-Putain, je comprends pas ce mec je le haïssait ! M'écriais-je.
Théo me regarda avec un sourire en coin.
-Il m'énerve avec ses grands airs et ses fringues excentriques, et pis je déteste la manière dont il me fixe dans les yeux...
-Pourquoi ? Dem...
Samantha Brady soupira. Nous étions tous silencieux, agglutinés autour d'elle.
-Qu'est-ce que vous allez faire ? Demanda enfin Théo.
Elle releva les yeux, comme si ses pensées l'avaient emmené très loin de nous et qu'elle venait tout juste de se souvenir de notre présence.
-Je... Je sais ou je vais aller pendant les vacances.
-Vous ne pouvez pas faire ça ! Vous vous mêlez entièrement de ce qui ne vous regarde pas ! S'écria Charlie.
Elijah tourna la tête et lui jeta un regard sévère. Le ton qu'il avait employé était bien trop dur et autoritaire.
-Je dois comprendre ce qui lui ai arrivé, dit la rousse qui n'avait rien remarqué. Monsieur Melano est parti de manière très précipité, et j'ai un mauvais pressentiment. Je dois savoir ce qui s'est passé, après tout ce n'est pas interdit par la loi !
Charlie recula et hocha la tête.
-Vous devriez rentrer chez vous les garçons.
Théo lui répondit un simple "d'accord". Il se dirigea vers la fenêtre et sortit, tandis que tout le monde le suivait. L'ambiance était étrange, tout le monde était mal a l'aise et ne disait pas un mot. Nous avions tous un peu hâte de partir d'ici et de tout oublier et pourtant c'était impossible. Maintenant que nous avions trouvés cela, nous ne pouvions pas tout abandonner et laisser tomber. Cet indice nous appelais a continuer, même si cela pouvait être malgré nous.
***
-Prend soin de toi Reeve, me dit ma mère tandis que je prenais mes sacs pour partir.
-Ne t'inquiètes pas je t'enverrais pleins de messages, promis ! Dis-je en déposant un bisous sur sa joue.
Ma petite sœur vint se blottir contre moi. Je la serrais très fort.
-Je t'appellerais tous les jours et tu verras je serais vite revenus ! Lui dis-je.
Elle hocha la tête.
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-Si je te manque tu me feras des dessins, d'accord ?
-D'accord, dit-elle me faisant un autre câlin.
Je lui souris puis me relevais et prit mes sacs. Ma mère et ma sœur m'accompagnèrent jusque dans la rue, me regardant partir. Je leur fit un sourire avant de monter dans la voiture du père de Charlie, qui s'était proposé de tous nous emmener a la gare. En montant dans le véhicule, je fut vivement salué par mes amis.
-Alors prêts a partir en vacance ? Leur demandais-je.
-J'ai trop hâte ! S'écria Théo.
Je souris et regardais par la fenêtre. Le voyage se passe a merveille. Nous passâmes tout le temps du trajet a discuter et rigoler. Le paysage défilait a toute allure et nous emportait loin, et j'étais persuadé que cela nous soulageais tous un peu.
