Mardi 6 novembre 2035

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Je n'ai pas eu le courage d'écrire plus hier, je me serais trop emporté. Je sais que c'était il y a quelques mois, mais ça me donne encore l'envie de sortir et de crier à tout le monde de voir les choses tels quelles sont, de se bouger pour reprendre notre avenir en main.

J'ai toujours lutté contre les gens qui ne pensent qu'à l'argent, sans penser aux personnes dont cela pourrait changer le quotidien. Aujourd'hui, beaucoup de personnes parlent d'un sujet, mais sans le connaître, ou en tout cas, de manière partielle. J'ai déjà dû travailler dans une usine qui fabriquait des pièces et accessoires pour moto il y a quelques années. En fait, c'était juste avant d'intégrer l'école où je suis. Il fallait bien trouver un peu d'argent pour payer l'école et tout ce qui va autour. Mais, l'entreprise, comme toutes d'après ce que j'ai pu comprendre, cherchait à minimiser les coûts de production. Cela s'est traduit par des transformations au sein de la chaîne de fabrication, de nouveaux procédés et de nouvelles normes. Mais les têtes pensantes avaient oubliées une chose : ce n'était pas eux qui devaient travailler plus vite, presque deux heures de plus par semaines. Tout ça bien sûr, en gardant le même salaire. Au nom de quoi ? Du compte en banque de ces messieurs.

Même les journalistes ne connaissent pas leurs sujets. Bon je vais uniquement parler des aberrations que j'entends dans mes domaines de prédilections, mais cela reflète assez bien l'état du monde journalistique. Quand j'entends que Google a été victime d'un "bug" qui faisait que des centaines de documents de la suite bureautique en ligne de l'entreprise affichait un message que le contenu du document était sensible. C'est là que l'on se rend compte que Google scanne nos documents pour voir leurs contenus. Comme quoi, nous sommes sur écoute toute la sainte journée.
Quand j'entends dans les archives, que les journalistes disaient que la messagerie libre et chiffrée, Télégram, avait été un repaire à terroristes lors des attentats dans les années 2014-2020 et était presque accusée par les journalistes de chiffrer les messages. On aurait dit qu'ils pensaient que la messagerie Telegram était créée par et pour les terroristes. Je suis révolté et je pourrais encore citer plus d'exemples et montrer encore plus l'incompétence des journalistes.

Le journal d'un geekOù les histoires vivent. Découvrez maintenant