• Mon coeur malade •

IX

« Ne laisse pas une mauvaise période, te faire croire que tu as une mauvaise vie. »

Hayath

Appel entrant

Moi. Allô ?

?. [...]

Moi. Allô ? c'est qui ?

Femme. Salam Ahleiykum.

Moi. Ahleiykum Salam, je peux
savoir qui c'est ?

Femme. Alors comme sa on reconnaît pas la sa chère tante...

Moi. Ça ne me dit pas qui tu es...

Elle. Fatima la sœur de ton père. J'ai
pas cessé de dire à ton père qu'il avait raté ton éducation, et à ce que je vois je n'avais pas tort..

Moi. Je t'interdit de parler de lui de cette façon... Si y'a une personne qui est mal placé pour parler d'éducation c'est bien toi.

PAUSE

Alors je vous explique, ma mère est née au Maroc, puis elle est venue vivre en France avec sa mère et son père laissant derrière eux leurs familles. Quant à mon père lui il est née en France et c'est ici qu'il a rencontré ma mère. Ma mère était fille unique et une fois qu'elle s'est mariée ses parents sont retournés vivre au Maroc. Quant à mon père il a grandis parmi ces 5 sœurs, lui étant le seul garçon. Celles-ci ont toujours étaient contre le mariage de mes parents et ont tous fait pour les séparer. Plus particulièrement Fatima l'aînée de la famille qui a monté la tête à toutes ces sœurs contre leur union.

Quand je suis née, mes tantes paternelles m'ont toutes détesté pour aucune raison valable, soit disant que j'étais une malédiction, une fille du diable, empêchant de pouvoir faire divorcer mon père à ma mère, la seule chose qu'elle attendait. C'est pour cela que mes parents avaient décidés de déménager après l'acharnement qu'elles ont eu à notre égard. Depuis je ne les aient plus jamais revu seulement pendant l'enterrement de mes parents ...

Autant vous dire que je l'a déteste au plus haut point !!

Elle. Bent l'hram !! Comment oses-tu me manquer de respect de la sorte ? De toute manière je ne t'ai pas appelé pour prendre de tes nouvelles saches-le ma petite, juste te prévenir que je vais te rendre une petite visite on a des choses à se dire toi et moi !
{fille du diable}

Moi. De une tu ne sais pas où je vis et de deux je te déconseille de venir chez moi c'est clair ? énervée

D'habitude je garde toujours mon sang froid mais là elle m'a fait monter en pression d'un seul coup. Puis je repensais aussi à la souffrance et à la misère qu'elle nous a causé, et je peux vous dire que à ce moment là j'avais des envies de meurtre moi qui habituellement suis de nature très calme, dans ma tête là c'était Hiroshima.

Elle. Serait-ce des menaces ? Tqt pas que j'ai réussi à dégoter ton adresse et je vais me gêner tiens.