Laisser votre cœur s'attacher à Cole, le garçon a l'estime de soit limité. Tomber amoureux de la jolie Lili. Vibrer au rythme de leur histoire à la fois facile et remplis d'embûches. Ouvrer grands les yeux et soyez émerveillés par le miracle de l'am...
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J'essaie de ranger correctement mes cheveux sur mon front alors que je m'inspecte dans le rétroviseur intérieur de ma voiture. Je tire sur le cole de ma chemise blanche tandis que j'ouvre la vitre, essayant de récupérer peut d'air. Je calme mes mains hyperactives qui tripotent nerveusement ma chevelure. Je les bloque sur le volant. J'inspire et expire alors que j'ose enfin sortir de la voiture. J'avance. Je ne sais où me mettre. Une chose est sûr, c'est que je ne suis pas à mon aise et encore moins dans mon élément. J'observe mon environnement. Je ne m'attends pas à quelque chose de si simple. Le bâtiment ne ressemble aucunement à une Église traditionnelle. Je fronce des sourcils et penche légèrement la tête sur le coter. Un bâtiment simple rectangulaire sur un parking en goudron, une façade beige et pas de clocher. Un établissement presque neutre si ce n'est qu'une inscription en haut de là grand porte blanche « Église Évangélique ».
Je regard ma montre qui affiche 20h. Je tourne la tête au son de bavardages joyeux qui vient de derrière moi. Des gens commencent à arriver. Ils me passent tous devant, me souriant et me saluant. Des gens de tous âges. Bébé, enfant, adolescente, adulte et personne âgée se pressent à l'intérieur.
Les Reinhart arrivent. Je vois Philippe accompagné de sa femme descendre de la voiture. Ils traversent la petite route qui sépare le parking de l'église. Je ne vois pas Lili. Où est-elle ?
Ils arrivent à ma hauteur.
— Cole. Je suis ravi de te voir ici ce soir. Malheureusement, il te faudra venir une autre fois pour m'entendre prêcher. Ce soir, c'est un pasteur de l'extérieur qui vient apporter la parole de Dieu. M'explique Philippe.
— Pourquoi pas ! Dis-je plus par politesse plus qu'autre chose.
— C'est ma fille qui va sauter de joie en te voyant ! Continue t-il.
Je me racle la gorge, camouflant ma gêne.
— Je suppose.
— Bien, tu sais, j'ai parlé avec ma femme. Et, malheureusement, je n'arrive pas à lui faire changer d'avis. Dit-il tristement. Elle a peur pour notre fille, j'espère que tu comprends. Essaie d'épargner les dégâts, de sauver les meubles. Je sais que ça doit être dure pour toi. Mais c'est peut-être comme cela que cela doit se passer. Je sais qu'il ne te reste que quelques semaines sur le pick-up. Fini t-il en posant une main réconfortante sur mon épaule, une expression désolée au visage.
