Chapitre cinquième

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En rentrant dans le parc, ils s'avancèrent activement en suivant les bruits, et ce qu'ils y virent donnèrent la nausées au deux jeunes hommes.

Erin

Je rentrais tranquillement en compagnie d'omelette, essayant quand même de me dépêcher, la nuit commençant à se lever.
Au loin, je vis l'entrée du parc, éclairée par quelques lampadaires défaillants, le tout rendait l'atmosphère très pesante, presque comme dans un film d'horreur. Je m'approchais lentement, ayant l'impression d'être le personnage principal d'un mauvais film qui ne fini pas forcément bien.

Une fois à l'intérieur du petit parc, il était assez bien éclairé, me laissant donc une vue plutôt générale sur l'entièreté de l'endroit.
Je m'avance donc vers le même banc de la veille avant de m'allonger directement sur celui-ci, étant fatigué d'avoir autant marchée.
   À peine ai-je fermée un œil que omelette, couché sur le sol, se leva d'une hâte et commença à aboyer dans une direction distincte. Je regarde donc à sa suite dans cette même direction avant d'apercevoir un homme s'approcher de nous, dans une démarche pouvant rivaliser avec celle d'un zombie, il s'approcha de nous lentement.

   Il devait sûrement avoir la cinquantaine et semblais très sale et négligé, portant quelque sac en tissu de sa main droite et une bouteille d'alcool de sa gauche. Il ne me fallu que quelques secondes pour me rendre compte que c'était un sans-abri.

   Je me leva doucement sans faire de gestes brusque, le voyant s'approcher dangereusement dans ma direction, sans bruit et muni d'un regard malsain. La tension me faisait froid dans le dos alors que des sueurs froides apparaissaient le long de ma colonne vertébrale. Le chien encore entrain d'aboyer n'arrangeais pas la situation. Je sentis de léger tremblements dans mes mains. Mes jambes semblait me lâcher tandis que je réalisais qu'il me voulait sûrement du mal.

  Arrivé face à moi, sans même que je puisse m'en rendre compte, il m'attrapa les bras dans un geste violent et maladroit. Me faisant grimacer par sa poigne, tandis que je me débattais.
Omelette bondit sur lui dans un grognement féroce, faisant tomber ce taré.
Étant encore sous le choc, je restais sans bouger face à la scène tandis qu'omelette, le visage maintenant déformée par la rage, griffait et mordait le sans-abri.

   Je m'approchai lentement du mendiant maintenant au sol, agonisant.
Alors que je voyais son visage éclairé quelque peu par la lumières des lampadaires, une rage consommante monta en moi, me faisant me rendre compte avec effroi que si le chien n'avais pas été là, dieu seul sait ce qu'il me serait arrivée.

  Je contournais le sans-abri pour me placer légèrement à sa gauche, avant de me baisser lentement à ses côtés. Des pensées toutes plus folles les unes les autres tandis que je perdais pieds dans ma propre folie.

Je vais le tuer, je vais le tuer, je vais le tuer.

  Me répétais-je en boucle alors que mon esprit mettais en place toutes sortes de tortures pouvant assouvir mon besoin destructeur de l'instant.

   Alors je pris un caillou non loin de là avant de le placer dans le creux de ma main, refermant mon poing dessus, donnant ainsi plus de force à mes futurs coups.

   Une poussée de colère et d'adrénaline me monta à la tête d'un seul coup alors que j'abattais mon poing violemment sur son visage.

Aucune réaction de sa part, dû à l'alcool, tandis que du sang commençais à couler de son visage. Cette vision chauffa automatiquement mes nerfs.
J'abattais mes poings furieusement sur son visage par la suite, le griffant quelques fois, lui arrachant des jurons d'autres fois.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 14, 2017 ⏰

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