Chapitre 10

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Nous devons être à mis chemin, le bus est à moitié rempli majoritairement de femmes et d'enfants. A mes côtés est assises une jeune femme nous avons conversé un peu j'ai appris qu'elle venait de Guadalajara et qu'elle s'appelle Martina. Nous échangeons quand d'un coup le bus freine. Je regarde droit devant derrière le pare brise le pick up qui était devant nous à fait un tête à queue puis un dérapage pour nous bloquer la route. Des hommes armés en sortent cagoulés. L'un d'eux fait fusillé sa mitraillette vers le ciel. L'autre force le conducteur du bus à lui ouvrir le passage. Il saisit la recette de notre voyage et exige aux passagers de leur donner tout objet de valeurs. Les enfants pleurent,les femmes sont apeurés et vide leur sac contenant bijoux et économies. Je pose ma tête contre la vitre et ferme les yeux en tentant de m'assoupir. Je sens le regard eberlué de Martina à mon côté.
Le braqueur arrive à notre niveau tandis que le troisième de ses camarades menace le chauffeur avec un pistolet sur la tempe.
-Ton sac ! Exige ce con à Martina. Elle le lui tend en le fixant.
Ne me fixe pas salope ! Ce que Martina fait en baissant la tête vers le fond du bus.
Mes yeux sont désormais à moitié ouverts.
-Ton sac !
Je fais semblant de ne pas avoir entendu.
-Ton sac ! Dit il en tirant encore une fois vers le ciel faisant un trou dans la toiture du bus.
-Tu vas me les casser encore longtemps ? Ta mère ne t'a pas appris la politesse. Quand on voit quelqu'un dormir on ferme sa gueule. Fis je.
Je peux voir ses yeux virés au rouge. Il éjecte ma compagne de voyage hors de son siège elle finit par atterrir de plein fouet sur la vitre opposé. Le con saisit mes cheveux et me traîne dans l'allée du bus.
-Tu me parles autrement petite chienne. File moi ton sac !.
-Encore une fois je vois que tu étais absent ce jour là à l'école. Quand on veut ou désire quelque chose on dit est ce que ou puis je avoir ceci ou cela. Et pour répondre à ta question c'est non.
-Tito! J'ai trouvé une maligne qui refuse de donner son sac.
-Bute la. Les passagers du bus crient et pleurent. Tant de bruit inutiles
J'eclate en fou rire devant les deux cons.
-Content que tu prennes cette nouvelle aussi bien.
Il declenche sa gâchette...
-tutututu c'est vraiment dommage pour toi à ta place je ne ferai pas ça.
-Anna ! Je joues pas donne lui ton sac !
Le présumé braqueur pose la pointe de son fusil sur ma tempe.
-je t'aurais prévenu.
Je lui file un énorme coup de genou dans les coquillettes un coup par dans le pare brise avant. Je le désarme et prend mon arme dans la ceinture arrière de mon jean.
-Maintenant la bande de cons va rendre à tous ses passagers leur effets et se barrer. Je traîne mon agresseur par le col de son polo.
Décidément je ne fais que ça aujourd'hui.
Le "tito" me tire dessus, heureusement pour lui la balle m'a juste effleuré. Je lui met une balle directement dans la cuisse. Et l'envoi rejoindre son pote sur la route. Je saisis le sac et le fait passer à travers les rangées sous les regard gracieux des passagers. Je descend du bus afin de trouver le troisième, qui s'est déjà enfui. Je prie le chauffeur du bus d'appeler son central ainsi que la police et attache les deux individus sous un arbre au bord de la route. Je retrouve Martina sous les applaudissement des passagers. Elle a le bras légèrement ensanglanté, fendu par sa chute sur la vitre. Je saisis la trousse de secours du véhicule et tente de la soigner comme je le peux.
-Mais qui es tu ? Tu es une sorte de justiciere ou ?
-Je te l'ai dit. Je suis Anna. Anna García de l.... Je suis Anna García.
-Eh bien on te doit tous une fière chandelle Anna García. dit elle avant de me serrer dans ses bras. Le chauffeur s'assure que tout le monde est sain et sauf avant de reprendre la route après l'arrivée de la police et les dépositions.


Entre justice et vengeance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant