L'ombre

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J'observe.

Je regarde chacune de tes actions, je connais tes habitude, je sais avec qui tu parle ainsi que les moments où tu n'a pas besoin de parler. Je grave dans ma mémoire chaque muscle qui composent ton corps, chaque veine, chaque ride, chaque éraflure. Je peint un million de fois tes yeux et sculpte dans mon esprit une statue à ton effigie, je suis toujours tes pas sans que tu ne prête jamais attention à moi.

J'analyse.

J'analyse et marque dans le journal de mon cerveau chacune de tes mimiques. Je défini petit à petit ton portrait psychologique. Je retiens tout ce que tu raconte aussi insignifiant soit le repas que tu es mangé la veille. Je réfléchi à ce que ton corps dit quand tu bouge. Je prête tellement attention à toi que tu es la première image que j'ai en me levant, sans que toi tu ne prête jamais attention à moi.

Je profite.

Je profite de chaque instant où je peux t'apercevoir comme si c'était la dernière fois, les rares fois où tu viens me parler je passe une excellente journée. Je pourrais ainsi passer ma vie à t'écouter. Pour toi je ne suis rien d'autre que la fille qui prenait le même train. Et tu me parle quelques fois sans jamais faire attention à moi.

Je souffre.

J'ai mal, dès que tu es loin de moi, mon estomac se noue. Quand tu drague des filles qui ne pensent qu'à s'amuser je me tait. Le soir je pleure car tu parle à toutes sauf à moi a qui tu n'accroche pas. Alors je m'imagine un monde où nous serions tous les deux et sortant de mon rêve mon visage s'assombri. Un poignard dans le coeur, voilà ce que je ressenti, quand tu m'a annoncer le nom de celle que tu aimais. Alors je suis anéanti et toi tu souris, et ne prête jamais attention à moi.

J'apprend.

J'apprends de toi et j'apprends de ma souffrance. J'apprends tes goûts. Je mémorise ton rire. Selon certains il n'est pas le plus beau selon moi il est splendide et il résonne en écho dans la tête qui ne te reviens pas. Tu m'a quelques fois confié ta vie, je t'écoute toujours pieusement. Ainsi, j'essai d'apprendre à t'apprivoiser et te plaire. Alors je me mettrais au sport et malgré tout, tu ne prêtra jamais attention à moi.

Je subi

Je subi ton silence. Sans même savoir la raison pour laquelle tu es blessé je suis triste doublement en te voyant te morfondre, un vide se crée autour de moi tandis que tout s'effondre.

Je sombre

Je suis triste, tu as officialisé que tu ne m'aimait pas, tu avais deviné mes sentiments. Comment puis-je survivre si tu me vole l'espoir ? Mes larmes coulent et mon coeur saigne. Tu es une personne belle, je parle ici intérieurement, et je t'aime. Mon secret est dévoilé, les masques sont tombés et tandis que je meure intérieurement, me transformant en une coquille vidée d'âme et de sens. Tu rigole et la vie continue dans tes yeux où elle pétille de mille feux.

Comment appellent ils ça ?

Un chagrin d'amour.

De toute façon pourquoi ce soucier de moi ? Je ne suis qu'une ombre. Et tel Écho pour Narcisse je me retire maintenant dans la grotte de mon déclin.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 02, 2018 ⏰

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