Et si la prophétie était fausse et autres récits

Le prince vaillant et le mage hardi

Tous Public. Conte. Famille. Jalousie. Pouvoir de l'amour. Magie. Marvel. Mythologie nordique. Reprises de mythes. 1759 mots.

Notes: Eh oui un conte ! Dedans il y a des références de contes très connus -les verrez-vous?- également à des mythes et surtout un pour le coup très modifié. Dans les contes ,on se focalise souvent sur le petit dernier de la famille, il a généralement pour lui l'empathie et la ruse j'ai inversé cette valeur en me focalisant sur les frères ainés. ^^ J'ai usé de beaucoup de codes, notamment la répétition, même si je sais la langue française l'aimant peu tout comme moi. Bonne lecture !

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Il était une fois, en un royaume fort lointain nommé Asgaard, un roi et une reine ne pouvant avoir d'enfants. Le roi se faisant vieux, décida afin d'avoir un héritier mâle de consulter les Nornes, celles-ci lui avisèrent de patienter, car elles virent que naîtra le bien-aimé des dieux. Cependant, le souverain triste de contempler le désespoir de sa reine grandissant, dû au palais vide de rire d'enfants. Il se résolu de se rendre auprès de la mère Terre, la déesse Jörd. A la troisième saison, celle-ci lui remit son fils: Thor. La reine Frigga comblée fit organiser un festin, elle lui dédia même un jour: le jeudi. Il était ceint d'une glorieuse destinée.

Elle s'occupa de l'enfant avec dévotion, mais au troisième anniversaire de l'enfant, les traits de l'adultère lui apparurent. Quelle tristesse s'abattit de nouveau sur elle !

Ainsi, lorsque le roi en campagne militaire découvrit un enfant abandonné par le royaume ennemi, il décida de l'amener. La peau du nourrisson était d'un blanc hivernal, ses yeux d'un vert jade, ses cheveux d'un noir corbeau et sa bouche d'un rose floral. De suite, la reine l'aima.

Il devint Loki, l'enfant favori de Frigga. Thor ne jalousa jamais cette place et les deux enfants devinrent inséparables. Mais Odin le monarque craignant pour l'avenir de son royaume, ne vit pas d'un bon œil leur entente, jouant sur leur oppositions naturelles. Car l'aînée guerrier de nature rêvait de conquêtes, de batailles, tandis que le cadet avait des prédestinations pour la magie, sa langue hardie fit de lui un conteur de qualité mais un bien piètre confident.  

Au dix-septième anniversaire de langue d'argent, ainsi était surnommé Loki par le peuple, le père de tout lui révéla ses origines.

Le pauvre enfant se sentant trahi, s'en alla vivre volontairement dans la plus haute tour du palais laissée à l'abandon. Une tour où le sommet atteint à s'y méprendre les nuages, où l'air se raréfie. La reine s'en désola, condamnée à l'inaction.

L'aîné en dépit de tout, chaque nuit allait retrouver son frère, seulement à lui le ruban Gleipnir était lancé afin qu'il puisse grimper. Une fois en haut, ils se narraient respectivement leur journées et le mage de ses piles d'ouvrages de sorts lui livrait potions et panacées pour les nécessiteux. Le prince lui, lui rapportait avec exactitudes évènements, il lui apportait de même souvenirs, grimoires, ingrédients et pierreries. Toujours le cadet l'écoutait, acceptait ses présents.

À mesure que le temps s'écoulait à mesure Thor devint un bel homme au noble cœur, aux exploits mémorables, réussissant à soulever Mjöelnir arme sacrée que nul n'avait parvenu à tenir jusque là. Et Loki devint une ombre planante sur le royaume, au rôle trouble, aux paroles craintes, sa beauté n'était pas virile, il était hardi aux querelles tout comme à l'aide et ses actes ambigües l'éloignèrent du chemin étroit de la vertu.

Néanmoins aussi contraires furent-ils, ils n'en demeurèrent pas moins liés l'un à l'autre, ce fait réjouit la reine et inquiéta le roi.

Un jour Frigga, contre toutes attentes, mit au monde Balder le lumineux, le preux. Thor venait de revenir d'une campagne fructueuse, le jour même. Ce fut double joie pour le royaume.