Laisser votre cœur s'attacher à Cole, le garçon a l'estime de soit limité. Tomber amoureux de la jolie Lili. Vibrer au rythme de leur histoire à la fois facile et remplis d'embûches. Ouvrer grands les yeux et soyez émerveillés par le miracle de l'am...
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Mon Dieu ! Je suis à bout de souffle. Ma gorge est complètement sèche et mon coeur bat à tout rompre dans ma cage thoracique. Et ce n'est pas du qu'à la course-poursuite que je viens de gagner. Je me laisse tomber dans l'herbe fraîche, à l'ombre du pommier derrière ma maison. Je jette ma veste son pied. J'essaie de calmer ma respiration et mon coeur, tout en buvant presque d'un trait une bouteille d'eau de 50 cl. Je croise les bras derrière ma tête, m'allonge et lève la tête vers le ciel cacher par les feuilles de l'arbre. Je me laisse rêvasser au doux visage de la belle Lili. Je laisse dériver de mes lèvres un long soupire. Je me demande si elle m'a reconnue. Je pense que non. J'avais les lunettes de mon père et c'est vrai que l'on était dans le noir lors de notre rencontre. Si cette voiture ne s'avait pas garé derrière nous, je n'aurais pas vu clairement son visage non plus. Je souris en me remémorant son rire. Je me reprends rapidement.
— Idiot ! Me dis-je à moi-même.
Je me lève d'un bond et entre chez moi. Il est un peu plus de 16 h. Je vais dans la cuisine et prends avec moi une bouteille d'eau et un verre. Je monte une nouvelle fois à l'étage pour trouver mon père toujours en dormi. Je dépose les médicaments et le reste sur une des tables de nuit. Je vois au pied du lit un pack de bière déjà entamée. J'hésite un moment. Ça me ferait de bien de décompresser un peu. J'en attrape deux dans chaque main et vais jusqu'à ma chambre. Je dépose les bières au pied de mon lit. Une bonne douche ne peut que me faire du bien avant toute chose. Je me douche et sort de la salle de bain entouré d'une serviette puis, je file dans ma chambre. Je choisis un jean clair délavé et un t-shirt à l'effigie de David Bowie. Je me sèche les cheveux à l'aide d'une serviette. Je finis part me jeter sur mon lit et à boire les quartes bières que j'ai empruntées à mon père. J'en veux plus. Hors de question que je tente de retourner en chercher dans sa chambre. Ma tête bourdonne légèrement lorsque je descends les escaliers pour aller en cherchent d'autres, directe dans la réserve de mon père. Il n'y en reste que cinq. Je l'ai boit dans le salon et remonte avec difficulté dans ma chambre. Je m'assoupis ensuite.
Lorsque je me réveille, je vois qu'il fait déjà sombre dehors. À peine ai-je le temps de reprendre esprits que la porte de ma chambre s'ouvre avec fracas. Je sursaute et vois mon père marcher d'un pas décidé jusqu'à moi.
