Laisser votre cœur s'attacher à Cole, le garçon a l'estime de soit limité. Tomber amoureux de la jolie Lili. Vibrer au rythme de leur histoire à la fois facile et remplis d'embûches. Ouvrer grands les yeux et soyez émerveillés par le miracle de l'am...
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— Allô ?
— Salut, c'est moi. Lili.
— Salut. Ton nom s'affiche sur mon écran, tu sais ? Dis-je avec un petit rire.
Son prénom s'affichant sur mon portable est devenu quelque chose de régulier. Sauf que voilà, mon cœur lui ne s'y fait pas et cogne toujours aussi fort dans ma poitrine lorsque mon téléphone vibre ou sonne. Mon bonheur se fane généralement assez vite quand je réalise que c'est seulement Ryan qui cherche à me joindre.
— Oui, désolé. Dit-elle en riant elle aussi. Je me demandais si tu étais libre cette après-midi ?
— Oui ! M'exclame, ai-je avec enthousiaste. Enfin, euh oui. Dis-je plus calmement.
Je l'entends essayer de camoufler un rire à l'autre bout du fil.
— Je ne t'es encore rien proposer ! Est-ce que sa te dirais d'aller siroter un cocktail en ville avec Jacob, Camilla et moi ?
— Je suis partant !
— Super ! En se retrouve là-bas aux alentours de 14h ? Dit-elle joyeusement.
J'imagine son sourire s'étendre sur ces lèvres.
— Ok. Lui dis-je simplement alors qu'elle raccroche.
Je ne remarque que maintenant les yeux intrigués de mon père me fixant. Je pose mon portable sur la table et récupère la fourchette que j'ai presque jetée dans mon assiette lorsque j'ai vu que c'était Lili qui cherchait à me joindre.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Marmonne ai-je toute en mangeant mes pâtes.
— Dit moi, ce que cette fille t'a fait au juste ?
— Que veux-tu dire ? Demande ai-je malaise.
— Ce que je veux dire, c'est qu'il y a années que je ne t'es pas vue comme cela. Ont dirais presque que tu es heureux.
Un sourire discret s'étire sur mes lèvres. Je remue machinalement dans mon plat, perdu dans mes pensées.
C'est sûre qu'il y a des lustres que je ne me suis pas sentis si vivant. Je le réalise chaque jour, lorsque j'ouvre les yeux et que le monde me semble un peu plus colorer, plus vivant lui aussi. Mais une vérité dont je ne peux me débarrasser me hante toujours. J'ai peur. J'ai peur de ne plus pouvoir me passer d'elle. Je crois même que c'est déjà bien trop tard. Je suis comme un naufragé de 3e classe du Titanic. Je suis perdu, presque englouti par les vagues en plein Océan Atlantique. Et elle, elle est la bouée qui m'empêche de sombrer.
