Panique

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PDV Aloïs

-Aloïs? Regarde ça, m'interpella Louise.

Au fur et à mesure que je lisais le message d'Arwen, mon cœur battait de plus en plus vite. Une fois le sms terminé, je pris la main de Louise dans la mienne et fonçais à toute jambes à l'endroit que nous avait indiqué Arwen. Nous trébuchions, étions essoufflé mais nous ne ralentissions pas la cadence pour autant. Même si nous n'étions pas loin, nous avions mis toute notre énergie dans notre course. A bout de souffle, nous arrivions enfin dans la bonne ruelle. Je l'avais reconnu au nom mais aussi aux deux silhouettes familières plantées au milieu. Arwen et Maura étaient face à nous, les deux autres inconnus dos à nous. D'un regard Maura me fit comprendre de rester derrière au cas où les inconnus déciderait de prendre la fuite.

-Alors?

-Nous ne savons pas de qui vous parlez. Désolé de ne pas pouvoir vous aidez, dit l'homme d'une voix forte.

La femme à ses côtés, se raidit, son regard se fit fuyant mais garda tout de même la tête levée.

-Oh que si vous savez. Vous savez, qu'Ethan a enlever une jeune fille et qu'il va la torturer. Or, cette jeune fille est ma petite-amie et je n'aurais aucune pitié à vous explosez le crâne avec une balle. Joignant la parole à ses gestes, Arwen chargea doublement son arme.

-Tu bluff gamin. Ce sont des fausses balles, lui répondit l'homme.

Arwen pointa son arme vers le ciel et tira. Le couple d'inconnus sursauta.

-Je vais bluffer ta tête surtout.

-Il est fou! Tous les habitants du coin vont alerter la police, me chuchota précipitamment Louise.

Ce fut là que je compris pourquoi Ethan avait choisi cet endroit pour enlever Olympe. Déjà parce qu'elle passait par là pour rentrer mais aussi parce qu'ici, nous étions sur son territoire. Les gens du coin savaient qu'Ethan contrôlait et en connaissance de ce qu'il pouvait faire, ne disait rien. Ethan avait pris le quartier par la terreur, il y régnait toujours avec celle-ci. Les gens n'appelleront pas la police. Ils avaient bien trop peur que ce soit un règlement de compte entre Ethan et quelqu'un d'autre. Il pouvait donc commettre ses crimes ici, sans que personne n'essaye de l'en empêcher.

-Il ne feront rien.

J'expliquais mon résonnement à Louise qui acquiesça tout du long.

-Le salop.

Plus loin dans la rue les voix reprirent.

-Nous ne pouvons rien pour toi ou ta copine, rugit l'homme.

Visiblement, il était énervé d'être entre les main d'un enfant de 16 ans. Tout d'un coup il détala en sens inverse, entraînant sa compagne avec lui. Bizarrement, elle, semblait être à deux doigt de pleurer. Comme synchronisé, Louise et moi sortîmes nos armes, les pointâmes droit devant, attendant que les inconnus nous voit. Quand ils nous virent ils s'arrêtèrent brusquement et l'homme jura dans sa barbe.

-Il se trouve aussi que, la jeune fille ayant été capturée est ma sœur de cœur. Alors ne comptez pas sur nous pour vous laissez vous échapper, dis-je sur le même ton qu'Arwen plus tôt.

-Oui! C'est Ethan qui l'a enlevé! La femme s'écarta vivement de son compagnon qui essaya de la faire taire. Non! J'ai déjà du causer une grande souffrance à cette enfant en aidant Ethan à la capturer! Je préfère mourir la conscience tranquille. Elle n'avait pas l'air d'avoir plus de 17 ans. Tu te rend compte que c'est comme si on la tuais nous même Hélio? Nous avons déjà vécu plus qu'elle! Je ne suis pas une personnes pour les affaires de l'ombre et tu le sais. Moi, je préfère la lumière. Et tant pis si Ethan vient m'égorger, hurla le femme.

-Il nous tuera tout les deux Mélodia.

La dénommée Mélodia se retourna sans relever la remarque de son compagnon.

-Nous avons joué un rôle pour que votre amie vienne jusqu'ici. Ethan attendait ici et quand elle à déboulée il l'a enlevé. Je suis sincèrement désolée. Le karma se chargera de moi, nous dit elle.

-Merci de votre franchise. Savez vous où Ethan l'a emmené?

-Non. Mais ne vous lancez pas à sa recherche. Votre amie est sûrement morte à l'heure qu'il est.

-Non. C'est une vielle... rancœur, oui rancœur, entre eux. Il veut la faire souffrir le martyre, la torturer presque jusqu'à la mort sans la tuer pour chaque fois recommencer.

-Bon dieux. J'ai livré cette enfant en enfer, prononça Mélodia avant d'exploser en sanglots.

Son compagnon l'enlaça en nous jetant des regards meurtrier. Cette fois, quand il voulu l'emmener, nous les laissâmes passer. Louise et moi retournâmes au prés d'Arwen et Maura.

-La bonne nouvelle, c'est que l'on sait ce qu'il s'est passé. La mauvaise, c'est que si l'on veut revoir Olympe bien vivante, il va falloir la retrouver et vite, lançais-je, sarcastique.

-On ne peut pas aller la chercher maintenant. Il nous faut des renseignement pour savoir ou elle est, un plan et surtout une bonne nuit de sommeil, proclama Maura.

PDV Louise

Après notre rencontre d'hier soir avec Hélio et Mélodia nous étions rentrés chez nous pour dormir. Mine de rien, notre ballade dans les rues avait été épuisante. Ce matin quand nous nous sommes réunis, Arwen nous rappela un détail.

-Qu'est-ce qu'on vas dire à son père et son petit frère?

-La vérité, Arwen, lui répondit Maura.

-Je leur ai dit qu'on les prenait à 11 heure à l'aéroport. Avant j'aimerais retourner dans la ruelle. Il faut que je vérifie quelque chose.

-Mais Arwen, on sait ce qu'il s'est passé, pourquoi y retournerions nous? Lui demandais-je perplexe par sa demande.

-Je vous expliquerais là bas.

Maura resta dans la maison d'Arwen tandis que lui, Aloïs et et moi filions vers les ruelles sombre de la veille.
Arrivé, nous descendîmes de voiture et partîmes dans la ruelle. La journée cela donnait vraiment une impression différente : c'était presque agréable de se promener. Certaines maison étaient très belle et donnaient envie de les prendre en photo. J'étais à des kilomètres des émotions que j'avais ressenti hier. J'avais eu peur, froid et Aloïs avait été par moment obligé de me tenir la main, comme à une enfant.

-Louise...

Au son de mon prénom je me retournais vivement vers les garçons. Ils s'étaient arrêtés devant une énorme poubelle. Pourquoi restaient t'il tous les deux planté devant? Il y avait un mort ou quoi? Je m'approchais d'eux et plus je m'approchais, plus je me rendais compte de leurs têtes décomposées. Je m'arrêtais nette quand je vis le contenue de la poubelle. Deux cadavres étaient dedans, les têtes séparées des corps. J'eu un hoquet de dégoût et chancela en arrière. Or, c'est deux cadavres ne nous étaient pas inconnus.              

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Coucou! À votre avis qui sont les deux cadavres dans la poubelle?
Cette fiction touche bientôt à sa fin, je pense faire encore environ 5 chapitre plus l'épilogue. Hâte d'écrire tout ça!

               De gros bisous,

                              Lisastronomie 🐙

Tout a commencé lors d'une soirée étoiléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant