1997, dans les épaves du titanic
L'eau était noire de profondeur, l'unique source de lumière provenait du sous-marin. Aujourd'hui, une fois de plus, Brock Lovett et son assistant Lewis Bodine partaient à la recherche de la pierre des rois, du coeur de l'océan, à 3821 mètres sous la surface de l'eau.
-Le voilà, surgissant comme un bateau fantôme, chaque fois j'me fais avoir...
-J'me pose où chef ?
-Pose-toi sur le quartiers des officiers, sortez le robot.
-À vos ordres chef. Allez Charlie, va te dégourdir un peu les jambes !
Le robot sortit du ventre du sous-marin, les poissons s'écartèrent, bientôt le Titanic les eût tous engloutis. S'engouffrant de plus en plus dans cet endroit sombre et lugubre, les deux aventuriers entrèrent dans la chambre de Caledon Hockley, un ancien passager de première classe et propriétaire du diamant.
-C'est là ! C'est sa chambre ! C'est là que ce fils de pute de Cal dormait !
Un crabe se promenait sur la cheminée.
-Oups, quelqu'un a laissé un robinet ouvert...
-Regarde là bas, qu'est-c'que c'est ?
L'engin se dirigea vers une porte rongée par les algues, semblant recouvrir un coffre fort.
-Fais-la basculer vers la droite, fais très attention...
Lewis obéit et fit tourner la manette. Charlie retourna la porte, laissant apparaître ce que les deux collègues cherchaient depuis des années. Ils se regardèrent un instant, les yeux grands ouverts, et un sourire qui se rapprochait de plus en plus des deux oreilles a chaque seconde.
-C'est jour de paye, les enfants...
Le sous-marin remonta à bord du bateau, où joie et excitation régnaient en maîtres. Les caméras braquées, les bouteilles de champagnes gisantes, Brock profitait de son heure de gloire. Soudain, il s'agenouilla pour ouvrir le coffre. Tout le monde s'aggloméra autour de lui et se tût, la pression avait coupé toutes les respirations. Sans quitter sa trouvaille du regard, il tâtât le sol à la recherche d'un bout de ferraille avec lequel il défonça la serrure. Au premier plan, une eau boueuse en sortit. Il plongea alors sa main, et deux vieux journaux vaseux tombèrent. Il fouilla encore, mais ne trouva qu'un vulgaire morceau de papier. Le silence s'alourdit un peu plus. Il se releva, dégoûté de sa défaite.
-Coupez les caméras. Retournez tous travailler.
Il retourna dans sa cabine.