Chapitre 6 (1):

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Et là... des coups de pétard...

*21h45*
On se regarde avec Alex ne comprenant pas ce qu'il se passe. On se retourne pour comprendre enfin et on entend des gens crier au fond. Je lève ma tête et vois au moins 3 personnes tomber du balcon. Et là, on réalise que ce n'est pas des pétards mais bien des gens qui tirent, à mon avis il y en a pas qu'un mais 2 ou 3.

Mon instinct de survie fait que je prend la main d'Alex et on se met aussitôt par terre, paniquées. C'est là que je suis heureuse d'avoir mon téléphone éteint. On s'allonge sur le ventre et je prend la main d'Alex, on ne bouge plus, comme si on dormait, ou qu'on était morts.

À un moment ils rechargent donc j'en profite pour parler un tout petit peu à Alex mais elle ne me répond pas, la tête de l'autre côté, ne pouvant pas voir son visage. Je suppose qu'elle a peur de se faire tuer en se retournant. Mais j'ai vite compris que non quand je bouge ma tête pour voir son corps et je vois du sang sur l'arrière de son t-shirt, NON, elle ne peut pas être morte...

*22h15*
Ils tirent encore plus qu'avant et à l'aveugle dans les gens qui sont par terre, après Alex, ça sera à mon tour de mourir. Je pense fort à ma famille et à mes amies et puis un flash blanc dans ma tête. Puis plus rien... Je regarde autour de moi et vois les gens par terre, je... je ne suis PAS morte?

Aucun bruit, ils rechargent surement. Je disais juste, certains courent, je fais de même en prenant ma meilleure amie mais impossible. Elle se retourne doucement et me dit:

« Court Stella, fais le pour moi »

Je la regarde une dernière fois et court en direction de je ne sais pas où. Il fait tout noir dans la salle et j'arrive à une porte que j'ouvre à une vitesse folle. Tout le monde sursaute puis se soulage, on devait être une bonne dizaine. Ils me mettent tout au fond pour me protéger comme je suis la plus petite. J'en profite pour aller sur mon téléphone. J'envoie un message à ma mère qui m'avait harcelé d'appels et de messages:

« Coucou je suis cachée avec des gens tout va bien pour l'instant »

Puis on attend, dans le noir, sans aucun bruit, tous avec une respiration inhabituelle, une respiration stressante, haletante. Certains mettent leurs main devant la bouche pour éviter de crier de peur, d'autres gardent leurs sang froid. Deux hommes d'environ 30-40 ans tiennent la poignée du mieux qu'ils peuvent car la porte ne se ferme pas à clé. Ils avaient placé un canapé devant vu qu'on était dans une loge.

*23h*
L'heure me parait su longue et infernale à supporter. Je suis toujours dans la loge à paniquer en silence et à sursauter à chaque coup de feu craignant les bruits qui se rapprochent de nous petit à petit. Puis là, la porte s'ouvre et...

Mon cauchemar //fini//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant