La rencontre de Rudolf et Gwendoline

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Le cavalier et sa monture cheminaient maintenant au coeur d'une belle forêt de grands arbres plusieurs fois centenaires, dans une immense allée tapie de mousse et d'herbe tendre. Ces grands arbres qui la bordaient curieusement ne l'assombrissaient pas si bien que les rayons du soleil venaient caresser docilement l'épaisse toison de mousse bien verte.

Rudolf marchait tranquillement tandis que son cheval fatigué mais attentif le suivait à une dizaine de mètres. Quelques papillons blancs virevoltaient autour d'eux, tandis que le croassement des corbeaux venait rompre le silence.

Le cheval se mit à hennir doucement et Rudolf leva les yeux pour apercevoir au loin une toute petite tache blanche qui semblait danser entourée de guirlandes multicolores qui s'agitaient en cadence. Il enfourcha son cheval et se dirigea dans cette direction.

Gwendoline continuait, insouciante à s'amuser avec ses amis les animaux.

Quand tout à coup elle distingua la silhouette d'un cavalier qui galopait à vive allure à sa rencontre. En un instant toute la cour d'admirateurs de la jeune fille disparut dans les fourrés. Gwendoline restait seule. Elle était très étonnée car elle n'avait jamais vu un cavalier se déplacer si vite dans cette forêt.

Lorsque Rudolf arriva à sa hauteur il fut surpris par la beauté de cette jeune femme. Un peu gauche et impressionné il lui posa une drôle de question : Est-ce vous, cette lumière éblouissante qui est tombée du ciel ?

La jeune femme perplexe et très intimidée lui répondit : "Je ne suis pas un oiseau ni une comète, j'étais simplement en train de me promener dans la forêt".

Puis elle ajouta sur un ton amusé : " Mais vous à galoper à cette allure et ainsi vêtu, on dirait que vous revenez d'un bal masqué ! "

L'homme, déçu, fit mine de n'avoir pas entendu cette dernière phrase.


Le diamant de la Galaxie WISE J224607Où les histoires vivent. Découvrez maintenant