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Cela fait une semaine que Ryan est retourné dans le Kentucky

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Cela fait une semaine que Ryan est retourné dans le Kentucky. Une semaine où mon père n'est sorti du lit que pour allé se réapprovisionner en bière. L'air chaud du mois de juillet chatouille mon visage, fessent tanguer les mèches rebelles de mes cheveux. J'en ai marre. Vraiment marre de cette vie. J'en ai marre de tenir bon, ou du moins d'essayer. Je suis assis sur le palier de ma porte. Le soleil tape déjà fort, aucun nuage pour le cacher. J'ai déjà chaud alors qu'il n'est que 11 heures. Je me lève, les jambes engourdi du fait d'être dans la même position depuis plusieurs heures. Je rentre dans la maison et décide d'aller voir mon père. Mon estomac gargouille. Normal, il ne reste presque plus rien à manger dans le frigo, ni dans les placards d'ailleurs. Je monte à l'étage et toque à la porte de la chambre de mon père. Pas de réponse, j'entre quand même. Je le retrouve dans la même position que la veille. Il n'a pas bougé d'un pouce. Il est dormi toujours à vue d'œil. Je soupire, la main toujours sur la poignée et baisse les yeux au sol.

— Et bien mon garçon, ta grise mine.

— Je croyais que tu dormais.

Il allé répliquer lorsqu'un gémissement s'échappe de c'est lèvre. Il s'assit dans le lit. Je remarque alors qu'il est en sueur.

— Tu va bien ?

— Oui, oui. Dit-il.

Mais une toux s'empare de lui. Je m'approche de lui, puis pose une main sur son front. Il est bouillent et des goûtes de sueur brillent à la racine de ses cheveux poivre et sel. Je soupire une nouvelle fois. Il dégage ma main d'un geste brusque.

— Barre-toi maintenant ! Souffle-t-il bruyamment d'une voix roque.

— Il te faut voir un médecin. Tu as de la fièvre.

— Je t'ai dit de te barrer ! Je n'ai pas besoin de toi. Je crois que j'ai l'âge de prendre soin de moi-même.

— On dirait pas pourtant. Murmure ai-je plus pour moi-même que pour autre chose.

Lili - How to save a life Où les histoires vivent. Découvrez maintenant