Je récupère la veste par terre, n'ayant pas pris la peine de la rattraper lorsqu'il me la lançait.Regardant la porte bêtement pendant plusieurs minutes.
À partir d'une bonne trentaine de minutes, me faisant frissonner dû à la fraîcheur de la nuit, j'enfila ma veste avant de commencer à avancer dans les rues de notre quartier résidentiel, afin d'en sortir et de retrouver le petit parc dans le quel je m'était retrouver ce matin même.
Le trouble de la psychopathie est souvent relié à une origine héréditaire. Je n'ai pas de doute à me faire la dessus, mes parents m'ayant littéralement mise à la porte sans aucun remords.
Arrivée dans le petit parc, je regarde attentivement autour de moi. Ne voyant personne, je m'approcha silencieusement et repéra dans un recoin du parc un petit banc, d'un blanc terne et usé, la peinture se décollant à quelques endroits, laissant apercevoir sa couleur d'origine.
De cet angle là, je ne pouvais être vue de personne, ce petit espace étant caché par quelques buissons, les pieds du banc semblaient se faire avaler par le sol, par l'herbe et les quelques fleurs qui parsemaient celle-ci.
Je m'assieds un temps, admirant la nature et écoutant les bruit de la ville, la fatigue commençant à sortir le bout de son nez, je m'allonge finalement, essayant de trouver une position confortable, seulement, la matière raide du banc me rends la tâche difficile.
Je plaça ma veste d'une certaine façon, me permettant de profiter de sa chaleur tout en positionnant la capuche sous ma tête.
Je m'endormis quelques minutes plus tard, difficilement, mais je dormis tout de même à points fermés.***
Je me réveillai en sursaut alors qu'un chien venait de m'aboyer au oreilles, je me redressa de mauvaise humeur, le soleil m'éblouissant les yeux, et m'assieds en fixant le chien maintenant assis face à moi, inclinant sa tête sur le côté tandis que je lui lançais un regard noir, son pelage ébène contrastant avec ses yeux bleus.
—Allez oust ! m'écriais-je, étant maintenant pleinement réveillée.
Le chien s'approcha de moi pour venir me lécher la main que j'avais levée face à lui pour le faire partir plus tôt. Je souffla bruyamment avant de me lever.
Je m'étirai aussitôt, mes pieds rentrant en contact avec l'herbe, craquant les os de ma nuque au passage alors que je battais l'air avec mes bras.Je récupérai ma veste toujours étalée sur le banc avant de sortir de mon coin. Me rendant compte que je n'ai pas de téléphone, celui ci étant resté chez moi, je m'avance devant un petit café, me souvenant par la même occasion que je n'ai pas d'argent sur moi.
Je pesta dans ma barbe alors que je me retournais, et vis le chien du parc derrière moi, m'ayant bien évidemment suivi.
N'a t-il aucun maître ?Je me résigna à le faire partir, tandis que je m'avançais vers ma maison. Espérant secrètement que mes parents n'étaient pas là.
En effet, une fois arriver sur le perron, des clés étaient posés derrière le pot de fleur, elles n'étaient pas là hier soir, me montrant bien qu'ils pensaient un minimum à moi.
Leurs voitures n'étaient pas dans l'allée, ils étaient donc déjà partis travailler. Je rentra doucement à l'intérieur, laissant le chien sur le perron, montant directement dans ma chambre.
Une fois dans celle-ci, je récupéra mon téléphone et regarda l'heure, l'écran m'indiquant six heure trente du matin.
Je récupère des vêtements et file sous la douche rapidement.
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Psychopathe
Novela JuvenilPsychopathe : Personne instable dépourvue de sentiment, empathie, remord. Je ne suis pas une tueuse, juste une personne malgré elle dépourvue de tout sentiments existant, les psychologues disent que c'est un trouble qui viendrait d'un traumatisme d...