Chapitre IV : Deosse

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Elles sont si belles ! Mais au loin je pouvais apercevoir d'énormes nuages noir qui venaient dans notre direction. Je sentais un très mauvais sentiments. Pour rejoindre l'archipel il semblait falloir les traverser au milieu d'une mer très agitée. J'espère que Aisu calmera la mer. J'avais peur de couler, j'ai toujours eu peur de mourir noyé, mourir du manque d'oxygène, étouffer, souffrir, paniquer et se voir partir. Ha j'en ai la chair de poule rien que d'en parler, je ne souhaite à personne de mourir ainsi ! Narco qui est à côté de moi me dit d'un air normal:

-On va se jeter dans le tempête comme ça, sans le dire à personne. On va prendre cher à cause des filles.

Je lui répondis en souriant:

-Même pas peur

Il me regarda confiant et me dit:

-Je tiens à la vie comme même.

-Moi aussi, je ne souhaite surtout pas mourir noyé ! Dis-je en le regardant.

On est sur le point de se jeter dans une tempête juste pour aller sur une île et y trouver refuge. Presque du suicide! Quand les premières grandes vagues firent bouger le navire, Miki remonta de la cale et, en voyant la tempête, comprit immédiatement à ma tête que j'avais fait exprès de rentrer dans celle-ci. Puis elle me cria:

-Putain ! On est dans la merde ! Comment on va faire ! On va crever !? Mais t'es malade Drata ?!

Narco parti la résonné pour éviter qu'elle ne me tue. Moi je tiens fermement le gouvernail pour éviter de perdre le cape. On s'engouffre de plus en plus dans le ce qui devenait un ouragan. Les vagues grandissent à vue d'oeil et la pluie commence à tomber violemment. Les personnes n'arrête pas de ramer. L'ouragan commence a être très violent et je commence à crier:

-Aisu ! On a besoin de toi et de ton pouvoir !

Elle ne monta pas sur le pont, je continua à crier de toute mes forces:

-Aisu ! Je t'en pris !

Toujours rien, la pluie commençait à me donner mal au crâne tellement elle était violente.

-Aisu ! Mais elle fout quoi ?! Aisu !

Je commençais fortement à regretter de nous avoir mis dans ces conditions. Les vagues balançaient le navire vers l'avant et l'arrière. Il est instables ! Si Aisu ne fait rien nous allons sombrer et mourir noyés. Je criais terrorisé:

-Aisu fait quelque chose ! Sort nous de cette merde !

Elle sortit de la cale, vis l'ouragan, se dirigea vers moi et dit:

-Mais c'est quoi ce bordel !?

Je regardais Aisu et dis:

- C'est compliqué, tu pourrais essayer de calmer la mer. Je t'en pris, je tiens à ma vie et aux vôtres !

Aisu me fixa avec des grands yeux et resta muette. Elle se retourna et alla vers l'avant du navire et ne bougea plus. Miki commença à se diriger vers elle mais je lui fis signe de ne pas bouger et de rester silencieuse. On pouvait entendre la pluie frapper le bois, les vagues heurter le navire, le vent s'engouffrer dans les vagues et les éclairs frapper au loin. Puis Aisu leva doucement sa main. Mais rien ne semblait se produire, mais au bout de quelques instants, la mer se calma et la pluie arrêta de tomber. Les éclairs et le vent étaient toujours présents mais ne représentaient plus une menace potentielle pour le navire. On pouvait continuer la fin du voyage calmement pendant qu'Aisu restait à l'avant du navire, concentrée. C'est la première à contrôler son pouvoir comme cela. Nous sortîmes enfin de la zone où les nuages régnaient sur le ciel. C'était comme un paradis: le soleil et la chaleur commençaient à se faire sentir avec un légère brise, et Aisu arrêta et se retourna d'un air très fatigué. Miki alla vers elle et la fit s'assoir.

Les îles de Déosse: Les originesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant