Chapitre I: Le commencement

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Je dormais, simplement, mais ce sommeil ne dura pas. Je sentais de l'herbe et une étrange sensation de chaleur commençait à me faire transpirer. Là je compris que je n'étais pas dans mon lit. À ce moment, j'ai ouvert les yeux, je me suis levé,
et j'ai vu un paysage inconnu, des champs, un village étrange et des plaines à perte de vue. C'était magnifique. Mais je ne me concentrais pas vraiment sur le paysage, j'étais en panique totale.
Affolé, j'ai regardé autour de moi, et juste à côté se trouvaient deux filles, une brune et une rousse. Aisu, la brune aux cheveux mi-longs avait les yeux marrons et, petit détail, elle faisait la même taille que moi. Miki, la rousse, elle, faisait environ 5 ou 8 centimètres de plus que nous. Miki était un peu forte, ses cheveux étaient coupés en un carré plongeant. Elles dormaient encore et je ne savais pas si je devais les réveiller ou non. Grâce à la présence des filles, je me sentais plus rassuré, et je décidais d'observer le paysage pour comprendre ou j'étais. Je me suis alors pincé pour être sûr que je ne rêvais pas, et, apparemment, ce n'était pas le cas. C'était sûrement une mauvaise blague. C'était forcément le cas. En regardant les lieux, je voyais une étendue infinie de champs et de forêts. Derrière la forêt, je pouvais vaguement apercevoir un village qui semblait être en pierres. Après une petite demi-heure à analyser le paysage pour savoir comment me rendre au village, je me rendis compte que la nuit commençait à tomber. Je décidais alors de réveiller Miki et Aisu. Miki s'était réveillée avec difficultés. Pour éviter qu'elles ne paniquent, je leur expliquais tout ce que j'avais constaté et mes anciennes hypothèses. Après cela nous prîmes la décision de nous rendre au village. Lorsque la nuit fut totalement tombée, Aisu eut l'idée de nous faire des torches et de dormir sur place.
Je lui répondit;
- Si nous fabriquions des torches, les animaux pourraient nous attaquer.
Elle fit remarquer sur le ton de évidence que nous ne pouvions pas nous déplacer sans voir où nous allions.
J'acquiesçais, me sentant bête;
- Ok pour les torches mais on ne dort pas dans la forêt !
Miki intervint et coupa net le débat qui commençait à se profiler;
- Oh, du calme ! Moi je ne dors pas là et je veux voir où et sur quoi je marche. On fait des torches et on avance jusqu'au village.
Grâce à Miki nous avions trouvé un accord alors nous esseyâmes de faire des torches, mais sans succès.
Nous nous demandâmes comment pouvaient faire les Hommes à l'antiquité...
Nous commençâmes à ne plus rien voir mais, par chance, la lune brillait cette nuit là. Sans voir grand-chose, nous avançâmes vers une lumière qui semblait provenir du village. Brusquement, nous entendîmes des cris de loups et nous nous regardâmes, paniqués. Avec le stresse, nous nous mîmes à courrir ce qui était probablement une erreur. Soudain, un loup apparut devant nous. Moi, qui était effrayé, je m'arrêtais net. Aisu et Miki s'étaient arrêtées elles aussi. Les loups nous avaient encerclés. On aurait cru qu'ils faisaient exprès de nous faire peur avant de passer à l'attaque. Brusquement, un loup bondi sur chacun d'entre nous. A ce moment tout a changé.
Quand le loup avait sauté sur moi, par réflexe, j'avais mis mes main en croix afin de protéger mon visage. Soudain, sortie de nulle part, une branche morte lévita et se planta dans le flanc du loup qui me menaçait. Le loup lâcha un jappement de douleur. De la télékinésie ? Oui, mais qui ? Moi ?
Le loup mit hors d'état de nuire, je me retournais vers mes compagnons.
Miki avait engendrée une sorte de lame enflammée et elle l'avait également plantée dans le flanc du loup, sans même savoir comment elle avait fait. Aisu quand à elle, avait tenté de frapper le loup qui l'attaquait avec une longue branche arquée. Quand elle avait reposé ses yeux sur le loup à terre, sa patte avant droite était recouverte de glace.

C'était ainsi que Miki, Aisu et moi avions découvert nos pouvoirs: Miki, l'élément du feu; Aisu, l'élément de l'eau et moi la télékinésie. Mais suite à la première utilisation de nos pouvoirs, nous sombrâmes dans l'inconscient. Selon moi ils sont apparus grâce à l'adrénaline engendrée par le stress et la peur de la mort. On s'était réveillés deux jours après, dans une bâtisse où un enfant veillait sur nous. Une fois que nous fûmes tous totalement réveillés, l'enfant déclara avec un grand sourire : " Sunt experrecti ! ".

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Co-écrit avec: Anonyme.

Les îles de Déosse: Les originesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant