Monster or Angel?

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Son odeur me rend fou.
J'aimerai être avec lui
Jusqu'au bout,
Allongés dans un lit.

J'en rêve la nuit,
Parfois le jour.
J'ai peur de lui,
De sa colère,

Des yeux vert jade
Qui percent la nuit.
Je n'ai aucune parade
Contre lui.

Sa violence n'a d'égale que sa beauté,
Il aura beau me frapper,
Je sais que jamais je ne riposterai.
Je suis souvent "Tombé dans l'escalier".
Je n'ai jamais osé,
Lui dire " Stop".

«Castiel, arrête de rêver, et concentre toi sur tes cours!!!»

«Pardon, papa...»

Il se mit a frapper, encore, et encore. Il subit. Durant sept longues minutes, qui en parurent septante.
Il sortit, laissant son fils seul.

Il vit de la fumée noire passer en dessous de la porte de sa chambre. Intrigué, il s'en approcha, et elle alla se loger dans sa poitrine.

Une petite voix lointaine lui chuchota alors : «tout ceci doit finir, Castiel. Rejoins moi.»
Une autre, plus proche cette fois, lui dit : «Castiel, non ! Pense a tes amis ! »
Il se dit a lui même «Je n'en ai pas. Mon père me déteste, je suis battu a l'école... A quoi bon résister, le monde me hais.»

Il descendit les escaliers. Alla dans la cuisine. Ouvrit le tiroir en bas a droite du congélateur. Saisit le couteau de boucher de son père. Se dirigés vers celui ci, le couteau dans le dos, et lui proposa : «Veux tu manger ? » «Non, j'veux que tu arrête de le casser les couilles!!»
«Tu vas déguster quand même, gros porc!!»

Il se rua sur son père, et planta a plusieurs reprise le couteau dans sa graisse et sa chaire. Il y pris un malin plaisir. Il laissa sa dépouille au sol, et partit se changer. Ses vêtements étaient pleins de sang.

Il s'arrêta un instant et pensa «Ca pourrait effrayer Dean... Il arrêterait de me martyriser...»

Il sortit ainsi, et se dirigea, couteau en poche, vers son lycée. Il le vit de loin, vêtu de son éternelle chemise bordeaux et de son jean. Ses yeux verts se posèrent sur Castiel, des yeux horrifiés, et paniqués. Il prit peur et couru le plus vite possible.

Castiel le regarda s'éloigner un peu, et d'un seul coup, il se retrouva en face de lui, le couteau a la main, dans un cul de sac. Il ne savait ni comment ni pourquoi il s'était "téléporté".

Il s'approcha lentement du jeune homme, qui était autre fois son bourreau. Il en regarda longuement, avant de s'approcher encore plus de lui. Le jeune homme avant la respiration haletante, une sueur froide lui parcourait l'échine, et son adrénaline ne faisait que monter, monter, monter.

D'un coup, une idée traversa l'esprit de Castiel. Il frôla la joue de Dean avec le couteau, ce qui lui laissa une légère entaille. Il se pencha, et embrassa sa joue.

Dean le regarda comme si il avait mangé un nourrisson devant ses yeux. Castiel se pencha a nouveau, lécha la joue ensanglantée de Dean, et lui chuchota a l'oreille :

«T'avise même pas d'en parle aux flics, Dean. Ici, personne peut t'entendre crier, ni appeler a l'aide. Si t'es un gentil garçon, je te ferai aucun mal. Promis. Mais si tu m'énerve... »

Il montra le couteau a Dean, qui hocha lentement la tête, apeuré.

Castiel était comme possédé. Il voyait ce qu'il faisait. Il était ci soient que c'était horrible, mais une force en lui faisait taire cette pensée en regardant Dean.

Recueil De Craquages Sur Deastiel Et Sabriel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant