Chapter 43

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-Voilà. Déclarai-je sans vie en enfonçant mes mains dans la poche, lui laissant passé devant, afin de contempler l'appartement.

Son regard fouilla l'intérieur, marchant d'un pas timide, elle semblait presqu' inconfortable. J'avais tout mis en place, enfin,, tout ce qu'on avait, et placé toutes les décorations qu'elle avait acheté. La route avait été silencieuse, rien que des questions sur la musique et la température dans la voiture. Même si qu'en montant la voiture j'avais peur qu'elle aille une crise de panique, rien ne s'était passé.

-C'est jolie. Commenta-t-elle sans pour autant me regarder.

- Je vais prendre tes effets et les mettre dans notre chambre.- et avant qu'elle ne réplique, je repris.- Ne t'inquiètes pas, je dors sur le sopha. Lui rassurai-je la peine au cœur.

Elle aqueça de la tête, alors que je traçais déjà mon chemin vers la chambre.

-Mets toi à l'aise! lui lancai-je.

Je revins rapidement au salon, la trouvant assise sur le sopha le regard dans le vide.
Elle se méfiait. Je pouvais le sentir dans touts les membres de mon corps, et je ne savais pas quoi faire pour regagner sa confiance.
Je ressemblais sûrement à un Zombie, les deux semaines qu'ont a passé à l'hôpital, je n'ai presque pas dormi, ni manger.

-Je vais te faire à manger, de quoi as-tu envies? Lui demandai-je.

Elle tourna son regard vers moi, et je pouvais lire sur son visage que si elle pouvais me dire" m'enfuir ", elle le ferait. Mon intérieur s'effondra en mille morceaux.

-Je n'ai pas faim. Répondit-elle simplement.

-Ce n'est pas acceptable.-Répliquai-je en me mettant déjà derrière la planche de travail.- Il faut que tu manges.

Elle semblait intriguée par ma réponse. Mais elle me posa une question à son tour.

-Pourquoi?
Sa question me prit de cours, alors je bugger avant de sortir une réponse pareil à " pour maintenir ta santé".

- Tu mens. Répliqua-t-elle en se levant, puis marcha pour venir me faire face, la table de travail comme seule séparation.- Je suis en bonne santé, la nourriture à rien avoir avec mon accident au cerveau. Lâcha-t-elle en croisant les bras.

Merde! Pensai-je, qu'est-ce que je devais répondre à ça?

-Tout les jours tu m'incites à manger beaucoup plus que d'habitude, Pourquoi? Est-ce qu'il y a un autre problème de santé que le docteur à oublié de mentier ?
Me bombarda-t-elle de question.

Pris de cours, je fis volte-face pour me trouver dos à elle voulant cacher mon expression.

-Non, tu te trompes, je m'inquiète juste de ta santé. Répondis-je en aggripant la bordure de la table de travail.

-Si manger est aussi important que ça pour toi, je ne mangerai que quand tu me diras ce qui se passe.

Je fermai durement les yeux. Était-il déjà temps de lui dire? Et mère qu'est-ce qui pourrait arriver de bien pire?

Je lui fis enfin face et respirai calmement. Elle leva son menton pour me faire comprendre qu'elle maintenait ses propos.

Je fis le tour de ce qui nous séparait pour la rejoindre de l'eau côté, sans lui prévenir je pris sa mien, qu'elle hésita à laisser dans la mienne, pour la reconduire au salon. Je lui demandai de s'asseoir, ce qu'elle fit en me lançant un regard confus. Je m'agenouillai devant elle en prenant ses mains froides dans les miennes.

-Je vais mourir? Demanda-t-elle sur le qui vive.

Un petit rire franchit mes lèvres.

-Ton humour noire ne cesse de m'impressionner.

-Dis moi ce qui passe. Me pressa-t-elle.

-Le docteur ne voulait pas que je te le dise à l'hôpital par ce qu'il pensait que c'était trop tôt.

-Cesse de tourner autour du pot. Me réprimanda-t-elle.

Je déglutissai difficilement et raffermit ma prise sur ses mains.

-Tu es enceinte. Lui annoncai-je la po eur dans la voix.

Son regard se perdit dans mon visage, alorsque j'imaginais qu'elle essayait de procéder cette information, aussi lourde qu'elle soit.

-Tu attends des jumeaux. Rajoutai-je.

Ces yeux s'écarquillèrent.

-C'est une blague pas vrai? Demanda-t-elle la voix faible.

Mon manque de réponse lui fit comprendre que non.

-On ne l'avait pas planifié, c'est arrivé comme ça, je l'ai appris moi même le jour de ton accident. Essayai-je de me justifier.

Elle se mit debout vivement, et je fis pareil, parai à tout. Sa respiration était saccadée, comme si elle venait de courir un marathon. J'en déduis tout de suite que c'était une crise de panique.

- Kérenne écoute moi.- Dis-je en lui tenant fermement les bras contre son corps.- Tout va bien se passer, on va s'en sortir, tu vas voir. Tout va bien je te promets. Essayai-je de la rassurer en essayant de croire mes propre paroles à mon tour. Puis je la pris dans mes bras.

Elle se décola de moi, et je la regardai, attentif.

-Les toilettes ? Me demanda-t-elle faiblement.

-Au fond du couloir à gauche. Répondis-je d'un ton inquiet.

À peine finis ma phrase qu'elle accourut à la destination indiquer. Je la suivis juste pour m'assurer que tout irait bien.
La porte de la toilette était ouverte, elle avait la tête dans le couvercle, vomissant. Je me pressai d'aller retenir ses cheveux afin qu'elle ne puisse les salir.

Après avoir fini, je lui tendis des tissus, qu'elle pris pour essuyer sa bouche.

Et sans attendre elle s'écroula au sol, et déjà les larmes dévalaient ses joues, elle n'essayait même pas de les retenir. Ma gorge se serra et je la rejoignis par terre. J'entourai son corps de mon bras pour la rapprocher de moi et posai sa tête sur ma poitrine, et comme si j'étais indispensable, elle aggripa mon T-shirt pleurant de plus belle. Je ne l'ai jamais vu pleurer comme ça, jamais. Ses pleurs me faisaient mal au cœur, ses cris encore plus.

-Tout va bien aller ma chérie, on est là-dedans tout les deux. Lui rassurai-je en déposant un baiser au creux de ses cheveux, avant de brisé à mon tour et pleurai.

Elle pleura dans mes bras pendant longtemps, jusqu'à ce qu'elle s'arrêta brusquement et que son corps lourd glissa de ma poitrine à mes jambes.

-Kérenne? -L'interpellai-je légèrement.- Kérenne?!-répétai-je avec plus de panique dans la voix. - Kérenne! Criai-je en la secouant. - Merde! Jurai-je en la tournant dos au sol.

-Mon amour! Lui adressai-je en tapotant sa joue mouillée, alorqu'aucune réponse ne vint d'elle.

Je déposai mes deux doigts au-dessus de son coup ensuite sur son poignet pour vérifier son poul, qui était si faible à mon avis.Je passai un bras sous son dos et l'autre sous ses jambes et la portai avec rapidité jusqu'à notre lit. Il fallait que j'appelle le docteur au plus vite.

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BooM! Elle est morte!
C'est faux, je vous taquine!
Attendez de lire le prochain chapitre pour savoir ce qui est arrivé 😉

Merci d'exister !!!

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 14, 2020 ⏰

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