Un pique-nique?

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Quand je suis partie ce matin je me posais une question: s'il n'était pas entré dans ma vie où est-ce que j'en serais aujourd'hui ?Je n'aurais sûrement pas déménagé et ma meilleure amie serait toujours là. Je m'en veux tellement. J'ai l'impression que je l'ai moi même tuée. Ce connard a gâché ma vie et la sienne par la même occasion.

Ce matin Aloïs n'avait pas les mêmes cours que moi je ne l'ai donc pas récupéré chez lui. Il est le seul avec mes parents à savoir l'enfer que j'ai vécu. Au lycée je me suis rendue tout de suite en cours pour que les élèves trop curieux ne me posent pas de questions. Le cours avait commencé quand quelqu'un tapa à la porte.

-Excusez-moi pour le retard monsieur, dit Arwen en entrant. 

Il donna son mot au professeur et vint s'asseoir à côté de moi. Il me sourit je fis de même par politesse.Je n'avais pas remarqué hier mais il avait des yeux bleus à couper le souffle. Ils ont la couleur de l'océan. Ça tranchait bien avec ses cheveux foncés.

-Comment tu vas Olympe? Chuchota-t-il.

-Très bien et toi? 

-Super bi..

-Monsieur Cook! Non seulement vous arrivez en retard mais en plus vous perturbez le cours! La prochaine fois vous sortez! 

-Oui monsieur, répondit Arwen un éternel sourire aux lèvres.

Pourquoi m'approchait-t-il ? Je ne lui avais rien demandé. Les amis posent des questions. Et moi, je ne veux pas donner de réponse. Je ne peux pas donner de réponse. Même Aloïs ne savait pas certaines choses.

-Hé Olympe? 

-Oui Arwen? 

-J'en ai parlé hier à Aloïs, je voulais vous inviter à la mer avec plein d'autres potes pour pique-niquer. Est-ce que sa te ten...

-COOK! DEHORS!

Je ne veux pas y aller. Non seulement il y aura du monde et je ne veux pas que les gens en apprenne plus sur moi mais je ne peux pas me mettre en maillot. Tout le monde pourrait voir mon... corps. Il ne répliqua pas et sorti du cours. Ma journée passa vite jusqu'au moment où Aloïs en remit une couche avec ce foutu pique-nique.


-Aloïs j'ai dit non, lui répétais-je une énièmes fois.

-Aller tu pourrais te faire des amis! Et il ne te demanderont pas forcément ce qu'il c'est passé dans ta vie d'avant.

-J'ai pas envie. Ces gens qui y seront, je ne les connais pas, je ne les aime pas et je n'ai aucune raison d'y aller. 

-T'es pas obligée de parler à tout le monde mais fait un effort! Vis ta vie, éclate toi. Le passé c'est le passé. Ne le laisse pas te retenir et t'emprisonner. Sois heureuse.

-De toute façon c'est non et je dois garder Jules.

Aloïs était le genre de personne à se faire des amis en moins de 40 secondes. Tout mon contraire. Nous étions entrain de parler quand il me posa une question. 

-Mais t'as le droit de conduire cette voiture? Aux États-Unis c'est une chose mais ici.. 

-Mon autorisation spéciale. 

-Ah oui c'est vrai.. mais tu enfreins un peu la loi quand même.

-Je suis plus à deux ou trois près.

Je le posais devant chez lui et rentrais chez moi. En sortant de ma voiture je me sentis espionnée. Sûrement une impression.

-Papa, Maman je suis rentrée, hurlais-je dans la maison.

Mes parents me saluèrent et je montais voir mon petit frère.

-Hey! Tu as passé une bonne journée? Demandais-je à mon frère de 8 ans.

-Ouais. Tu sais que tu es la meilleure sœur de l'univers?

-Qu'est-ce que tu veux sale gosse?

-Tu me fais mes exercices de coloriage? Me demanda  t'il avec un sourire d'ange.

Non mais je rêve! Il est déjà feignant alors qu'il a que balais. Je rigolais suite à sa demande.

-Rêve! Dis-je en partant.

Mon frère avait réussis le temps d'un instant à me faire tout oublier. Mais maintenant la culpabilité et la douleur était de retour.


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Hey! Nouveau chapitre?
Vous en penser quoi?
De quelle douleur Olympe parle t'elle?
À la prochaine!!

Tout a commencé lors d'une soirée étoiléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant