A tous les gens qui croient aveuglément qu'ils peuvent encore m'utiliser, abuser de moi, me détruire, je vous informe que c'est peine perdue. Vous pouvez toujours essayer, mais vous n'y arriverez jamais, parce que je suis plus cette enfant inoffensive qui se rabaisse pour vous plaire. Je tiens pas à vous plaire, en fait j'en ai rien à foutre de votre avis sur moi. Alors allez-y, je vous en prie, parlez derrière mon dos, propagez vos rumeurs de merde, dressez le monde contre moi, balancez vos mots 'blessants.' Savourez le plaisir de croire que vous me détruisez. Profitez bien de ces faux moments de gloire, gloussez une dernière fois en repensant, dans votre lit le soir, à toutes les atrocités dont vous êtes capables. Tu es aveugle, vous êtes aveugles, parce que non. Je m'en fiche de cela. Je suis plus forte que vos remarques à la con, vos moqueries, plus forte que votre plaisir malsain à détruire les gens dont vous vous sentez supérieurs.
Toi, toi, Margaux, tu crois que je suis comme il y a cinq ans. Aussi naïve et fluette. Sauf que tu te trompes, tu te trompes sur toute la ligne. Alors tes provocations de merde pour essayer de t'imposer, reprendre ta place de manipulatrice sur moi, tu te les gardes. Tu peux même fermer ta gueule au lieu de me regarder avec ce putain de sourire narquois en parlant derrière moi. Vas-y, essaie un peu, viens te frotter à moi. Ah oui, j'avais oublié que t'étais trop lâche pour ça, c'est vrai que c'est tellement plus facile de harceler quelqu'un par SMS, n'est-ce pas ? Plus facile de répondre, derrière une ligne téléphonique, "de toute façon votre fille mérite de souffrir" hein ? Non, je mérite pas de souffrir. Je vaux mieux que ça, et je vaux mieux que toi. Acharne-toi autant que tu veux à vouloir me contrôler, vas-y, tue-toi à la tâche, ma grande. Mais tu n'y arriveras pas.
Dégagez, dégagez tous du chemin. Vous qui riez du malheur des autres et qui ne trouvez pas d'autres occupations que de casser du sucre sur le dos des gens que vous ne connaissez même pas. Dégagez, vous prenez trop de place. J'ai essayé de comprendre vos motifs, mais je crois que vous manquez un peu trop d'humanité pour que je puisse me projeter dans votre vie fade.
C'est pas l'un d'entre vous qui pourra savourer la victoire de m'avoir détruite. Je ne vous accorderai jamais ça. Et toi, la Vie, frappe moi autant que tu le veux. Je me relèverai toujours, parce que je n'abandonnerai jamais le combat. Je suis une battante, pas celle qui baissera les bras en chouinant. Crachez sur moi, vous n'en retirerez nulle gloire.
