Chapitre 67

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Cette fois-ci, Théo ne marchait plus. Il courrait à toute allure, ses trois amis sur ses talons.
Serrant les poings, je respirais du mieux que je pouvais, priant intérieurement pour réussir à garder le rythme de la course effrénée de mon meilleur ami.

Heureusement pour nous, Eric Kris n'habitait qu'a une dizaine de rue de son petit ami, ce qui ne me laissa pas le temps de perdre complètement mon souffle.

-On y arrive, cria Théo en redoublant d'efforts.

Je serrais mes poings un peu plus fort, remplissant mes poumons d'air frais.

-On peut pas marcher ? Implora Elijah.

-On va pas marcher alors que sa maison n'est qu'a deux minutes ! Répondit mon ami.

(Théo)

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(Théo)

Il jeta un bref coup d'oeil dans notre direction avant de suivre à nouveau l'itinéraire indiqué sur le portable de Charlie.

-J'le sens pas, dit ce dernier. On devrait faire demi-tour, c'est pas nos affaires. Kris ne ferait pas de mal à son amant.

-En as-tu la preuve ? Rétorqua Théo en arrêtant sa course.

Tout le monde soupira en se remettant au pas. Elijah soufflait bruyamment, une main sur son ventre.

-J'en peux plus, je suis déjà épuisé !

Mais personne ne lui répondit. Théo, les yeux rivés droit devant lui, nous fit signe de nous taire. Il avança d'un pas lent et méfiant.

-Voila sa maison, dit-il d'une voix basse et maîtrisée.

Je plissais les yeux pour les protéger du soleil et aperçu une simple maison bleue, entourée de demeures semblables.
Sa maison était banale, tout comme le quartier dans lequel il vivait. C'était une banlieue simple, presque chic, avec de grands trottoirs spacieux. L'endroit était calme, propre et ensoleillé.
C'était une belle journée de printemps.

Théo descendit du trottoir et s'avança vers le numéro 18, triturant nerveusement ses doigts

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Théo descendit du trottoir et s'avança vers le numéro 18, triturant nerveusement ses doigts. Aussi silencieux que nerveux, tout le monde se contenta de le suivre.

Pepper (BxB)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant