.Malédiction Imprimée.

Chapitre 27

          Maintenant qu'elle avait enlevé tout son maquillage , j'étais horrifiée .Son teint était comparable à un linge blanc, ses yeux semblaient plus petits qu'avant , ses cernes étaient vraiment profond, et ses lèvres ne cessaient de sécher. J'écarquillai les yeux encore plus lorsqu'elle retira ce qui semblait être une perruque blonde sur sa tête , afin de montrer ses vrais cheveux, qui étaient de la même couleur que les faux , mais beaucoup plus court.

-Ora.... Réussis - je à articuler.

            Je ne veux pas savoir, j'ai peur de ce qu'elle va me dire  , même si au fond , je sais ce que c'est , mais j'espère de tout cœur que ce ne soit pas ça. Pitié seigneur, je ne suis pas religieuse, si tu existes vraiment , fais quelque chose.

          Elle me reprit les mains.
-Il y a maintenant un an qu'on a découvert une tumeur maligne au niveau de mon cerveau...- Mon cœur ratta un battement, je fermai les yeux, je me sentis dans un autre monde , vide. Ora parlait , mais ses paroles étaient brouillés , j'essayai de me reprendre .- J'ai dit à mes parents que je ne voulais plus de thérapie, que j'en avais assez de l'odeur des médicaments, de ces hôpitaux et de ces horribles médicaments, que je voulais aller à l'école comme les autres , ils ont fini par accepter , Mais , ils me font toujours prendre des médicaments , passer des tests . Je sais que ma mère n'est pas vraiment parti en voyage et qu'elle me surveille, mais je joue le jeu ....- Je sentis ma vue se brouiller peu à peu , les larmes venaient tout seul , tout ce que je faisais c'était de trembler et de pleurer à l'entente de son récit, incapable de réagir - ... Lorsque tu m'avais appelé lors des examens , j'étais à l'hôpital, dû à une crise, car j'avais perdu beaucoup de sang , je saignais du nez . Je dus me faire violence, pour répondre, je voulais pas que tu t'inquiètes.- Je mis ma main toute tremblante sur mes lèvres, pour ne pas hurler de douleur. Elle me sourit  , d'une façon à me réconforter.
Mais aucun mot ne pu franchir le seuil de mes lèvres. -Je sais que ce n'était pas sûrement le moment propice pour te le dire , tu joues demain  , mais dans mon cas , je ne crois pas qu'il y ait un bon moment , par ce qu'on ne sait pas , ...quand sera la fin. -Ajouta-t- elle avec un rire nerveux. Cette phrase m' a effondré, je ne pu me retenir, de me blottir contre elle . Elle me rendit mon étreinte - Je suis heureuse , rassure toi , grâce à toi . Cela peut te paraître bizarre par ce qu ce n'est pas comme si on était les meilleures amies du monde. Le fait est que tu es ma seule amie . Les hipocrytes l'étaient juste pour mon argent , ou pour emprunter ma baraque pour une fête , ou ils voulaient la petite pleine aux as , à baiser . Même si je connaissais leurs intentions , je ne disais rien et les laissait faire , espérant combler le vide en moi. Mais toi je t'ai , une vraie amie . Mon seul regret c'est de n'avoir pas connu un amour réciproque avec un gars -Me dit -elle en gloussant , je ne pu réprimer un rictus de prendre naissance - C'est vrai quoi ? Un apollon , aux yeux bleus comme les tiens avec un sourire ensorceleur - .Je laisser échapper un léger rire avant de déglutir difficilement  suite à ma question.

-Il te reste combien de temps ? Demandai-je la voix cassée .

- Ce n'est pas important. Esquiva -t-elle , un faible sourire aux lèvres.

-S'il te plaît. Suppliai-je , maintenant redressée, la regardant implorante .

-Quelques semaines , trois mois au plus.

              Mon cœur reçu un jet électrifier. Trois mois, trois putain de mois  , pour certains c'est tellement long , alors que c'est l'équivalent de trois heures. J'eu tout à coup peur , et plus qu'elle. Car elle semble parer à toute éventualité. Je pleure deux fois plus qu'avant, me vidant de tout les eaux de mon corps , déferlant ma rage et ma peine . Pourquoi ? Pourquoi la vie s'acharne t-elle autant contre moi ? Je n'ai rien fait qui mérite une telle punition. Pourquoi vie -je si ce n'est que pour souffrir ?       

               Tout de go l'image de David souriant me frappa , je m'arrêtai instantanément de pleurer. Les fréquentes légères rotations dans mon dos , dû aux mouvements circulaires faîtes par Ora me sortit de mes pensées . Dire que ça devrait être à moi de la consoler . L'ironie du sort.

- Prête pour demain ? Tenta -t-elle afin de changer de sujet.

- je ne crois pas que je vais jouer . Répondis-je toujours en la dévisageant.

             Ça me prendra beaucoup de temps à m'habituer à la voir comme ça.
            Une plie se forma au creux de ses sourcils.

-Et pourquoi ?

-J'en ai ni la force ni l'envie.

-Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu...

       Elle commença son monologue , sans vraiment que je ne l'écoute.

-Combien de personnes le savent ? L'intérrompis-je brusquement.

            Elle soupira et me répondit d'un ton plus bas que la mienne.

-Ma famille, le personnel de maison et toi.

       J'étais la seule personne en dehors de cette maison à savoir qu'elle a une tumeur.

-Bref . Reprit-elle . Laissons ma maladie " maladive "de côté, il faut vivre la vie telle qu'elle est , telle qu'elle se présente et la jouir pleinement. On va faire quelque chose. -Proposa-t-elle avec un sourire illuminé - Inventons quelque chose à nous, genre une façon de se saluer , une danse ou encore une chanson.

           C'est à ce moment là, en    me noyant dans son regard pétillant , que je réalisai , que je devrai me battre pour elle , céder, mais pas devant elle, je devrai m'accrocher... Pour elle.

-Une danse. Proposai-je.

-Finalement , je ne crois pas que ce serait une bonne idée , je m'épuise très facilement.

- oui , c'est vrai, où ai-je la tête ?

-Attends, je remets ma "sois-disante " chevelure.

        Je lui adressais un sourire sincère.

- puis je m'en vais me refaire une beauté.

-Non non , pas la peine d'en faire autant, on est entre ami non ?

-Es-tu sûr que ça ne te dérange pas ?

- Nonnnn , c'est de même pour moi , tu dois voir quand je suis moche.

-Tu insinues que je suis moche . Dit-elle le regard perdu .

-Non, non ce n'est pas ce que je voulais dire...

         Un éclat de rire me coupa.

- Arrête, je te fais marcher , t'aurais dû voir ta tête.

         Je finis par la suivre dans son fou rire. Après avoir repris nos souffles , on se rassit et entama la conversation.

- Alors t'as trouvé une idée ?

-ohw oui . Dis-je en relevant mes sourcils de manière suggestive.

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Halo tout le monde !!!
Désolé pour le retard , mais j'étais concentrée sur la mort de Charlie (Confusion). Donc je n'avais pas trop le Time .

Bisous. Merci d'exister😘😘!