Qui aurait cru qu'il était encore possible de s'enfuir des plantations ? D'échapper a l'esclavage ?
Lui il l'a fait mais il n'est pas revenu comme il est partit. Il ne veut plus se mélanger , il ne veut plus côtoyer des personnes autres que noires...
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Ils ne nous disent pas tout en cours d'histoire, beaucoup de secrets non dévoilés.
Nous sommes emmenés dans un grand gymnase, c'est là que nous allons vivre avant de trouver un travail et tout ce qu'il faut.
Je m'installe sur un des matelas placer au sol , les bras derrières la tête et mon corps recouvert d'une petite couverture. Je n'est besoin de personne , je me suffit à moi-même.
Ils me regardent lorsque je suis dehors, oui les blancs m'observent comme s'ils attendaient un seul faux pas de ma part pour me sauter dessus. Ils ont déjà détruit ma vie et mon pays le Congo, j'ai fuis pour vivre d'un monde de paix et de sérénité. Et même ici , j'ai cette peur enfui en moi. Ils reviendront sûrement me faire du mal, seulement, ils commencent par me faire croirent qu'ils ne me veulent que du bien.
Mais moi je connais la vérité.
Et puis il y a elle , qui prétends pouvoir me venir en aide. De quelle aide ? Je n'est pas besoin d'aide et encore moins d'une personne blanche de peau. Même les arabes nous ont capturés, nous esclaves, moi ancien esclave.
Quand je pense a tout ceux qui sont encore prisonniers à cette heure ci, mon coeur se serre et une douleur atroce me prends. Rares sont ceux qui ont la chance de s'en fuir sans se faire attraper et subir les punitions du Code Noir* comme il est si bien nommer.
Si l'on tente de fuir, ils nous coupent le lobe* et nous marque au fer rouge d'une fleur de lys. J'ai déjà eu droit au fer rouge, il prenne un bout de fer, le mettent dans le feu et dès qu'il le sors du feu ils le collent sur notre corps. C'est extrêmement douloureux et seul mon frère qui doit sûrement me regarder d'en haut, sait à quel point j'ai crier ce jour là.
Ils sont cruels je vous le dis.
Mais ça m'énerve, j'ai l'impression que je suis le seul à remarquer qu'ils se moquent de nous. J'ai l'impression d'être le seul à voir ce vrai visage des blancs. Et cela me mets plus en colère qu'autre chose, comment peut - on être aussi aveugle sérieux ? Que des imbéciles.
Vivre entouré des personnes quionttué mes frères et soeurs c'est comme jouer l'hypocrite avec son pire ennemi, un jeu dangereux.
