Dangereuse Attirance [EN RÉÉCRITURE]

CHAPITRE 2 : L'enquête [Corrigé]

- Non sérieux ? s'écrit Marie au téléphone, le lendemain après-midi.

- Oui, je t'assure, dis-je pensive.

- Et tu crois qu'il te cache qu'il était en contact avec ton père ?

- C'est ce que je soupçonne, oui.

- Une famille de dingue, s'écrit-elle une fois de plus.

Après lui avoir répété plusieurs fois qu'on est pas une famille, je finis par raccrocher. Je descends pour aller courir sur la jetée. Lecteur MP3 activé, je commence à courir en parcourant la ville incroyablement calme et inquiétante. Au bout de 30 minutes de course, je commence à entendre la civilisation de loin ce qui me rassure. J'arrive sur la plage émerveillée par cette beauté, j'ai l'impression d'être dans un film, cet endroit est un symbole de la Californie, la grande roue, ce pont, cette gigantesque plage. J'enlève mes chaussures et cours vers la mer. L'eau me rafraîchit.

Est-ce que ma mère s'en sort ? Es que mes amies vont m'oublier ? A part Marie bien sûr. Je suis tellement dans les nuages, que je ne remarque même pas que je suis sur le point de passer sous le pont. Ma peur me dirait de faire le tour mais avec réflexion, je passe dessous, toute façon ce n'est qu'à deux pas. Malgré ma phobie du noir je traverse tout en faisant attention à bien rester près du bord car la lumière s'y reflète sur la mer.

Tout à coup, je me retrouve dans des bras musclés, avec un bronzage parfait, allongée sur le sable. Je n'arrive pas à distinguer son visage mais sur le torse de ce garçon mystérieux une cicatrice barre son cœur. J'ai l'impression de le connaître et de lui faire entièrement confiance. Je me sens bien avec lui, je dirais même heureuse.

Je suis toujours sous le pont entrain de marcher, dans le noir. C'était trop... bizarre. Comment je peux qualifier cette... chose. Une vision, un flash ? Peu importe ce que c'était, je dois sortir de cet endroit sombre.

Le soleil se couche. Je suis impatiente de voir apparaître le rayon vert, c'est un genre de tradition chez moi. A chaque fois que le soleil se couche, j'observe jusqu'à que ce fameux rayon s'éclaire, une microseconde. Ce minuscule temps me suffit pour combler mon bonheur. C'est un peu grâce à ça que je tiens bon chaque matin, me disant que la patience me réserve ma joie. Mes amies me disent que je suis bizarre en attendant juste "un rayon " selon eux, mais pour moi c'est bien plus que ça.

Ce fabuleux rayon à la surface de la mer était juste magique. C'est à partir de ce moment que je me promets de venir à la plage tous les soirs pendant 8 semaines.

Je reçois un message de Brad :

Tu es ou ? Il est tard.

Je lui répond simplement :

J'arrive dans 30 minutes.

Alors que je suis quelque pâté de maison du logement de mon père, une voiture s'arrête à ma hauteur. La vitre passager s'abaisse. Un brun avec des piercings apparaît. Sachant que le garçon, ou devrais-je dire le ''junkie'' d'après la tête qu'il fait, va m'adresser la parole j'accélère le pas.

- Eh oh, marche doucement, me dit le blond qui conduit.

- Ta gueule toi ! dit le ''junkie'' en frappant son pote sur la tête en riant. Elle est à moi, toi conduis !

- Du calme les mecs, dit une autre voix grave provenant de derrière.

Je profite de cette engueulade pour faire demi-tour.

- Eh nan reviens, me crit alors l'inconnu. Tu veux qu'on te dépose ?

Voyant aucune réponse de ma part il continue :

- Bon on se reverra ma belle, crit le brun qui se trouve à moitié dehors quand je me retourne. Il mime un baiser qui s'envole. Dégoutée je détourne la tête.

Mais pour qui ils se prennent ? J'aurai dû leur répondre ou même leur coller des baffes. Même si je sais que ça n'aurait mené nul part, ils le mériteraient. J'espère ne plus les croiser. Ce sont juste des gens qui ont toujours des filles dans leurs lits. Heureusement qu'il ne m'ont pas suivie, sinon comment j'aurai expliqué ces personnes devant la porte de chez mon père.

Dépassant enfin la porte d'entrée après avoir attendu que la voiture tourne, une odeur de pizza me chatouille les narines.

- C'est toi Béa ? s'écrit mon père.

- Oui, je lui réponds.

- On t'attendais justement, tu... tu veux que je te laisse une pizza de côté, le temps que tu te rafraîchisse ? Ou si tu veux, tu peux te joindre...

- Oui laisse-moi une pizza s'il te plait, le coupais-je. Pour éviter toute discussion. Je cours quatre à quatre dans les escaliers. Ferme ma porte à double tour et m'affale sur mon gigantesque lit.

Une question me trotte à la tête. Comment a-t-il pu avoir une maison aussi grande et luxueuse, cette voiture immense et ce mobilier coûteux ? Je décide donc de faire mes recherches à son sujet. La musique dans les oreilles je tape son nom sur internet.

Quelques heures plus tard après ma recherche acharnée je ne trouve rien sur lui. Que dalle. Je vais devoir faire mon enquête moi-même.

***

C'est un peu court, mais ne vous inquiéter pas la suite sera plus longue est arrive bientôt

Xoxo