétaire mais tu te mis en travers de leur route avec des yeux noirs pour l'homme.

     Ils raillèrent très fort puis sortirent une arme et la pointèrent sur toi, tu ne connaissais pas ce genre d'arme. Mais tu n'y fis pas très attention, aucune personne n'avait le droit de s'en prendre à tes proches. Tu ne bougeas pas ce qui surprit l'homme qui railla encore plus fort suivi de ses deux compères.

- Pousse toi gamine ! Fit-il à faire peur à un alligator

- Pourquoi ? Et que voulez-vous ? Demandas-tu avec une voie calme et sereine.

- On est des voleurs et elle est riche. Fit un des hommes avec un sourire pervers en te regardant de haut en bas.

- Donc j'ai le droit de vous tuer alors ? Demandas-tu avec un ton calme qui pouvais presque faire peur.

- Tu n'es qu'une gamine. Fit le chef de la bande en t'approchant.

     Tout se passait très vite mais tu leurs avais donné des coups de pied et poings ce qui les avait mis à terre. Tu pris une corde qui servait en temps normal à bien fermer la porte puis les attacha tous ensemble au pilier central de la maison. Après cet incident tu continuas à servir le dîner à ta petite famille.

     La vie avait repris son cours, tout le monde alla se coucher, toi pendant ce temps tu approchas les hommes. Tu sortis une corde ainsi que des chaines et les emprisonnas comme des saucissons. Tu contemplas ton travail d'un air satisfait  puis tu allas te coucher en fermant bien la porte avec une corde.

     Tu t'allongeas dans ton lit non sans écrire ce qui s'était passé aujourd'hui puis t'endormie après un petit moment en réfléchissant au repas que tu pourrais faire demain soir.

Une Orpheline, Une Grande Famille  ─  [Characters x Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant