Chapitre II: Des découvertes inattendues

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" Sunt experrecti" Du latin ! Une matière que j'ai étudié pendant 3 ans au collège, grâce à elle j'ai pu traduire pour Miki et Aisu:
-Ça veux dire ils se réveillent.
Juste après Aisu avait pris la parole:
-Ok, mais on est où ?
Miki, comme à son habitude lui répondit en criant:
-En s'en fout de sa ! Ce qui est chelou c'est qu'il y a un gamin qui à, quoi, 8 ans, qui gueule du latin dans,dans... Une maison ! Mais on était dans les bois !
On s'était regardés tous droit dans les yeux. À ce moment j'allais prendre la parole mais un homme armé d'une épée et vêtu d'une cape rouge entra dans la pièce où on était et avait parlé en latin. Mais cette fois je n'ai pas pu traduire, je n'avais rien compris. Puis au bout de cinq petites minutes l'homme compris que nous ne parlions pas latin. Trois autres hommes armés et également vêtus de capes rouges nous avais emmenés hors de la maison pour nous conduire en centre ville. Toutes les maisons étaient en pierres, comme à l'antiquité. En marchant silencieusement j'avais fait une hypothèse sur notre situation qui était difficile à admettre mais cohérente: avoir changé d'époque. Ils nous avaient emmenés dans un bâtiment étrange. Il nous avais fais descendre des escaliers, et là, ils nous avaient enfermés un par cellule. Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient fais cela. Je suis resté enfermé pendant deux longs jours avec deux questions sans réponse en tête: Où suis-je ? Et pourquoi ils nous on enfermés ? À la fin de ces deux longs jours j'avais eu la plus inattendue des surprises. Les gardes venaient juste d'enfermer Narco dans la cellule voisine. Dès que les gardes étaient parti j'appella Narco. Dès qu'il m'a vu il dit:
-Drata ? Mais qu'es qu'on fout la ?
Je lui répondit:
-Je ne sait pas
- On se croirait à l'époque de Jules César avec les gens armés vêtus de capes rouges. Ah oui, il y a 2 jours je me suis réveillé dans les bois à côté d'Altaïs. Je le coupais dans son élan.
-Elle est où ?!
Il me dit comme une évidence :
-Pfff, je l'ai perdue de vue dans les bois. Ah, il faut que je te dise. J'ai eu peur je te jure, un ours m'a attaqué et j'ai stressé puis un éclair est sortie de ma main et a tué l'ours ! Direct après je suis tombé dans les pommes.

À ce moment j'avais compris que lui aussi était doté de pouvoir. Lui, c'était surement la foudre. Je lui avais raconté l'histoire de mon réveil avec Miki et Aisu. Sauf qu'après avoir dialogué avec lui il m'avait dis que des hommes l'avaient vu utiliser son pouvoir et qu'ils avaient profité qu'il soit dans le coma pour le capturer.
Je me demandais si Altaïs avait elle aussi un pouvoir ?
Le lendemain les gardes nous avaient emmenés hors de cette prison. Ils semblaient nous conduire vers le centre de ce qui ressemblait à une ville. Sur le chemin les gardes nous avaient regroupé avec Miki, Aisu, Narco et moi. La première réaction des filles fût de poser cette question à Narco:
-Qu'est que tu fous là ?
Je leur avais répondu:
-Pas le temps de vous expliquer, il faut que l'on s'échappe ! Réfléchissez plutôt à une solution pour semer les gardes.
Pendant ma réflexion, je m'étais rapellé de nos pouvoirs et pourquoi pas essayer. J'avais fermé les yeux afin de me concentrer, puis soudain, j'avais eu la sensation de ressentir tout se qui m'entourait: les gardes, les maisons, tout ! Puis j'avais ouvert les yeux et d'un air déterminé je dis aux autres:
-Nos pouvoirs sont toujours présents, servons nous en!
Miki m'avait répondu si gentiment:
-Bah oui, super facile. Tu as l'air sérieux, que j'aurai pu te croire.
Je lui dis simplement:
-Mets y du tien, rendez-vous ici demain midi.
Avant qu'elle eu le temps de me répondre, j'avais plaqué au sol tous les gardes qui nous entouraient grâce à mon pouvoir. Je dis en criant sur Miki, Aisu et Narco:
-COURREZ !
Je me mis à courir aussi vite que possible. Narco me suivait, mais les filles étaient parties en sens contraire par rapport à nous. Dès que l'on pouvait, on tournait à droite puis à gauche pour ne pas se perdre et être au point de rendez-vous le lendemain. Au bout d'un moment on s'était retrouvé dans une foule. De part notre petite taille, Narco et moi avions réussi à semer les autres gardes qui nous suivaient. Dans la soirée, on commença à avoir faim. Nous étions contraint de voler pour nous nourrir. Après avoir mangé quelques fruits, on s'installa dans une rue tranquille. Je dis a Narco:
-J'espère que les filles s'en sont sorties comme nous.
Il me repondit:
-On ne peut pas savoir ce que l'on ne voit pas.
En parlant avec lui, j'avais remarqué que sur son avant bras il y avait un tatouage étrange. Je décida de lui poser la question:
- C'est quoi ça, un tatouage ?
Il me regarda, surpris, il me répondit :
-J'en ai aucune idée c'est la première fois que je le vois. Mais qu'est que c'est ?
Vu le nombre de points communs que nous avions avec Narco, je regarda à mon tour mon avant bras droit. Comme le sien, il y avait ce tatouage:

On ne savait pas ce qu'il pouvait représenter et comment il était arrivé sur notre avant bras

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On ne savait pas ce qu'il pouvait représenter et comment il était arrivé sur notre avant bras. Encore une autre question. Mort de fatigue, on s'endormit, assis dans la rue. Le lendemain matin, à notre réveil, nous partîmes rejoindre le point de rendez-vous que j'avais fixé à Aisu et Miki. Par chance, elles étaient là, elles nous attendaient. J'avais hésité à les rejoindre, car elles étaient stoïques et calmes. On aurait pu croire que c'était un piège. Mais non. Arrivé vers eux, je leur dis qu'il fallait trouver un endroit pour discuter de ce qui nous arrivait. Elles étaient d'accord. Ainsi, nous sortîmes de la ville mais sans s'éloigner afin de revenir si besoin. Sur un sommet d'une colline, nous décidâmes de construire une cabane avant de discuter afin d'avoir un lit pour le soir. Cette cabane fût faite vite mais bien. Je pu enfin dire:
-Bon maintenant que nous avons ce qu'il nous faut, parlons de ce qui nous arrive.
Miki répondit :
-J'ai faim. J'ai vraiment faim!
Aisu était comme elle. Les filles ne voulaient pas parler avant d'avoir mangé. La discution fût encore reportée. On descendit en ville pour voler de la nourriture. Quand nous sommes revenu a la cabane je dit aux filles :
-C'est bon, on peut parler ?
Aisu me repondit:
-De quoi ? De ce qu'il nous arrive ? On le sait tous. On s'est réveillé, on ne sait pas où ni comment on est arrivé là. On a, a priori, chacun un pouvoir différent. Et il faut retrouver Altaïs. Maintenant il commence à faire nuit, je vous dis bonne nuit.
Aisu avait tout dit en a peine cinq minutes. Par la suite, tout le monde se coucha comme Aisu. Elle avait bien calmé mon envie de discuter. Mais qu'est-ce qu'on allait faire ? j'y pensa toute la nuit sans pouvoir dormir. Il fallait que l'on retrouve de quelque façon qu'elle soit. Mais que nous réserve le futur ?

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