Choix

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Cela fait seulement deux jours que je suis arrivée et je n'en peux déjà plus. Je suis enfermée dans ma chambre depuis hier soir. Je n'en suis sortie ni pour manger ni pour me doucher. Mon père a essayé de me faire avaler quelque chose mais j'ai tout refusé. Ma mère ne s'ai même pas donné cette peine.

Je déteste ma nouvelle chambre, elle est entièrement peinte en blanche et a pour seuls meubles une armoire en bois, un vieux lit couvert d'une couette sentant le renfermé et un bureau également en bois.

Elle change tellement de mon ancienne chambre. L'ancienne était tout l'inverse : elle avait un mur coloré , des petites étagères et commodes et une grosse fenêtre ou j'adorais me réfugier. Rien que la chambre me déprimais déjà alors la nouvelle vie ici n'en parlons pas. Pour remédier à ça j'allais prendre une douche. Ça y est mes envies de propreté prenaient le dessus sur mon asociabilité.

Je frottais ma peau dans l'espoir de faire partir l'envie de retrouver Aloïs, ce qui ne marchait absolument pas. Ce soir malgré l'envie je ne me coupais pas. J'étais se soir plus forte que la lame, une grande première. Je sortis de la douche, me mis en pyjama et m'en allais dans ma chambre.

En entrant dans la chambre mon regard fut attiré par un petit bout de papier. Surement un mot de mon père pour me dire de manger qu'il avait déposer dans ma chambre pendant que j'étais dans la salle de bains.

Je pris le morceau de papier dans ma main pour le lire mais le message me glaça le sang : "N'as tu donc pas compris la leçon?". Mes parents haïssaient Ethan, et seraient incapable de faire une blague sur lui. Or, personne à part mes parents ne connaissaient notre nouvelle adresse. Il m'avait retrouvé. Encore. En seulement un jour.

C'est à ce moment-là qu'un cri strident retentit dans la maison, je descendis en courant même si j'étais déjà quasiment sur de ce qu'il se passait. Une vision d'horreur parvint à mes yeux : Ethan pointant un revolver sur le crane de ma mère, mon père cachant les yeux de mon petit frère. Automatiquement tous les regards se dirigèrent vers moi. Je restais bouche-bée.

Le verre que j'avais dans la main vola en direction d'Ethan sans que je m'en rende compte.

-Essaierai-tu de m'assommer très chère? Me demanda Ethan, un sourire au coin des lèvres.

Je n'arrivais pas à lui répondre.

-Puisque tu t'es enfuie la dernière fois que je t'ai proposé de venir avec moi je me suis dit que contre la vie d'un membre de ta famille tu viendrais facilement.

Je savais pertinemment ce qui m'attendait si j'allais avec lui mais mon petit frère avait besoin de sa mère.

-Je viens, dis-je d'une voie chevrotante.

-Merveilleuse nouvelle!

-Olympe, s'il te plaît ne fait pas ça, supplia ma mère qui était toujours dans le viseur de l'arme d'Ethan.

-J'ai pas le choix maman. Je suis désolée, finis-je en chuchotant.

Ethan eut un sourire mauvais en nous regardant ma mère et moi. Et c'est à ce moment que je me souvins qu'on ne pouvait pas lui faire confiance, surtout quand c'était des choix déchirants. Ethan créait le dilemme, regardait les gens se déchirer en faisant celui-çi pour finalement tout détruire.

-Comme c'est touchant! J'en aurai presque la larme à l'œil... Ah! J'oubliais je ne sais pas pleurer. Dommage cela m'a presque émut.

J'étais impuissante et Ethan le savait : si je tentais de faire quelque chose Ethan tuerait ma mère, si je ne tentais rien il l'a tuerait aussi. Quand bien même je ne m'entendais pas toujours avec ma mère, c'était ma mère, ma génitrice et je lui devais la vie.

Et avant même que je puisse esquisser le moindre geste, il tapa dans les genoux de ma mère, la faisant agenouiller devant lui, lui mit son revolver sur le crâne et tira froidement. Mon frère sursauta à l'entente du coup de feux et se blottit dans les jambes de mon père.

Mon père, lui n'arriva pas à détourner le regard de sa pauvre femme, la mère de ses enfants allongée au sol un trou dans la tempe, le visage en sang.  Son regard se voila de larmes qui ne tombèrent pas, en tout cas pas devant moi.

Quand à moi, un mélange d'émotions prenait place en mon cœur : haine, tristesse, choque et dégoût. Encore une fois quelqu'un était mort par ma faute.

Mes genoux se dérobèrent sous moi, me faisant tomber aux côtés de ma mère. Mon corps fut pris de tremblement que je ne pus contrôler. Pire que la tristesse, de la haine monta subitement en moi. Même si parfois ce n'était pas le grand amour entre ma mère, elle restait ma génitrice, et, par dessus tout la femme qui m'a élevé. Jules a seulement sept ans. Il a juste l'age pour avoir des souvenirs de sa mère sans se rappeler des détails.

Sentant un corps se rapprochait de moi je tournais rapidement la tête, découvrant Ethan accroupi à mes côtés. Il était armé, je ne l'étais pas, j'avais, sans l'ombre d'un doute aucune chance.

-Ne t'avais-je pas prévenu ma belle? Tant que je pourrais te faire souffrir, je le ferrais, chuchota Ethan en prenant une de mes mèches de cheveux entre ses doigts. Il me dégouttait.

Soudainement, une douleur apparut sur l'arrière de mon crâne, en tombant sur le carrelage je vis Ethan son arme à la main s'éloigner en sifflotant. Le salop, il m'avait donné un coup avec le crosse de son flingue.





-Olympe? Il faut que tu te réveille. Il faut que tu te réveille pour ton père, ton petit frère, moi et surtout pour ta mère. Je t'assure que je pars à la chasse d'Ethan une fois que je me serais assuré que tu vas bien.

Des lèvres se posèrent sur mon front, dans un geste tendre et affectif comme un grand frère. Déboussolée, je ne comprenais pas ce qu'il faisait là.

-Arwen s'est inquiété lui aussi. Je pense qu'il t'aime plus que bien, tant mieux c'est un bon gars. Louise est venue me voir pour me dire de mieux te surveiller. Je ne sais pas ce qu'elle voulait dire par là mais il me semble que tu ne lui a rien dit car elle n'a pas fait d'allusion à Ethan. Cela semblait la perturber. Je suis inquiet Astra, il ferra tout pour t'avoir. Je ne comprend pas comment il a put te retrouver si vite. Il t'en veux pour quelque chose, ça se voit. Quelque chose dont tu ne m'a pas dis ou dont tu ne sait rien. Aloïs soupira et reprit.

-Puis tu n'as pas l'aire dans ton assiette en ce moment, même avant que tu partes. Enfin je veut dire : tu es en pull alors que dans certaines salles il fait extrêmement chaud, tu maigris. Bon, t'as toujours été fine mais la ça se remarque. On dirait que tu te tue à petit feu...

J'ouvris une paupière sans qu'Aloïs ne s'en rendent compte.

-Pour couronner le tout j'ai une chose à t'annoncer... Arwen...Il s'est fait enlevé... Par Ethan.

-PARDON?!

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Hello hello! Nouveau chapitre j'espère qu'il vous plaît! N'oubliez pas de me donnez votre avis qui m'aide pas mal dans l'écriture de cette histoire! 
                        Sur ce, au revoir!

Tout a commencé lors d'une soirée étoiléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant